18 décembre 2017 : Éric Quilleré à la tête du Ballet de Bordeaux Premier Danseur de l’Opéra de Paris en 1991, il avait été choisi par Charles Jude comme maître de ballet lorsque ce dernier prit la tête du Ballet de Bordeaux. Depuis Février 2017, Eric Quilleré était en outre directeur adjoint de la compagnie. À l’Opéra, sa très brillante technique lui permit d’aborder tous les répertoires, aussi bien classique que contemporain. Eric Quilleré avait aussi été choisi comme Étoile pour le Ballet de Nancy et de Lorraine par Pierre Lacotte et fut conseiller artistique du Miami City Ballet jusqu’en 2003, date à laquelle il rejoignit le Ballet de Bordeaux à la demande de Charles Jude. Ce dernier venant de partir à la retraite, Marc Minkowski, directeur artistique de l’Opéra de Bordeaux, l’a proposé comme nouveau directeur, nomination confirmée par Laurence Dessertine, présidente du Conseil d’Administration de l’établissement. Cette nomination apparaît parfaitement justifiée après un parcours sans faute aussi riche en expérience. Parmi les intentions d’Éric Quilleré figure un partenariat structurel avec l’Opéra national de Paris.
29 novembre 2017 : Un concours de piano unique en son genre Dans le Grand Amphi d’Assas comble, la finale du Vingt-huitième Concours International de piano des grands amateurs a comblé un public fidèle et passionné, d’autant qu’il ajoute son Prix du public au Prix du jury, évidemment le plus important, attribué par les musiciens professionnels qui ont suivi éliminatoires et demi-finales, et au Prix de la presse. Des cent candidats venus de tous les pays, les cinq finalistes ont présenté des programmes dont l’interprétation d’un niveau remarquable, souvent proche d’un certain professionnalisme, rendait la diversité d’autant plus attachante. Et qu’il est aimable d’entendre un professeur de mathématiques à la Westminster School de Cambridge, William Galton, un agent immobilier à Tel-Aviv, Eric Rouach, un avocat général à la Cour d’Assises-Cour d’Appel de Paris, Julien Eyraud, un étudiant en quatrième année de médecine, Jean-Roch Le Henaff, un ingénieur informatique chez Google, Zach Weiner, s’investir, s’engager et réussir aussi bien parallèlement à leur profession (CH).
22 novembre 2017 : Disparition de Dmitri Hvorostovsky Le baryton russe Dmitri Hvorostovsky, qui se battait depuis deux ans contre une tumeur au cerveau est mort ce matin, chez lui à Londres dans son sommeil, à l'âge de 55 ans. Cliquez ici pour lire l'hommage de Gérard Mannoni.
17 septembre 2017 : Ben Glassberg lauréat du Concours de Besançon À l’issue d’une semaine d’épreuves, c’est le Britannique Ben Glassberg (23 ans) qui a remporté le Grand Prix du 55e Concours de Jeunes Chefs d’Orchestre de Besançon, présidé par Leonard Slatkin. Il était opposé en finale au Russe Ivan Demidov (26 ans) et au Français Jordan Gudefin (28 ans). Au programme des dernières épreuves, un filage façon concert de quarante minutes de la création du Jardin étoilé de Philippe Hersant, de Nuages et Fêtes issus des Nocturnes de Debussy, et l’ouverture de la Chauve-Souris de Johann Strauss, sans doute la partition la plus redoutable de tout le concours par la maîtrise du rubato qu’exige ce type de musique viennoise faussement facile. Ben Glassberg a également remporté le Coup de cœur du public et le Coup de cœur de l’orchestre décerné par l’Orchestre national de Lyon qui officiait depuis les demi-finales. Le Britannique remporte la somme de 12 000 euros et des engagements auprès d’une vingtaine d’orchestres partenaires du Festival de Besançon, dont le National de Lyon, l’Orchestre Victor-Hugo, l’Orchestre symphonique de Prague ou le London Philharmonic. Le Concours de Jeunes Chefs d’Orchestre de Besançon (CJCO), bisannuel, reste la plus prestigieuse compétition du genre au monde, et la plus complète, incluant de plus en plus tôt dans les épreuves les disciplines du concerto, de l’oratorio, de l’opéra et de la création contemporaine.
05 juillet 2017 : Nicolas Le Riche au Ballet Royal de Suède Il avait été, comme Laurent Hilaire, l’un des candidats les plus évidents à la succession de Brigitte Lefèvre au Ballet de l’Opéra de Paris et pourtant écarté au bénéfice de l‘éphémère Benjamin Millepied. Nicolas Le Riche, Étoile retraitée depuis 2014, vient d’être nommé à la tête du Ballet Royal de Suède. Remarquable danseur au physique impressionnant par sa puissance, aussi à l’aise dans le répertoire le plus classique que dans le plus contemporain, très bon chorégraphe à ses heures – on lui doit en particulier une beau Caligula – Le Riche avait fondé et dirigeait l’Atelier de l’art chorégraphique du Théâtre des Champs-Élysées nommé Le Laac. Le voici donc à juste titre à la tête de l’une des plus importantes compagnies actuelles. Rendons grâce aux Suédois d’avoir réparé l’injustice de Paris. Après Manuel Legris directeur du Ballet de l’Opéra de Vienne, Laurent Hilaire de celui du Théâtre Stanislavski à Moscou, Eleonora Abbagnato à la tête du Ballet de l’Opéra de Rome, José Martinez à celle du Ballet national d’Espagne, sans compter Kader Belarbi au Ballet de l’Opéra de Toulouse, Charles Jude à celui de Bordeaux, Eric Vu An à celui de Nice, Bruno Bouché à celui de l’Opéra du Rhin, et maintenant Aurélie Dupont en charge à Paris, Étoiles et danseurs de l’Opéra national de Paris sont à l’évidence appréciés à leur réelle et grande valeur par de très nombreuses compagnie de première importance. C’est une reconnaissance de l’excellence permanente de l’école de danse française et de l’enseignement donné à l’École de l’Opéra par laquelle ils sont tous passés.
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