26 septembre 2005 : Concours International de Violon Long-Thibaud 2005 Dotée de prix totalisant la somme de 100 000 euros, la célèbre compétition dans sa version violonistique se tiendra du 21 au 31 octobre prochain à la Salle Gaveau. Pour les épreuves publiques, 47 candidats ont été retenus, dont la répartition est instructive en termes de "géopolitique" musicale : 13 musiciens viennent du Japon, 9 de France, 5 des Etats-Unis, 4 de Chine et Corée. En tout, 15 nationalités sont représentées. La finale mettra en lice 6 violonistes qui, le 31 octobre à 19h30 au Théâtre du Châtelet, donneront un concert de gala entourés par l'Orchestre National de France placé sous la direction de Jonathan Darlington. Cette soirée sera diffusée par France Musiques et 30 radios de l'Union Européenne, sans compter une retransmission par France 2.
15 septembre 2005 : Jérôme Deschamps à la tête de l'Opéra-Comique Le comédien-metteur en scène et chef de troupe Jérôme Deschamps a été nommé directeur délégué de l'Opéra-Comique, à Paris, par un arrêté du 6 septembre 2005 du ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres, avec prise de fonction comme directeur de plein exercice de l'Opéra-Comique à compter de la saison 2007-2008, et cela pour cinq ans. Le père des Deschiens a précisé mercredi que ce ne sont pas les Deschamps, ni les Deschiens qui s'approprient ce théâtre national, ce sera une opération de service public, même s'ils pourront y apparaître épisodiquement, affirmant à Paris, devant le ministre, qu'il ambitionnait de faire de ce théâtre un lieu « de confrontation et de diversité, de rencontre entre théâtre et musique, avec des prix de places modérés. Conformément à la mission de l'Opéra-Comique, le futur directeur entend établir un programme mettant en valeur la diversité des expressions, de l'opéra baroque, dont les défenseurs actuels s'exprimeront, à la création comtemporaine, tout en servant avec exigence le répertoire léger et le genre opéra comique, patrimoine de ce théâtre. Un cahier des charges sur le plan artistique, avec sa complémentarité financière, sera établi par Jérôme Deschamps et les équipes du ministère de la Culture.
28 aoűt 2005 : Les adieux de Boulez Ă Bayreuth Comme prĂ©vu, le chef d'orchestre Pierre Boulez a fait, Ă l'issue de la dernière reprĂ©sentation de Parsifal le 23 aoĂ»t, ses adieux au festival de Bayreuth. Prenant la suite du traditionnaliste Hans Knappertsbusch, le jeune chef-compositeur avait fait ses dĂ©buts sur la Colline dans le Parsifal mis en scène par Wieland Wagner en 1966, production qu'il dirigera, hormis l'Ă©tĂ© 1969, jusqu'en 1970. Puis il y eut le scandale retentissant du gĂ©nial Ring du centenaire en collaboration avec le metteur en scène Patrice ChĂ©reau, dĂ©frayant la chronique chaque annĂ©e entre 1976 et 1980. Enfin, après presque vingt-cinq annĂ©es d'absence, le chef français avait acceptĂ© de revenir pour une nouvelle production de Parsifal en 2004. Dès le dĂ©but, il avait annoncĂ© qu'il ne dirigeait les reprĂ©sentations que pendant deux ans. A passĂ©s 80 ans, Pierre Boulez tire sa rĂ©vĂ©rence dans le temple wagnĂ©rien, oĂą il a connu l'Ă©tĂ© dernier et cet Ă©tĂ© un vĂ©ritable triomphe pour sa direction du dernier opus lyrique de Wagner, la plus rapide et vivante qu'ait connu l'institution. Le Hongrois Adam Fischer, qui prendra sa suite dans la fosse l'Ă©tĂ© prochain, aura fort Ă faire pour atteindre de tels sommets.
08 aoűt 2005 : Accident après une reprĂ©sentation de la FlĂ»te Ă Salzbourg Le quotidien Der Standard reportait en milieu de semaine dernière un accident survenu quelques dizaines de minutes après la fin de la deuxième reprĂ©sentation de la FlĂ»te enchantĂ©e au Grosses Festspielhaus de Salzbourg mardi 2 aoĂ»t dernier. Alors que des techniciens dĂ©montaient les dĂ©cors, un pan de cinq mètres sur cinq s'est effondrĂ© sur eux. Les cinq hommes, lĂ©gèrement blessĂ©s, ont Ă©tĂ© rapidement pris en charge par les secours, et sont hors de danger.
03 aoűt 2005 : Edition officielle du Ring de Bayreuth 1956 chez Orfeo Le directeur du festival de Bayreuth, Wolfgang Wagner, petit fils du compositeur Richard Wagner, supervise depuis deux ans une Ă©dition officielle des archives du festival (depuis sa rĂ©ouverture en 1951) par le label discographique Orfeo, afin d'enrayer les multiples Ă©ditions pirates qui pullulent depuis une trentaine d'annĂ©es, dans des conditions techniques souvent prĂ©caires. Après le Tristan de Karajan 1952 et le Tannhäuser de Cluytens 1955, jalons essentiels de l'interprĂ©tation wagnĂ©rienne qui ont tous deux reçu tous les lauriers de la presse, Wolfgang Wagner avait Ă coeur une Ă©dition d'un Ring du Nouveau Bayreuth. Alors que l'on aurait pu s'attendre Ă celui de Krauss 1953 (peut-ĂŞtre le plus gĂ©nial de tous) ou Ă celui de Knappertsbusch 1958 (le plus abouti du spĂ©cialiste de Parsifal), le choix du directeur du festival s'est portĂ©, Ă la surprise gĂ©nĂ©rale, sur le Ring de Knappertsbusch 1956. Reste Ă savoir si dans les excellentes restitutions Orfeo, cet Anneau assez peu prisĂ© trouvera une seconde vie et un public qui s'est plutĂ´t jusque lĂ tournĂ© vers les rĂ©alisations sus-citĂ©es.
|