altamusica
 
       aide
















 

 

Pour recevoir notre bulletin régulier,
saisissez votre e-mail :

 
désinscription




CRITIQUES DE CONCERTS 01 novembre 2024

Récital de la soprano Barbara Bonney accompagnée par le pianiste Malcolm Martineau.

Sainte Barbara en catimini
© Eric Sebbag

© Eric Sebbag

C'est un rêve blond que Barbara Bonney. Elle a été la plus jolie Pamina de son époque, elle a chanté avec tous les grands chefs ; mais par-dessus tout, elle a toujours affirmé son amour du Lied. Et c'est lui qu'elle honore, pour son concert au Théâtre des Champs-Élysées, à travers Joseph Haydn, Franz Schubert, Johannes Brahms.
 

Théâtre des Champs-Élysées, Paris
Le 04/12/2002
Michel PAROUTY
 



Les 3 dernières critiques de concert

  • Complicité artistique

  • Sombre Volga

  • Hommage au réalisme poétique

    [ Tous les concerts ]
     
      (ex: Harnoncourt, Opéra)




  • À des pages dont beaucoup sont familières, elle apporte l'exquise fraîcheur d'un timbre qui, dans le registre médian, a conservé sa lumière et la pureté de son cristal. Haydn est juvénile et primesautier, Schubert nimbé d'une tendresse sans égale. Certains Brahms, en revanche, accusent une fragilité vocale évidente et dénoncent un aigu désormais aminci et un registre grave qui a perdu de sa fermeté.

    Malcolm Martineau, aussi efficace soit-il, semble aller son chemin sans réellement se préoccuper de trouver des couleurs qui répondent à celles de sa compagne. Fort heureusement, Barbara Bonney joue sur son charme, sa finesse, sa subtilité musicale, et finit par l'emporter.

    L'accueil du public lui répond chaleureusement. Mais le Théâtre des Champs-Élysées, n'est-il pas trop grand pour une soirée qui eût bénéficié d'un cadre plus intime ? Londres a son Wigmore Hall, dont les six cents places sont prises d'assaut quel que soit le programme. Paris n'a que Gaveau, qui tarde à se refaire une image. Et il semblerait bien qu'à l'exception de deux ou trois " stars " consacrées, les Français boudent, hélas, les récitals.

    Des extraits d'opérettes viennoises permettent à la soprano américaine de terminer en beauté ; le chic, l'élégance, le sourire un rien canaille, et puis, inattendue, cette bouteille de champagne venue des coulisses- on fête, ce soir du 4 décembre, la sainte Barbara !




    Théâtre des Champs-Élysées, Paris
    Le 04/12/2002
    Michel PAROUTY

    Récital de la soprano Barbara Bonney accompagnée par le pianiste Malcolm Martineau.
    Haydn, Schubert, Brahms : airs viennois
     


      A la une  |  Nous contacter   |  Haut de page  ]
     
    ©   Altamusica.com