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LES BREVES
13 octobre 2024

22 janvier 2015 : Décès de l’Étoile Wilfride Piollet
Étoile de l‘Opéra national de Paris, mais aussi professeur et chorégraphe, Wilfride Piollet est décédée le 20 janvier. Forte personnalité, elle avait été une personnalité majeure et marquante de la génération des années 1970. Née en 1943, entrée à l’Ecole de Danse de l’Opéra en 1955, engagée dans la compagnie en 1960, elle était nommée Étoile en 1965, après avoir dansé Études de Harald Lander. Elle effectue ensuite quasiment deux carrières parallèles. L’une est très classique, avec les grands ballets du répertoire romantique, académique et contemporain, de Petipa à Balanchine, Béjart et Roland Petit, international, dansés à l’Opéra, l’autre beaucoup plus hardie en défendant la modern dance américaine, Lucinda Childs, Andy de Groat, Cunningham dont elle fait entrer Un jour ou deux au répertoire de l’Opéra avec l’aide de son mari l’étoile Jean Guizerix et la nouvelle danse française, comme Dominique Bagouet ou Jacques Garnier. Elle participe avec ce dernier au Théâtre du Silence, première compagnie contemporaine française, mais s’intéresse aussi à la danse baroque. Elle chorégraphie plusieurs pièces importantes et, après sa retraite d’Étoile en 1983, elle revient comme "Étoile invitée" jusqu’en 1988. Professeur au CNSMD de Paris de 1989 à 2008, elle y enseigne une méthode personnelle fruit de ses réflexions et recherches sur le mouvement. Auteur de plusieurs livres notamment pour enfants, elle refusa toujours la scission si fréquente entre classique et contemporain, considérant que l’on pouvait et devait passer de l’un à l’autre. Elle aimait dire : "Je peux me préparer à danser Giselle en faisant une barre contemporaine". Avec son mari, elle compta parmi les danseurs les plus appréciés de Rudolf Noureev quand celui-ci dirigea la compagnie.


21 janvier 2015 : Schønwandt nommé à Montpellier
L’Opéra de Montpellier, après des mois d’incertitudes, vient de nommer son nouveau directeur musical en la personne du chef d’orchestre Michael Schønwandt. Le Danois, âgé de soixante-et-un ans, prendra ses fonctions en septembre 2015, dans le cadre de la première saison de la nouvelle directrice générale de l’Opéra Orchestre national de Montpellier Languedoc-Roussillon (OONMLR). Dans l’intervalle, Schønwandt se produira en fosse dans Ariane à Naxos de Strauss à l’Opéra de Paris, Saul et David de Nielsen à Copenhague et Falstaff de Verdi au Covent Garden de Londres.


15 janvier 2015 : L'Opéra de Paris rend hommage aux victimes des attentats
Suite aux attaques terroristes de la semaine dernière à Paris contre Charlie Hebdo et le supermarché casher de la Porte de Vincennes, le directeur de l’Opéra de Paris Stéphane Lissner a décidé de prendre la parole ce soir avant la première de Don Giovanni pour rappeler des principes et valeurs de tolérance, de courage, de fraternité et de respect. En amont de la représentation, les chœurs et l’orchestre de l’Opéra seront appelés à jouer le Va pensiero du Nabucco de Verdi, célèbre chœur d’union, de liberté et de résistance. Cet hommage aux victimes des attentats sera disponible dès vendredi 16 janvier sur le site Internet de l’Opéra.


23 décembre 2014 : Barenboïm flashé… par une auditrice
Le chef d’orchestre et pianiste Daniel Barenboïm a vu rouge, hier soir à la Scala, alors qu’il venait d’entamer l’exécution de la Sonate D. 845 de Schubert. Harassé par les flashes des appareils-photos crépitant depuis qu’il s’était installé au clavier, il s’est interrompu pour réprimander une auditrice coutumière du fait. Et de reprendre le déroulement du concert après avoir déclaré : "ceux qui font des photos pendant les concerts sont mal éduqués", sous les applaudissements du public.


20 décembre 2014 : Les enfants de Scaramouche sur ARTE
Autour du ballet que José Martinez avait chorégraphié pour les élèves de l’École de danse de l’Opéra national de Paris, y compris les plus jeunes, sur la partition de Darius Milhaud, François Roussillon a réalisé pour ARTE, et avec le chorégraphe, ce film aussi poétique que délectable. C’est une fiction en forme de rêve qui se mêle à la réalité et où, sur la tonique et joyeuse musique de Darius Milhaud, on passe des locaux et des jardins de l’École de Nanterre au Palais Garnier, à ses toits, à ses coulisses, à son foyer, à sa salle et à son grand escalier, dans la poursuite improbable de la ravissante Jade, petite fille de Noëlla Pontois, petit rat magique, par son copain Enzo, un peu en retard sur tout. C’est aussi farfelu qu’un film de René Clair car on glisse sans cesse d’un lieu à l’autre et même d’une génération à l’autre, sans un moment de relâchement. Tout est magnifiquement filmé, plein de jeunesse, de vie, d’originalité, avec les merveilleux costumes d’Agnès Lestestu et cette horde de jeunes artistes incroyablement doués pour la danse comme pour la comédie. À voir absolument mardi 23 décembre à 18h45 sur ARTE.

 
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