16 février 2005 : Disparition du chef d'orchestre suédois Sixten Ehrling Le chef d'orchestre suédois Sixten Ehrling, qui avait dirigé l'Opéra royal de Stockholm pendant son âge d'or des années 1950, est mort dimanche 12 février dernier à New York, à l'âge de 86 ans. Né à Malmö en 1918, Ehrling obtient très jeune ses diplômes de piano et de violon de l'Académie royale de musique de Stockholm. Après avoir été assistant suite à l'obtention d'une bourse à l'Opéra royal de Suède à la fin des années 1930, il rejoint l'Opéra de Dresde où il assiste Karl Böhm. Après la guerre, il retourne en Suède pour diriger notamment à l'Opéra suédois, fonction à laquelle il mettra fin en 1960 suite à des différents avec les musiciens sur ses méthodes de travail jugés trop autocratiques. Il préfère alors partir pour les Etats-Unis, où il prend en 1963 la suite de Paul Paray à la tête de l'Orchestre symphonique de Detroit, avec lequel il donnera pas moins de 722 concerts sur une période de dix ans. Il part alors en 1973 pour New York où il enseignera désormais à la Juilliard School. Sixten Ehrling était particulièrement connu pour ses connaissances encyclopédiques sur la musique et son très fort caractère. Il avait dirigé son dernier concert en Suède en 2004.
16 février 2005 : Un chef de police réveillé en pleine nuit par un piano Aujourd'hui même, l'Associated Press rapportait que le chef de la police de New Riegel dans l'Ohio (Etats-Unis) a été réveillé en pleine nuit par un jeune homme jouant du Beethoven sur son piano. Steve Swartmiller a aussitôt sorti son revolver pour gagner en toute sécurité la pièce d'où venait la musique, et y a trouvé un adolescent ivre de dix-neuf ans assis au clavier. Le jeune homme en question a expliqué à la police qu'il recherchait la maison d'un ami quand il avait malencontreusement pénétré dans la demeure du chef de la police. Il a été inculpé pour état d'ivresse en dessous de l'âge légal et cambriolage. Le chef Swartmiller a toutefois précisé que l'adolescent jouait « parfaitement Beethoven ». La consommation d'alcool ne nuirait donc pas forcément à l'interprétation pianistique beethovénienne. Mais malgré tout, pour le jeune Américain, boire ou jouer Beethoven, il faudra choisir !
11 février 2005 : Décès du pianiste Lazar Berman On a appris en milieu de semaine par son agent la mort du pianiste russe Lazar Berman, à l'âge de 74 ans. Le musicien a succombé à une attaque cardiaque le dimanche 6 février à Florence en Italie, où il vivait depuis 1995. Né à Léningrad en ex-Union soviétique, Berman a pris ses premières leçons auprès de sa mère, avant de suivre la classe d'Alexander Goldenweiser au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou. A l'âge de dix ans, il se produisait en concert avec le Philharmonique de Moscou, mais sa carrière internationale n'a débuté que dans les années 1970, quand le gouvernement soviétique lui a permis de jouer à l'étranger. Son enregistrement des Etudes d'exécution transcendante de Liszt avait obtenu en 1977 le Prix Franz Liszt. De même, son enregistrement des Années de Pèlerinage du même Liszt a toujours fait office de référence discographique.
09 février 2005 : Deux prises de rôle pour Vincent Le Texier Le baryton français élargit progressivement son répertoire, abordant des rôles de plus en plus amples. Ainsi, il sera Philippe II du verdien Don Carlo à l'Opéra de Tours (on surveillera aussi l'Elisabeth d'Anne-Marguerite Werster et l'Eboli probablement sonore de Nona Javakhidze) sous la direction Jean-Yves Ossonce, du 23 février au 1er mars. Peu après, ce sera Jokanaan de la Salome de Strauss mais en français ! Ce sera à l'Esplanade de Saint-Etienne les 3, 5 et 8 avril, puis à l'Opéra de Nice du 20 au 26 mai (avec la Salomé de Barbara Ducret). Rappelons que Vincent Le Texier a été, au dernier Festival de Radio France et Montpellier, le Iokanaan dans la Salomé du français Mariotte. Souhaitons tout le succès possible à cet artiste passionnant.
07 février 2005 : Dutilleux vainqueur du Siemens Music Prize Le compositeur français Henri Dutilleux a remporté le prestigieux prix international Ernst von Siemens, comme l'a annoncé la fondation Siemens le 28 janvier dernier. Né à Angers en 1916, Dutilleux a fait partie des « grandes individualités de la musique contemporaine française, aux côtés de ses compatriotes Olivier Messiaen et Pierre, vainqueurs eux aussi du prix Siemens » selon les mots du jury. La cérémonie de remise du prix, d'une valeur de 150 000 euros, aura lieu à Munich le 3 juin prochain.
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