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LES BREVES
26 mars 2023

19 décembre 2016 : Laurent Hilaire Ă  Moscou
Nommé fin novembre, l’Étoile de l’Opéra de Paris Laurent Hilaire prendra le 1er janvier le poste de directeur de la danse du Théâtre Nemorovitch Dentchanko à Moscou. Danseur emblématique de la génération Noureev, puis maître de ballet associé à la direction de la danse lors des ultimes années Lefèvre, Hilaire fut longtemps considéré comme le plus apte à succéder à la directrice mais Stéphane Lissner lui préféra Benjamin Millepied, avec le résultat que l’on sait. Théâtre d’Art très réputé de Moscou, associé aux noms de deux grands hommes de théâtre, l’institution créée en 1941 abrite la troisième compagnie de danse de Russie, après celles du Bolchoï et du Kirov. Le bâtiment a accueilli en 1934 la création de Lady Macbeth de Mzensk de Chostakovitch. Laurent Hilaire, qui mérite parfaitement une nomination aussi prestigieuse, est en outre le premier Français à la tête d’une compagnie russe depuis Marius Petipa. Sa nomination est l’occasion de rappeler que nombre d’Étoiles de l’Opéra de Paris sont sur d’importants postes de direction en France et de par le monde : Manuel Legris au Ballet de l’Opéra de Vienne, José Martinez au Ballet national d’Espagne, Aurélie Dupont au Ballet de l’Opéra national de Paris, Eleonora Abbagnato au Ballet de l’Opéra de Rome, Kader Belarbi au Ballet national de Toulouse, Charles Judes à celui de Bordeaux. Ajoutons qu’Eric Vu-An, ancien Sujet dans la compagnie, dirige le ballet de Nice et que Bruno Bouché, également Sujet, va prendre la tête du Ballet du Rhin. Un palmarès qui en dit long sur le niveau permanent de la compagnie de l’Opéra national de Paris et sur le prestige de ses danseurs.


15 novembre 2016 : Critique livre : Agnès Letestu, danse Étoile
Danseuse Étoile
Propos sur la danse
Agnès Letestu
Avec Gérard Mannoni

Ces apparitions miraculeuses le temps d’un spectacle, Agnès Letestu nous invite à pénétrer les secrets de l’amour, du travail, du métier qui les sous-tendent. Écrit en collaboration avec notre confrère Gérard Mannoni, critique lui-même passionné par un art dont il suit les productions et les interprètes depuis plus de quarante ans, ce témoignage sur la puissance d’une vocation et le prix de son engagement captive. Commencé à l’École de danse au Palais Garnier, le parcours de la danseuse Étoile nous visualise coulisses et scène d’un Opéra où les spectacles de légende se succèdent depuis des générations. Comment elle y participe à son tour, ses créations, ses prises de rôle célèbres dans le monde entier sont évoquées avec la simplicité d’une artiste qui cherche à toujours mieux transcender ses rôles. Partenaires et Corps de ballet complices, chorégraphes, musique et chefs d’orchestre, tous et chacun essentiels, diversité des professeurs, répertoire classique et audaces contemporaines, dont parfois la simultanéité et les spécificités différentes soulèvent des risques physiques, présence du public, références et inspiration s’animent en évocations exaltantes. Agnès Letestu les accompagne d’une humanité qui découvre l’exigence quotidienne et implacable de leur chemin. Les défis d’une technique sidérante, les détails sur les bonnes ou mauvaises positions, les pointes, les placements, les douleurs inéluctables, les multitudes de rythmes, l’âme des mouvements, la mémoire du corps et sa priorité absolue tissent rêves et réalités, mystères et beautés de cet art de la danse, humblement, courageusement et fièrement élitiste pour le plus grand bonheur de ses spectateurs. (CH)


07 novembre 2016 : Disparition du pianiste Zoltán Kocsis
Le pianiste hongrois Zoltán Kocsis, qui avait subi une opération cardiaque en 2012, est mort dimanche 6 novembre à Budapest, à l’âge de 64 ans, des suites d’une longue maladie, comme l’a annoncé l’agence nationale de presse MTI. Né le 30 mai 1952 dans la capitale hongroise, Kocsis remporte le prix Beethoven de la radio hongroise à l’âge de 18 ans, avant d’effectuer sa première tournée américaine, puis de rafler d’abord le prix Liszt en 1973, puis en 1978 le prix Kossuth, la plus prestigieuse des récompenses pour un artiste dans son pays natal. Soliste international pendant plus de trente-cinq ans, il était l’un des interprètes d’exception de la musique de son compatriote Béla Bartók mais aussi de Schubert et de Mozart, sans oublier la musique française. Depuis une trentaine d’années, après avoir servi le répertoire contemporain, il s’était mis lui-même à la composition. Le chef d’orchestre Iván Fischer, avec qui il avait fondé l’Orchestre du festival de Budapest en 1983, déplore la disparition d’un "géant de la musique". Maestro lui-même, Kocsis était directeur de l’Orchestre philharmonique national hongrois depuis 1997, et enseignait depuis quarante ans à la célèbre Académie Franz Liszt.


20 octobre 2016 : Yvette Chauviré est morte
La danseuse française Yvette Chauviré, personnalité majeure du monde de la danse au XXe siècle, née à Paris le 22 avril 1917, est morte hier, mercredi 19 octobre, à l’âge de 99 ans. Cliquez ici pour lire la chronique de Gérard Mannoni.


03 octobre 2016 : Disparition de Sir Neville Marriner
Le chef d’orchestre et violoniste britannique Sir Neville Marriner, qui avait fêté ses 92 ans le 15 avril, est mort "paisiblement" dans la nuit de samedi à dimanche. Né à Lincoln en 1924, il avait étudié au Royal College of Music de Londres puis au Conservatoire de Paris, avant de devenir chambriste, puis violoniste du rang d’abord au Philharmonia Orchestra et second violon du London Symphony. Élève de Pierre Monteux aux États-Unis, il ne tardera pas à former dans son Angleterre natale d’abord le Jacobean Ensemble puis en 1958 l’orchestre de chambre le plus connu du monde dont il était encore président d’honneur à vie, l’Academy of Saint-Martin-in-the-Fields, avec lequel il explorera pendant presque soixante ans bien au-delà des musiques baroque et classique qui étaient son fond de répertoire. Anobli en 1985, il défendait la pratique de la musique ancienne sur instruments modernes, et restera dans l’histoire comme le chef de la bande son du film Amadeus de Milos Forman (1984), où sa connaissance aiguë du style mozartien a fait des merveilles. Il avait déclaré il y a quelques années regretter d’être tant sollicité à son grand âge alors qu’il peinait à trouver des engagements lorsqu’il avait trente ans. Il dirigeait encore deux Mozart-Matineen à Salzbourg fin août, et devait s’embarquer pour une tournée avec l’Academy of Saint-Martin-in-the-Fields cette semaine.

 
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