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LES BREVES
19 mars 2024

19 novembre 2003 : Eté de vaches maigres à Salzbourg
Le festival de Salzbourg a officiellement annoncé hier le programme de son édition 2004, dont les grandes lignes avaient déjà été présentées à la presse à la toute fin du mois d'août. Et force est de constater que le cru 2004 apparaît bien pâle. Ainsi, seulement quatre nouvelles productions d'opéra verront le jour – contre 6 du temps de Mortier : Così fan Tutte mis en scène par le couple Karl-Ernst et Ursel Hermann et dirigé par Philippe Jordan ; le Chevalier à la Rose mis en scène par Robert Carsen et dirigé par Semyon Bychkov en alternance avec Peter Schneider – on est loin des fous espoirs suscités par la rumeur selon laquelle Carlos Kleiber était sur la liste des chefs potentiels ; Die Tote Stadt mis en scène par Willy Decker et dirigé par Donald Runnicles ; et le Roi Arthur de Purcell mis en scène par Jürgen Flimm et dirigé par Harnoncourt à la tête de son Concentus Musicus.

En outre, le festival proposera aussi une reprise du très controversé Enlèvement au Sérail de cet été avec un chef et une distribution partiellement renouvelés, ainsi que deux opéras en version de concert : Guerre et Paix avec Gergiev et ses troupes du Mariinski, et Les Capulets et les Montaigus de Bellini avec Ivor Bolton et la nouvelle égérie de Salzbourg, la Russe Anna Netrebko. Au niveau symphonique, même grisaille concernant les cinq concerts du Philharmonique de Vienne, dont n'émerge qu'une alléchante 5e symphonie de Mahler avec Eschenbach, et hormis les habituels Berliner Philharmoniker qui proposeront une 9e de Beethoven avec Rattle, peu d'événements musicaux en perspective.

Heureusement, les amateurs de grandes stars de l'instrument et de Liederabende seront satisfaits, et le festival affichera des concerts de personnalités comme Maurizio Pollini, Alfred Brendel, Cecilia Bartoli, Violeta Urmana, Waltraud Meier ou Thomas Quasthoff. On sait que depuis l'accession du FPÖ à la tête du gouvernement autrichien, les sommes allouées à la culture ont fondu comme neige au soleil au pays de Sissi, et on sait aussi que le directeur du festival Peter Ruzicka se serre la ceinture temporairement pour préparer le 250e anniversaire de la naissance du divin Mozart en 2006, où Salzbourg proposera l'intégralité des oeuvres lyriques du compositeur, mais on ne peut s'empêcher de penser que le festival de Salzbourg n'est plus ce qu'il était.


12 novembre 2003 : La musique classique gonflerait la note au restaurant
Selon une dépêche de l'AFP, les clients d'un restaurant dépenseraient plus lorsqu'il y a de la musique classique en fond musical, comme le révèle une enquête menée par des chercheurs de l'université de Leicester en Angleterre.

Selon cette étude, diffuser du Bach ou du Mozart lors du repas donne aux
consommateurs l'impression d'être plus aisés et donc plus enclins à dépenser. Au contraire, l'addition se révèle beaucoup moins salée si l'on écoute de la variété en mangeant ou s'il n'y a pas du tout de musique de fond.

Les tests ont été menés sur trois semaines dans un même restaurant, le
Softleys à Market Bosworth, près de Leicester. Il a été constaté que lorsque
les clients entendent de douces mélodies de musique classique, ils dépensent
environ 24 livres (environ 34 euros) par repas. Si on leur passe de la pop ils ne mangent que pour 22 livres (un peu plus de 31 euros). Le total de l'addition descend à une moyenne de 21,70 livres (environ 31,8 euros) par personne quand il n'y a aucune musique de fond.

Le professeur Adrian North, conférencier en psychologie à l'université de
Leicester, a expliqué cette différence par le fait que chaque type de musique a des connotations particulières. "Lorsque vous entendez de la musique classique cela vous amène à l'esprit des notions de raffinement, d'abondance et de richesse qui vous font sentir plus snob", a-t-il dit.

Selon lui, les gens sont plus tentés de prendre un dessert et un café quand ils entendent de la musique classique. Dès lors, les restaurateurs réfléchiront à deux fois avant de choisir la musique d'ambiance qui accompagne leurs plats, comme l'a suggéré James Davis, propriétaire du Softleys. "Parfois on passe la musique qui nous plaît plutôt que ce qui pourrait plaire à nos clients et je pense que cette enquête va complètement affecter nos futurs choix musicaux". Une vraie révolution dans le monde de la restauration, au point que TF1 a daigné en parler dans son JT.


31 octobre 2003 : Disparition du ténor italien Franco Corelli
L'un des plus célèbres ténors du XXe siècle, l'Italien Franco Corelli, est mort avant-hier dans un hôpital milanais, à l'âge de 82 ans. Dans une déclaration téléphonique à l'Associated Press, le ténor Carlo Bergonzi a déploré « la perte d'un des plus grands ténors du monde, l'un des plus grands du siècle, le plus sérieux de la profession et un grand interprète qui a fait de nombreux sacrifices pour sa carrière. » Le ténor avait été admis à l'hôpital à la fin du mois d'août suite à une attaque cérébrale. Né le 8 avril 1921, Corelli fait ses débuts à Spoleto dans Don José de Carmen. Il ouvre la saison 1954 de La Scala avec Maria Callas dans La Vestale de Spontini. A partir 1957, il est considéré comme l'un des meilleurs ténors spinto, après avoir remporté un triomphe dans Cavaradossi de Tosca. Il fait de fréquentes apparition au Met, où il chantera pas moins de 368 fois, jusqu'en 1975. Doté d'un physique à la musculature d'athlète, d'une constitution solide, d'un timbre clair et solaire, d'un aigu facile et puissant, Corelli était prédestiné aux grands Verdi, Puccini ainsi qu'aux véristes italiens. Il avait pris sa retraite en 1976. Il laisse derrière lui un important legs discographique dans toutes les incarnations qui avaient fait son succès à la scène.


28 octobre 2003 : Neeme Järvi au NJSO à compter de 2005
Le chef d'orchestre américano-estonien Neeme Järvi, âgé de 66 ans, actuel directeur musical du Detroit Symphony Orchestra (DSO) a été nommé directeur musical du New Jersey Symphony Orchestra (NJSO). Cependant, le chef d'orchestre ne quittera ses fonctions à Detroit qu'à l'issue de la saison 2004-2005. Le NJSO était sans directeur musical depuis le départ de Zdenek Macal en 2001. D'ici septembre 2005, Järvi sera principal chef invité du NJSO.


25 octobre 2003 : Almodóvar invité à mettre en scène Mozart à La Scala
Selon The Observer, le réalisateur espagnol Pedro Almodóvar aurait été contacté par La Scala pour mettre en scène un opéra de Mozart en 2006, pour le 250e anniversaire de la naissance du prodige de Salzbourg. Il s'agirait de Così fan tutte. Selon Riccardo Muti, la venue du cinéaste espagnol pourrait entraîner celle d'une plus large audience dans les murs de La Scala. Almodóvar s'est déclaré fort intéressé par le projet, et aurait déjà entamé des pourparlers.

 
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