16 mars 2009 : Musiciens en chair et en os au Musée de la Musique Nouveaux instruments, parcours enrichi, muséographie repensée, le Musée de la Musique à la Cité de la Villette vient de rouvrir. C’est un éblouissement. Pas seulement par la richesse des instruments mais par une présentation qui peut séduire des spectateurs de tous âges et de tous horizons. Un casque audio permet au visiteur individuel d’entendre les instruments présentés dans les vitrines. A côté de chaque vitrine, une maquette situe les œuvres dans l’univers où elles furent créées. Exemple : la Symphonie fantastique de Berlioz à la salle du Conservatoire. Un nouvel espace a été réservé aux musiques savantes et populaires du XXe siècle. Enfin, chaque jour des musiciens viennent animer les salles. Le Musée de la Musique est enfin un lieu de vie.
13 mars 2009 : Domingo reprend le rôle de ses débuts Pour le quarantième anniversaire de ses débuts, Plácido Domingo a repris à l’improviste le rôle qui l’avait propulsé, celui de Maurizio dans Adriana Lecouvreur de Cilea. C’était en février au Metropolitan de New York. À l’origine, l’Espagnol devait diriger l’orchestre, mais suite à la défaillance du ténor, il a décidé de reprendre le rôle laissant la direction de l’orchestre à Marco Armiliato. Entouré de Maria Guleghina (Adrienne Lecouvreur) et d’Olga Borodina (la princesse de Bouillon), Domingo a fait un véritable triomphe.
12 mars 2009 : Anselm Kiefer au Met avant Bastille Pour le vingtième anniversaire de l’Opéra Bastille, en juillet, le plasticien allemand Anselm Kiefer élabore un spectacle qui sera une mise en espace mi-installation, mi-performance. Le titre, Am Anfang, s’inscrit dans l’histoire de l’art et de la musique comme un début, un commencement et un éternel recommencement. Kiefer est décidément un habitué des opéras. Il signe au Galley Met de New York une œuvre qui s’inspire du Ring de Richard Wagner. La tétralogie dans la production d’Otto Schenk est en effet reprise sur la scène new yorkaise à partir du 25 mars.
09 février 2009 : Alagna règle ses comptes sur petit Ă©cran Nouvelle preuve du tempĂ©rament sanguin du tĂ©nor d’origine sicilienne Roberto Alagna. Alors parrain des 16e Victoires de la musique dimanche dernier, le chanteur, qui venait de donner un extrait de son album Sicilien, n’a pu rĂ©primer un accès de mauvaise humeur alors qu’un spectateur venait de lui manifester son mĂ©contentement quant Ă l’annulation, bien tardive il est vrai, de sa participation Ă la production d’AndrĂ© ChĂ©nier Ă Monte-Carlo ce mois-ci. Alagna, piquĂ© au vif, expliquera que la voix Ă©volue "tantĂ´t d’une manière plus lyrique, tantĂ´t d’une manière plus dramatique", et qu’en l’occurrence, le rĂ´le de ChĂ©nier est actuellement "trop large" pour lui. Et d’ajouter : "ceux qui me sifflent parce que j’annule sont sans doute les mĂŞmes qui m’auraient sifflĂ© si j’avais chantĂ© le rĂ´le". Un incident regrettable dans une Ă©mission en direct oĂą rĂ©gnait jusque-lĂ une ambiance bon enfant.
06 février 2009 : Flimm au dĂ©part de Salzbourg En dĂ©saccord avec son responsable de la programmation théâtrale Thomas Oberender, le directeur du festival de Salzbourg JĂĽrgen Flimm, en poste depuis le dĂ©part de Peter Ruzicka Ă l’issue du festival 2006, a annoncĂ© son intention de ne pas demander le renouvellement de son mandat initial qui prendra fin au terme de l’étĂ© 2011. Mais au-delĂ de cette incompatibilitĂ© d’humeur, on sait dĂ©jĂ que le sexagĂ©naire doit succĂ©der Ă Peter Mussbach Ă la tĂŞte de la Staatsoper unter den Linden de Berlin Ă compter du 1er septembre 2010, ce qui occasionne au passage de sĂ©rieuses discussions dans le directoire de Salzbourg, qui n’exclut pas un recours en justice. De manière plus gĂ©nĂ©rale, on a beaucoup reprochĂ© Ă Flimm de ne pas tenir une ligne directrice claire depuis son arrivĂ©e dans la ville de Mozart en mĂ©langeant mises en scène questionnantes Ă la manière de ses prĂ©dĂ©cesseurs Mortier et Ruzicka et simples illustrations scĂ©niques dignes d’un retour Ă l’ère visuelle Karajan. De mĂŞme, la programmation 2009, qui consacre, hors Mozart, une large part Ă l’opĂ©ra baroque et classique (Theodora de Haendel, MoĂŻse et Pharaon de Rossini, Armida de Haydn), a Ă©tĂ© fraĂ®chement accueillie, de nombreuses manifestations estivales Ă©tant dĂ©jĂ spĂ©cialisĂ©es en ce domaine, dans de petites salles gĂ©nĂ©ralement beaucoup plus appropriĂ©es.
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