altamusica
 
       aide













 

 

Pour recevoir notre bulletin régulier,
saisissez votre e-mail :

 
désinscription




LES BREVES
19 mars 2024

30 octobre 2012 : Premier bis de l’histoire de la Bastille
Samedi soir, lors d’une représentation de la Fille du régiment de Donizetti à l’Opéra Bastille, après l'air Ah mes amis quel jour de fête !, le public enthousiaste a porté Juan
Diego Flórez, avec la complicité du chef Marco Armiliato et du Chœur de l’Opéra
national de Paris, à bisser le final de sa cavatine, mettant la salle en délire. Il s’agit du premier bis de l’histoire de l’Opéra Bastille, tiré d’un des airs les plus virtuoses du répertoire (avec pas moins de neuf contre-ut).


29 octobre 2012 : Disparition de Hans Werner Henze
Le compositeur allemand Hans Werner Henze est mort samedi 27 octobre à Dresde, à l'âge de 86 ans, selon la maison d’édition Schott. Il résidait depuis 1953 en Italie et était l'un des compositeurs contemporains les plus prolifiques. Né le 1er juillet 1926 à Gütersloh (Rhénanie-du-nord-Westphalie), fils d'un maître d'école et d'une employée de bureau, il avait été appelé à rejoindre l'armée allemande en 1944 et fut capturé peu après par l'armée britannique qui le maintint en détention jusqu'à la fin de la guerre. Son expérience du nazisme avait forgé en lui la haine du facisme et laissé des traces dans son œuvre. Son engagement politique fut connu après son adhésion au Parti communiste italien et son soutien au régime castriste. Il laisse une dizaine de symphonies (étalées dans le temps entre 1947 et 2000), des concertos, parmi lesquels le cycle intitulé Requiem, de nombreuses pièces solistes ou de musique de chambre, ainsi que plusieurs opéras, parmi lesquels le Prince de Hombourg (1960) et les Bassarides (1965). Son dernier ouvrage lyrique, l’Upupa ou le triomphe de l’amour filial, avait été créé en 2003 au festival de Salzbourg.


25 octobre 2012 : Rapport alarmant sur la Philharmonie de Paris
Selon un communiqué de presse, Yann Gaillard, sénateur UMP de l’Aube, rapporteur spécial de la mission Culture au nom de la commission des finances, vient de rendre public son rapport d’information relatif à la Philharmonie de Paris. Ce grand équipement fait partie des chantiers que le ministère de la culture a souhaité préserver, malgré l’arrêt ou le report de plusieurs autres, dans un contexte budgétaire très contraint. Ce projet n’en soulève pas moins un certain nombre d’interrogations. Son dimensionnement particulièrement ambitieux fait notamment débat : fallait-il voir si grand ? En effet, le futur équipement bénéficiera d’un luxe d’espaces annexes dont l’utilité reste, selon lui, à démontrer, compte tenu, en particulier, de la quasi-mitoyenneté de la Cité de la musique. Il souligne également que la conduite du projet s’est avérée chaotique, se heurtant à des difficultés juridiques, favorisées par le caractère atypique du projet, porté à parts égales par l’État et la Ville de Paris. La défaillance des tutelles a été sévèrement critiquée par un rapport d’inspection publié en décembre 2009. Même si des améliorations ont été apportées depuis lors, la capacité de l’Etat à développer une contre-expertise à la maîtrise d’ouvrage doit être renforcée. Le projet ne fait pas non plus exception à la loi des grands chantiers culturels, et connaît une dérive de ses coûts et de son calendrier. Aujourd’hui, le retard accumulé est estimé à 24 mois, reportant l’ouverture de l’équipement au dernier trimestre 2014. S’agissant de l’inflation des coûts, alors que l’estimation initiale était de l’ordre de 170 millions d’euros, les dernières évaluations anticipent une facture globale finale de l’ordre de 386 millions d’euros. De surcroît, le financement du projet, assuré majoritairement par l’État et la Ville de Paris, prévoit une participation de la région Île-de-France, dont le niveau n’est pas encore définitivement arrêté. Enfin, au-delà de la construction du nouvel auditorium, ce sont les enjeux associés à son ouverture qui interpellent. Dès à présent, il est nécessaire de préciser le statut sui generis du futur établissement, d’évaluer de manière fiable, à partir d’une étude de fréquentation approfondie, son budget prévisionnel de fonctionnement, et la clé de répartition des subventions publiques qui seront nécessaires. Et le sénateur de s’interroger in fine : ne faut-il pas craindre de voir ce type d’investissement se traduire par un effet d’éviction durable au détriment des autres moyens du ministère ? La commission des finances a exprimé ses vives inquiétudes à ce sujet.


22 octobre 2012 : Fazil Say jugé pour blasphème
Le pianiste turc Fazil Say, connu pour être la bête noire des islamistes, a comparu jeudi 18 octobre devant un tribunal d'Istanbul où il a rejeté des accusations d'atteintes aux valeurs religieuses des musulmans. La justice turque l'avait inculpé au début de l'été pour avoir publié sur son compte Twitter quelques tirades provocatrices sur l'Islam. Ses avocats ont réclamé l'acquittement immédiat, qui a été refusé par le tribunal d'instance ayant fixé la prochaine audience au 18 février. Le pianiste, âgé de 42 ans, encourt une peine d'un an et demi de prison. L'ouverture de ce procès relance la controverse sur une islamisation de la société turque, un sujet qui divise profondément les tenants de la laïcité et les partisans du pouvoir islamo-conservateur du Parti de la justice et du développement (AKP). Laïc convaincu et fils d'un intellectuel engagé, Fazil Say a régulièrement suscité la polémique en critiquant vertement l'AKP. "Les procès de l'Inquisition étaient les mêmes. Ils interdisent tout ce qui pousse les gens à penser, à rire", a déclaré à l'AFP le sculpteur Mehmet Aksoy, venu avec une centaine de militants, dont de nombreux artistes, afficher leur soutien à Fazil Say. La députée allemande d'origine turque Sevim Dagdelen a pour sa part rendu publique une pétition signée par 103 parlementaires allemands de gauche contre les poursuites visant le pianiste.


18 octobre 2012 : Un manuscrit de Beethoven vendu aux enchères
Un manuscrit inédit de Beethoven ayant appartenu à Chopin a été adjugé 252 750 euros lors de la vente par Sotheby's à Paris d'une collection musicale exceptionnelle rassemblée par l'industriel André Meyer pendant plus de cinquante ans. Ce feuillet d'ébauches avait été acquis par le collectionneur Aloïs Fuchs lors d'une vente publique après la mort du compositeur en 1827, puis offert à Chopin. Lors de la même vente, un manuscrit autographe signé du Second Quatuor de Schoenberg a également été acquis pour 240 750 euros, record mondial pour une œuvre du maître de la Seconde École de Vienne, tout comme les 228 750 euros qu’ont coûté à son acquéreur la première édition des Six Partitas pour clavier de Bach.

 
[   page 1  2  3  4  5  6  7  8  9  10  11  12  13  14  15  16  17  18  19  20  21  22  23  24  25  26  27  28  29  30  31  32  33  34  35  36  37  38  39  40  41  42  43  44  45  46  47  48  49  50  51  52  53  54  55  56  57  58  59  60  61  62  63  64  65  66  67  68  69  70  71  72  73  74  75  76  77  78  79  80  81  82  83  84  85  86  87  88  89  90  91  92  93  94  95  96  97  98  99  100  101  102  103  104  105  106  107  108  109  110  111  112  113  114  115  116  117  118  119  120  121  122  123  124  125  126  127  128  129  130  131  132  133  134  135  136  137  138  139  140  141  142  143  144  145  146  147  148  149  150  151  152  153  154  155  156  157  158  159  160  161  162  163  164  165  166  167  168  169  170  171  172  173  174  175  176  177  178  179  180  181  182  183  184  185  186  187  188  189  190  191  192  193  194  195  196  197  198  199  |   suiv >    ]


  A la une  |  Nous contacter   |  Haut de page  ]
 
©   Altamusica.com