Reprise de Tosca de Puccini dans la mise en scène de Pierre Audi, sous la direction d’Oksana Lyniv à l’Opéra de Paris.
Le mal dominant
Jonas Kaufmann n’avait plus chanté à l’Opéra de Paris depuis 2021, dans une Aïda pour les seules caméras, et en public depuis 2017. Son retour, pour trois représentations et son premier Cavaradossi sur cette scène, était l’événement d’une longue série de Tosca. A fortiori face au Scarpia de Ludovic Tézier. Qui domine finalement seul une soirée de routine.
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Concert de l’Orchestre philharmonique de Rotterdam sous la direction de Lahav Shani, avec le concours de la pianiste Martha Argerich à la Philharmonie de Paris.
Tensions et détentes
La visite de l’Orchestre philharmonique de Rotterdam confirme la qualité de son association avec le jeune chef israélien Lahav Shani. Une belle et solaire Symphonie n° 2 de Brahms témoigne de cette rencontre fructueuse tandis que le Concerto pour piano de Schumann montre les musiciens aux petits soins avec Martha Argerich.
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Création française d’Orgia d’Hèctor Parra dans une mise en scène de Calixto Bieito, sous la direction de Pierre Bleuse à la Cité de la Musique, Paris.
Retour vers le futur
La création française d’Orgia d’Hèctor Parra d’après la pièce de Pasolini ressuscite le temps du théâtre musical des années 1960-1970. La musique se plie devant le verbe tandis que la mise en scène de Calixto Bieito rend le spectateur voyeur. Sous la direction de Pierre Bleuse, instrumentistes et chanteurs portent avec ferveur ce drame ambivalent.
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Concert de l’Orchestre de Paris sous la direction de Esa-Pekka Salonen à la Philharmonie de Paris.
Cris et chuchotements
Le deuxième programme d’Esa-Pekka Salonen avec l’Orchestre de Paris associe de manière foudroyante le Requiem de Ligeti à la Symphonie n° 4 de Bruckner. Le premier, d’une tenue extraordinaire, s’approche d’une expérience de non-retour, tandis que la seconde peut désarçonner par une dispersion analytique qu’on pourrait qualifier d’antiromantique.
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Nouvelle production de La Walkyrie de Wagner dans une mise en scène de Calixto Bieito et sous la direction de Pablo Heras-Casado à l’Opéra national de Paris.
La Walkyrie enfumée
Après la déception de L’Or du Rhin, Calixto Bieito avait encore droit au bénéfice du doute. Ce n’est plus vraiment le cas après avoir subi les errements de sa Walkyrie. Si la direction musicale en dents de scie de Pablo Heras-Casado peine à tenir en haleine, la Brünnhilde de Tamara Wilson est en revanche bien engagée sur la voie de l’exploit.
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