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LES BREVES
28 mars 2024

08 mars 2012 : Nouvelle Étoile à l’Opéra
À l’issue de la première représentation mercredi soir de la reprise de la Bayadère à l’Opéra national de Paris dans la production de Rudolf Noureev, le Premier Danseur Josua Hoffalt a été nommé danseur Étoile par Nicolas Joel. Il venait d’interpréter brillamment le rôle de Solor pour la première fois de sa carrière. Né en 1984, Josua Hoffalt a commencé la danse à huit ans au conservatoire de Marignane puis a travaillé au Studio Ballet de Marseille. Entré à l’École de Danse de l’Opéra national de Paris en 1998, il était engagé dans le Corps de ballet en 2002 et dansa alors dans de nombreuses production du répertoire. Coryphée en 2003 et Sujet en 2004, il commence alors à danser des rôles de demi-soliste comme Paris dans Roméo et Juliette, Gaston Rieux dans la Dame aux camélias, Frédérick Lemaître dans les Enfants du Paradis ou Béranger dans Raymonda. Il participe aussi aux spectacles Jeunes danseurs. Promu Premier Danseur en 2009, il aborde alors les premiers rôles classiques et contemporains comme Roméo, Lenski, l’acteur vedette de Cendrillon de Noureev, le Jeune homme dans le Loup de Roland Petit et danse dans les créations de Sasha Waltz, Wayne McGregor, Jiri Kylian notamment. Il est lauréat du Concours de Varna du Prix Carpeaux et du Prix de l’AROP.


28 février 2012 : CRITIQUE EXPRESS : le Voyage d’hiver Ă  Pleyel
Salle Pleyel, Paris, 28/02/2012
Quelques observations para musicales, mais fondamentales, en préambule à ce commentaire sur un formidable Winterreise de Schubert que donnaient le tandem le plus idéal du moment dans cet exercice, les Allemands Matthias Goerne et Christoph Eschenbach, partenaires d’un cycle Schubert cette saison à Pleyel. Est-il bien raisonnable de donner un concert dans une salle surchauffée un soir de redoux ? Les tousseurs s’en sont donné à cœur joie ! Pleyel est-elle une salle adéquate pour un Liederabend ? Qu’entendait-on du second balcon ? Personne n’a-t-il jamais expliqué à Matthias Goerne que l’on ne chante pas, une fois les répétitions achevées, pour son pianiste et pour les cinq premiers rangs côté jardin ? En dehors du fait que la voix du baryton a mis beaucoup plus de temps qu’habituellement à se chauffer et projeter dans la salle, il est assez frustrant de n’entendre véritablement ce qui sortait vraiment que quand son effet girouette le ramène face à la salle entière, voire face aux cieux… Cela dit, quel admirable travail, quels climats et quelles intentions dramatiques Goerne sait distiller tout au long de ce récit intimiste pour lequel il adopte des tempi souvent étirés ! Quelle science de l’accompagnement chez Eschenbach sachant créer les décors dans lesquels Goerne évolue à loisir, et trouver les ruptures rythmiques idéales (parfois au sein d’un même Lied). Belle soirée, certes, mais dans des conditions un peu pénibles. Prochain épisode le 11 mai pour le Schwanengesang et la Sonate D. 960, par les mêmes. (O.B.)


27 février 2012 : Disparition de Maurice AndrĂ©
Maurice André, qui vient de mourir le 25 février à Bayonne, aura été l’un des musiciens les plus populaires de la deuxième moitié du XXe siècle. Issu d’une famille de mineurs, il descendit lui-même dans la mine de 14 à 18 ans avant de pouvoir se consacrer uniquement à la musique et à la trompette. Entré au Conservatoire de Paris en 1951, il en sort deux ans plus tard avec un Premier prix et entreprend alors une carrière de trompette solo dans les principaux orchestres français et collabore déjà avec certains artistes de variété. Prix du concours de Genève en 1955 puis de Munich en 1963, il devient alors un soliste de renommée internationale. Il jouera désormais avec tous les plus grands chefs, enregistrera quelque 250 disques et touchera un public beaucoup plus vaste que celui de la musique classique habituelle grâce à un répertoire n’hésitant pas à faire appel des transpositions de musiques destinées à d’autres instruments ou à la voix. Personnalité chaleureuse et généreuse, il s’était tourné vers l’enseignement, notamment en masterclasses. Il avait donné son dernier concert en 2008 à la cathédrale de Béziers et vivait retiré au Pays Basque. Tout comme Jean-Pierre Rampal, il aura illustré au plus haut niveau l’école de vents française.


16 février 2012 : CrĂ©ation musicale au Quatar
Le Quatar Philharmonic Orchestra jouera la toute première mondiale du Retour, une symphonie originale en quatre actes créée par M. Marcel Khalifé, artiste de l’UNESCO pour la Paix ; auteur, compositeur et musicien mondialement renommé, spécialiste du luth oriental. Une série de trois concerts sera donnée à l’Opéra House de Doha du samedi 18 au lundi 20 février sous la direction du chef Michaelis Economu.


02 février 2012 : CRITIQUE EXPRESS : SalomĂ© Ă  Bruxelles
Théâtre de la Monnaie, Bruxelles, 2 février 2012
La dernière Salomé que nous ayons vue – celle d’André Engel, que l’Opéra de Paris avait ressorti de son grenier pour remplacer la production, moins pire pourtant, de Lev Dodin – était d’un autre temps, Orient de carton-pâte, sans perversion ni sensualité. Pour être résolument contemporaine, la mise en scène de Guy Joosten n’est guère plus sulfureuse. Lieu unique, à l’envers, à l’endroit, ce qui oblige à briser la singulière continuité de l’œuvre par un baisser de rideau. Parois criblées de balles, c’est un pays en guerre. Une société bling-bling, forcément mafieuse, festoie. Hérode en est le parrain, répugnant croisement entre Karl Lagerfeld et Massimo Gargia. Images voilées, volées d’une caméra incestueuse : Salomé ne danse pas, elle accuse – d’autres ont su dénuder une vérité, une blessure autrement plus malsaines. Étonnement : Iokanaan le hiératique déambule, nonchalant, presque dérisoire, en une partie de cache-cache avec les nerfs de vigiles à revolver et oreillettes. Non plus prophète, mais conscience. Double, triple, partout et nulle part, sa tête sur le plateau d’argent, mais toujours vivant. À quoi bon, dès lors que l’idée, à l’épreuve du plateau, ne s’impose pas ? À quoi bon, surtout, réunir une distribution de premier ordre, pour la livrer à la médiocre baguette de Carlo Rizzi ? Plans sonores sans relief, orchestre débraillé, et insupportablement tonitruant. Les voix n’y résistent pas. À part Gerhard Siegel, Hérode claironnant, sans être univoque. Si l’on devine l’Hérodiade nette, cinglante d’Hedwig Fassbender, Narraboth (Gordon Gietz) disparaît avant même d’être la victime d’une balle perdue de la princesse (sic). Plus ou moins amplifié selon le lieu où il se trouve, Scott Hendricks possède semble-t-il le métal de Iokanaan, non sa ligne imperturbable. Quant à l’identification totale de Nicola Beller Carbone au rôle-titre, on n’en perçoit, outre la performance physique, immense, que quelques bribes : un timbre un rien banal peut-être, mais affuté par un instinct dramatique et musical ébouriffant. Et ces piani insensés, qui se fraient un chemin, autant que possible, à travers l’orchestre compresseur du Maestro Rizzi. (M.M.)

 
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