14 septembre 2016 : L’Opéra Comique présente sa saison 2017 Fermé depuis la mi-2015, l’Opéra Comique propose une nouvelle programmation à partir de février 2017… en débutant par un premier spectacle au Théâtre du Châtelet ! Fantasio d’Offenbach, mis en scène par Thomas Jolly, ouvrira donc la saison, ou plutôt l’année puisque le programme faisant la part belle au répertoire français est présenté jusqu’à décembre. La salle Favart ne sera rouverte au public qu’à partir du 16 mars pour le deuxième opéra de la saison, une œuvre contemporaine de Violetta Cruz créée deux semaines plus tôt à Compiègne. Viendront ensuite Alcione de Marin Marais dirigé par Jordi Savall, puis une rareté de Saint-Saëns, le Timbre d’Argent, sous la baguette de François-Xavier Roth. Cliquez ici pour découvrir la saison 2017 de l’Opéra Comique.
08 septembre 2016 : Johan Botha est mort Le ténor Johan Botha, l’une des plus magnifiques voix du circuit international, s’est éteint ce jeudi 8 septembre à Vienne, à l’âge de 51 ans. Né le 19 août 1965 à Rustenburg, en Afrique du Sud, il fit ses débuts dans son pays natal en 1989, avant d’accéder aux scènes européennes par l’entremise du chef de chœur Norbert Balatsch. Déjà très connu outre-Rhin, il se produit dès 1993 à l’Opéra de Paris, dans Pinkerton de Madame Butterfly. Au tournant des années 2000, il chante sur les plus grandes scènes, du Metropolitan Opera de New York à l’Opéra de Vienne, de Covent Garden à la Scala de Milan, en passant par le festival de Salzbourg. En 2010, il avait fait ses débuts à Bayreuth en Siegmund, rôle qu’il reprendra sur la Colline entre 2013 et 2015. Depuis 1990, il vivait à Vienne, où il reçut le titre convoité de Kammersänger en 2003, et où il considérait la Staatsoper comme la scène la plus chère à son cœur. Malgré une amélioration assez récente de sa santé, il a succombé au cancer contre lequel il se battait depuis plusieurs mois. Il laisse l’image d’un chanteur exceptionnellement doué, jamais très à l’aise en scène mais d’une facilité vocale déconcertante, appuyée sur un souffle parfaitement maîtrisé et un instrument exceptionnellement homogène comme on n’en rencontre plus guère à notre époque.
15 juillet 2016 : Bruno Bouché au Ballet du Rhin Bruno Bouché, Sujet dans le Corps de ballet de l’Opéra national de Paris, vient d’être nommé directeur artistique du Ballet de l’Opéra national du Rhin, l’une des meilleures compagnies françaises. Il sera directeur désigné dès le 1er septembre 2016 et succédera effectivement à Ivan Cavalleri le 1er septembre 2017. Entré à l’École de Danse de l’Opéra national de Paris en 1988, puis dans le Corps de ballet en 1996, il est passé Coryphée en 1999 et Sujet en 2003. Excellent danseur noble classique, il fut aussi vite choisi par des chorégraphes comme Pina Bausch ou Angelin Preljocaj pour ses qualités d’interprète contemporain. Directeur artistique d’Incidences chorégraphiques, groupe qui présente ses propres créations et celles d’autres danseurs de l’Opéra ainsi que des pièces purement classiques, il a été aussi choisi par Benjamin Millepied parmi les jeunes chorégraphes devant participer à l’Académie de danse pour laquelle il a déjà présenté plusieurs pièces avec succès. Bruno Bouché est un beau danseur, un bon chorégraphe et il a fait ses preuves comme organisateur également. C’est un excellent choix pour diriger cette importante compagnie.
12 juillet 2016 : Pierre Audi nommé à Aix C’est Pierre Audi, directeur du Dutch National Opera d’Amsterdam qui succédera pour cinq ans à dater du 1er septembre 2018 à l’actuel directeur général du Festival d’Aix-en-Provence Bernard Foccroulle. Il sera Directeur délégué à partir du 1er septembre 2016. Depuis vingt-huit ans à la tête de la grande institution des Pays-Bas, Pierre Audi s’y est distingué par une politique artistique audacieuse couronnée par de nombreux succès. Plusieurs spectacles de l’Opéra d’Amsterdam comme le Rossignol et autres fables, Written on Skin et Ariodante ont déjà été coproduits avec le Festival d’Aix-en-Provence.
05 juillet 2016 : Andris Nelsons quitte Bayreuth Moins d’un mois avant le début des représentations, qui doivent commencer le 25 juillet, le chef letton Andris Nelsons, en fosse sur la Colline entre 2010 et 2014 pour un Lohengrin mémorable et prévu pour diriger les six représentations de la nouvelle production de Bayreuth 2016, un Parsifal mis en scène par Uwe Eric Laufenberg, vient d’annoncer qu’il rompait son contrat avec le festival, n’ayant entre autres pas retrouvé "un climat propice à l’exercice de [sa] charge". Décidément, pour les étoiles de la direction contemporaine, la collaboration avec le directeur musical des lieux Christian Thielemann n’est pas de tout repos, si l’on se souvient qu’à la suite du festival 2015, Kirill Petrenko, en charge du Ring, avait pareillement déserté les lieux suite à des désaccords avec l’omnipotent chef allemand. Pour cet été, Nelsons sera remplacé par Hartmut Haenchen, qui fera ses débuts dans l’abîme mystique, après avoir dirigé l’ultime opéra de Wagner notamment à Paris et Bruxelles.
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