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CRITIQUES DE CONCERTS |
01 novembre 2024 |
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Spectacle Jacques Offenbach au Théâtre du Palais-Royal.
Offenbach un peu serré dans ses souliers
Le 11 juin dernier, le Théâtre du Palais-Royal donnait deux opérettes bouffes oubliées d'Offenbach : La bonne d'enfants et Le financier et le savetier. Astucieusement servi par une mise en scène poids-plume mais efficace, le spectacle de Gérard Parmentier s'est révélé sympathique mais parfois inégal.
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Complicité artistique
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Hommage au réalisme poétique
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1856. Un an auparavant, Jacques Offenbach a inauguré, face au Carré Marigny, sa minuscule salle des Bouffes-Parisiens, transférée, quelques mois plus tard, Passage Choiseul. Pour celle-ci, il continue sur sa lancée, écrivant des pièces en un acte avant de voir plus grand. Et cette même année 1856, naît La Bonne d'enfants ; peu après c'est le tour du Savetier et le Financier. Fusako Kondo a réuni les deux sous le titre de 11, rue Laffite, chaque acte étant censé se passer à un étage différent d'un immeuble bourgeois du Paris de l'époque.
Idée astucieuse, soutenue par une mise en scène vivante, pour un spectacle légérissime, déjà présenté dans le cadre d'Opéra d'été en Bourgogne, le type de spectacle de tréteaux qui peut voyager facilement (qui plus est, ses rares éléments décoratifs conçus par Alain Morel s'intègrent sans peine dans le décor du Monsieur chasse de Feydeau actuellement présenté dans la salle du Palais Royal).
La soirée est sympathique, mais inégale, ne serait-ce que par l'intérêt des oeuvres : autant Le Savetier et le Financier appartient à la veine la plus délirante d'Offenbach, autant le comique de La Bonne d'enfants est laborieux, même si l'invention mélodique ne tarit pas dans les deux cas.Sous la direction de Gérard Parmentier, qui dirige du piano un petit effectif instrumental (deux flûtes et une clarinette) pour lequel il a transcrit la partition mais dont les timbres noient le clavier, les interprètes s'amusent bien.
Le style d'opérette est un peu vieillot pour certains (Jean-François Fabe), plus fidèle au genre et redoutablement efficace pour d'autres (Jean-Pierre Chevalier, hilarant), et plus moderne, enfin, pour Edwige Parat, et surtout Christian Dassie, qui devrait être, pour ce répertoire, une fameuse recrue.
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Théâtre du Palais-Royal, Paris Le 11/06/2001 Michel PAROUTY |
| Spectacle Jacques Offenbach au Théâtre du Palais-Royal. | 11 rue Laffitte de Jacques Offenbach
La Bonne d'enfants, Le Savetier et le Financier
Jean-François Fabe (Mitouflard), Christian Dassie (Larfaillou/Gargaillou), Jean-Pierre Chevalier (Belazor), Edwige Parat (Aubépine/Dorothée), Hélène Henriet (La bourgeoise).
Mise en scène : Fusako Kondo.
Ensemble instrumental
Direction : GĂ©rard Parmentier.
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