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LES BREVES
19 mars 2024

02 avril 2017 : Luxueuses reprises Ă  Munich
L’une des saisons lyriques les plus attendues, celle de l’Opéra de Munich, où le couple phare du moment, Kaufmann-Harteros, et l’astre de la direction Kirill Petrenko est en poste, vient d’être dévoilée. Dirigée par Nikolaus Bachler, la grande maison bavaroise ne présente cette saison que six créations, et décale son budget vers de nombreuses et très luxueuses reprises, dont celle du Ring, avec deux fois chaque opéra à la suite en janvier-février, laissant apparaître Nina Stemme, Anja Kampe ou Wolfgang Koch, puis à l’été un cycle complet avec l’apparition de Kaufmann dans la Walkyrie. La première nouvelle production sera les Noces de Figaro en octobre, dans une mise en scène de Christof Loy, puis en décembre le Triptyque de Puccini, dirigé par le maître des lieux, avec entre autres. Les Vêpres siciliennes en français suivront, production Nunes et en fosse Meier Wellber, puis une prometteuse De la maison des morts par Frank Castorf, dirigée par Simone Young. Un nouveau Parsifal créera la surprise en juin, dans une nouvelle production de Pierre Audi, non plus avec Kapoor comme à Amsterdam, mais avec Georg Baselitz pour les décors, et à nouveau Kirill Petrenko en fosse. Citons enfin parmi quatre opéras de Strauss, six de Verdi, six de Wagner ou quatre de Rossini et Donizetti, un retour des nouvelles productions de Lady Macbeth et des Stigmatisés créées cette saison.


31 mars 2017 : 2017-2018 à l’Opéra de Lyon
Pendant le festival Mémoires de la seconde moitié du mois de mars, l’Opéra de Lyon a dévoilé sa saison prochaine. Les guerres, les rois, les oppresseurs et les oppressés seront au cœur de la nouvelle saison concoctée par Serge Dorny. Dès le 9 octobre, le War Requiem de Britten sera proposé dans une version mise en scène par Yoshi Oida, sous la baguette du nouveau directeur musical Daniele Rustioni. En novembre, une reprise de la production de 2010 de Mozart et Salieri de Rimski-Korsakov préludera à une Cenerentola sous la houlette d’un Stefan Herheim qui se fera une joie de dynamiter le conte de Cendrillon pendant les fêtes de fin de d’année. En janvier, Richard Brunel mettra en scène le rare Cercle de craie de Zemlinski, un événement à ne pas rater. En mars, ce sera le tour du festival de printemps consacré en 2018 à Verdi, avec une reprise de Macbeth selon Ivo van Hove, en alternance avec une vraie curiosité, Don Carlos, en français, dans la version de la création de 1867, dans la mise en scène du cinéaste Christophe Honoré, un habitué de la maison après ses Carmélites et son Pelléas, et la baguette qu’on espère toujours aussi électrique de Rustioni. Pour compléter ces deux Verdi scéniques, une unique version de concert d’Attila, donnée déjà préalablement en novembre 2017. Enfin, avant un Don Giovanni à cheval sur les vacances d’été, confié à David Marton, à l’approche de la fin de saison, une création avec GerMANIA d’Alexander Raskatov, qui complète un panorama toujours témoin de la grande vitalité de l’Opéra de Lyon, qui reste l’une des scènes les plus attractives d’Europe.


28 mars 2017 : Très riche saison pour la Philharmonie
La prochaine saison de la Philharmonie de Paris offrira un très large choix de musique instrumentale et notamment de musique symphonique. Dès le 2 septembre, les Berliner et Simon Rattle ouvriront les hostilités avec un concert Chostakovitch et la Création de Haydn. Barenboïm sera présent dès le week-end suivant pour clôturer son cycle Bruckner. Retour le 22 septembre de Rattle pour trois ballets de Stravinski, cette fois avec le London Symphony, également présent en décembre avec le pianiste Krystian Zimerman, puis pour deux concerts de musique de films, avant un retour avec Gardiner dans Schumann en mars 2018. Thomas Hengelbrock viendra avec sa NDR Elbphilharmonie pour Rihm et la Titan, reprise par François-Xavier Roth et les Siècles, et en fin de saison par Daniele Gatti et le Concertgebouw d’Amsterdam, auparavant prévu dans Bruch et Chostakovitch sous la baguette de Semyon Bychkov. Le Gewandhaus de Leipzig apparaîtra à trois reprises, en octobre pour deux concerts sous la direction de son chef tutélaire, Herbert Blomstedt, puis pour une première visite avec son nouveau directeur musical, Andris Nelsons, avec une Symphonie Pathétique qui résonnera régulièrement dans les murs la prochaine saison. L’ancien chef de Leipzig Riccardo Chailly viendra, lui, à deux reprises avec son orchestre de la Scala, notamment pour le Requiem de Verdi. Enfin citons chez les Américains Welser-Möst dans une Tragique de Mahler avec Cleveland, et Dudamel avec Los Angeles pour Chostakovitch, Varèse, Salonen ou Bernstein. Les orchestres français ne seront pas en reste, notamment l’Orchestre national de Lille d’Alexandre Bloch et l’Orchestre national de Lyon de Leonard Slatkin. Côté musique ancienne, on trouvera sept concerts de cantates de Bach par Raphaël Pichon et une trilogie Monteverdi avec John Eliot Gardiner. William Christie et les Arts Flo seront présents à trois reprises, ainsi que Jordi Savall dans le Messie et surtout pour les Rameaux avec une inédite recomposition de la Passion selon saint Marc. Dans le grand romantisme, Valery Gergiev dirigera les deux premiers opéras du Ring. Nina Stemme fera son apparition française dans Elektra, aux côtés de Waltraud Meier et Matthias Goerne, dirigés par Mikko Franck. Les grands récitals ne manqueront pas à l’appel : Pollini, Trifonov, Freire, Lupu, Perahia, Schiff ou Pletnev pour les pianistes, Diana Damrau seule puis avec Jonas Kaufmann dans l’Italianisches Liederbuch de Wolf pour les voix. En janvier aura lieu la biennale de quatuors, avec pour point d’orgue le concert des Borodine dans le dernier de Chostakovitch.


21 mars 2017 : Décès de la chorégraphe Trisha Brown
Grande personnalité de la post-modern dance américaine et créatrice de plusieurs pièces pour le Ballet de l’Opéra national de Paris, la chorégraphe Trisha Brown est décédée vendredi 18 mars à San Antonio, Texas. Initiée à la technique Graham, puis élève de Cunningham et de Robert Dunn, elle avait fondé en 1962 le Judson Dance Theater, mouvement minimaliste d’avant-garde regroupant danseurs, peintres, musiciens et chorégraphes. Ce fut une vraie révolution dans le monde du spectacle, elle-même se livrant aux expériences les plus extrêmes comme ses danses gravitationnelles explorant les murs des gratte-ciels de New York. En 1970, elle créa sa propre compagnie. Ses premières œuvres étaient dans le silence, sans effets de costumes et de lumières. À partir de 1990, elle s’intéressa à la musique. Elle était aussi une plasticienne reconnue. Entre 1996 et 2011, elle a créé une centaine d’œuvres chorégraphiques dont certaines sont au répertoire des plus grandes compagnies internationales.


13 mars 2017 : Disparition du grand wagnérien Kurt Moll
Emblématique des trente dernières années du XXe siècle, la basse Kurt Moll vient de disparaître le 5 mars à Cologne (Allemagne) à l’âge de 78 ans. Né le 11 avril 1938 à Buir, dans la même région rhénane, Kurt Moll avait un répertoire qui tournait essentiellement autour de la musique germanique, et notamment Wagner et Strauss, malgré quelques incursions verdiennes ou mozartiennes. Nombre de ses incarnations au disque demeurent des références, comme Osmin de l’Enlèvement au sérail avec Böhm puis Solti, le Sarastro si chantant de la Flûte enchantée avec Sawallisch ou Colin Davis. Quant au Baron Ochs du Chevalier à la rose en vidéo par deux fois avec Carlos Kleiber, et notamment son do grave si sonore lorsqu’il prend congé de la Maréchale, ils ont marqué à jamais leur empreinte sur un emploi caractérisé par une diction gourmande du savoureux dialecte viennois. Son timbre si particulier, très grave mais velouté, plein de douceur, qui le tenait à distance de la plupart des rôles de méchants, son léger vibrato, un peu serré, loin des sirènes hurlantes de tant de basses wagnériennes, ont charmé jusqu’à des personnalités aussi dissemblables que Nikolaus Harnoncourt et Herbert von Karajan. Ce dernier l’a d’ailleurs inclus dans nombre de ses enregistrements, dont le rôle de Daland dans le Vaisseau fantôme, ainsi que le mythique Gurnemanz de son Parsifal. Il fut également le roi Marke de Tristan pour Carlos Kleiber. Il avait tiré sa révérence avec humilité à l’été 2006 au festival de Munich, en incarnant une ultime fois le tout petit rôle du Veilleur de nuit dans les Maîtres chanteurs de Wagner, à l’image d’une carrière sans médiatisation outrancière, tout entière dédiée à la musique pendant quelque quarante-sept années.

 
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