09 mai 2011 : Disparition de Jane Rhodes C’est à l’Hôpital Américain de Paris que la grande cantatrice Jane Rhodes s’est éteinte le samedi 7 mai à l’âge de 82 ans. Personnalité hors du commun, vrai star au sens total du terme, Jane Rhodes avait débuté à vingt-cinq ans et effectua ensuite une carrière consacrée à un nombre de rôles relativement restreint mais qu’elle a tous marqués d’une manière incomparable. Qu’il s’agisse de Tosca, de Charlotte, de Salomé, de Renata dans l’Ange de feu dont son enregistrement est considéré comme historique, d’Eboli, de Marguerite dans la Damnation de Faust qu’elle interpréta notamment à l’Opéra de Paris dans la célèbre mise en scène de Béjart, ou encore des principaux rôles d’Offenbach, elle s’imposa par sa beauté, son incroyable tempérament, sa musicalité et les qualités d’une voix large, sensuelle, aussi bien mezzo que soprano. Chacune de ses incarnations est restée dans la mémoire de tous, lui donnant un statut très particulier, avec une renommée largement populaire bien au-delà du monde lyrique, consécutive à la Carmen qu’elle fut en 1959 dans la mise en scène de Raymond Rouleau pour l’entrée de l’œuvre au Palais Garnier, sous la baguette de son mari le chef Roberto Benzi. Chaleureuse, fidèle en amitié, rayonnante d’une beauté saine, pleine d’humour, elle chanta aussi beaucoup la mélodie française et allemande. Très sujette au trac, elle doutait beaucoup d’elle-même, mais brûlait positivement les planches, reconnaissant que parfois, « le tempérament peut être dangereux pour la voix si on ne le contrôle pas. » Elle fut, à une époque où elles n’étaient pas nombreuses, l’une des premières vraies « cantatrice-actrice » d’une modernité étonnante.
11 mars 2011 : Nouvelle direction au festival de Saint-Denis Après la nomination de Jean-Pierre Le Pavec à la direction de la Musique à Radio France, Natahlie Rappaport a été nommée directrice du Festival de Saint-Denis à dater du 1er mars 2011. Dans l’équipe du festival depuis 1995, elle occupait les fonctions d’administrateur adjoint. Elle assurera la gestion de la programmation 2011.
11 mars 2011 : Paavo Järvi à Paris jusqu’en 2016 L’Orchestre de Paris annonce que le contrat de directeur musical du chef Paavo Järvi, qui a pris ses fonctions à la rentrée de septembre 2010 à la suite de Christoph Eschenbach, est d’ores et déjà prolongé jusqu’à la saison 2015-2016.
09 mars 2011 : Ballet de l’Opéra 2011-2012 13 spectacles de danse sont à l’affiche de l’Opéra national de Paris pour la saison 2011-2012. En ouverture, reprise de Phèdre de Serge Lifar et création de Psyché d’Alexei Ratmansky sur la musique de César Franck. Puis, création mondiale de la Source de Jean-Guillaume Bart, sur les partitions à la fois de Delibes et de Minkus et avec des costumes de Christian Lacroix et des décors d’Éric Ruf. Pour les fêtes, reprises de Cendrillon de Noureev et d’Onegin de Cranko. Ensuite, visite du Ballet Royal de Danemark avec Napoli de Bournonville, reprises d’Orphée et Eurydice de Pina Bausch et de la Bayadère de Noureev. Après les spectacles de l’École de danse, programme Robbins-Ek avec Dances at a Gathering et Appartement, reprises de l’Histoire de Mano de MacMillan, de Roméo et Juliette de Sasha Waltz, visite du Tokyo Ballet avec Kabuki et fin de saison avec la Fille mal gardée version Ashton.
09 mars 2011 : Opéra de Paris 2011-2012 : 19 opéras Encore 19 ouvrages lyriques à l’affiche 2011-2012 de l’Opéra national de Paris, ainsi que 9 manifestations de l’Atelier Lyrique, 13 concerts et récitals à l’Amphithéâtre Bastille, 3 concerts symphoniques et diverses autres propositions habituelles comme les Convergences ou les Salons musicaux. Côté lyrique, des nouvelles productions pour Faust (direction Alain Lombard, mise en scène Jean-Louis Martinoty, Roberto Alagna dans le rôle-titre), la Force du destin (Philippe Jordan, Jean-Claude Auvray, Violeta Urmana, Marcelo Alvarez), Manon (Evelino Pido, Coline Serreau, Natalie Dessay, Giueseppe Filianoti), Cavalleria rusticana et Paillasse (Daniel Oren, Giancarlo del Monaco, Violeta Urmana, Marcello Giordani, Inva Mula, Vladimir Galouzine), Arabella (Philippe Jordan, Marco Arturo Marelli, Renée Fleming) et deux semi-nouveautés, la production Ponnelle de Cenerentola jamais vue à Paris (avec Karine Deshayes) et Hippolyte et Aricie de Rameau dans la mise en scène de 2009 d’Ivan Alexandre pour le Capitole de Toulouse. Création mondiale de la Cerisaie de Philippe Fénelon, d’après Tchékov. Pour le reste, reprise de quelques grandes productions passées dont celles de la Veuve joyeuse de Lavelli avec Susan Graham et Bo Skovhus, Pelléas et Mélisande de Bob Wilson avec Philippe Jordan et Stéphane Degout, Tannhaüser de Carsen avec Nina Stemme, Christophe Ventris et Sophie Koch. Et puis aussi Salomé (retour à l’ancienne production d’André Engel), la Clémence de Titus, la Dame de Pique, Lulu, Don Giovanni et l’Amour des trois oranges.
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