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	| CRITIQUES DE CONCERTS | 
	04 novembre 2025 | 
 
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Cycle Debussy 2000 au Théâtre des Champs-Élysées à Paris.
  
Debussy printanier 
L'orchestre National de France poursuivait son cycle " Debussy 2000 " avec trois partitions de jeunesse fortement oubliĂ©es et d'intĂ©rĂŞt inĂ©gal. C'est le Printemps, composĂ© Ă  Rome en 1887 qui remportait la palme, dirigĂ© par un chef d'orchestre vif-argent, Jacques Mercier, dont l'interprĂ©tation très colorĂ©e et contrastĂ©e de l'Oiseau de feu de Stravinsky, Ă©galement au programme, manquait cependant de magie et de profondeur.  
 
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Théâtre des Champs-Élysées, Paris 
Le 17/04/2000 
Michèle LARIVIERE  
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Akhnaten ensablé
 Éclat et démesure
 Âge polyphonique
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Réussir le célèbre Prix de Rome a demandé à de nombreux compositeurs français bien des compromissions dans leur écriture musicale. Si Debussy, après un échec avec la cantate Le Gladiateur en 1883, réussit l'année suivante avec l'Enfant prodigue, c'est en tenant compte des goûts de ses futurs juges. Le livret est insipide et l'on retrouve toutes les influences volontaires de Gounod ou Delibes, maîtres lyriques vénérés. Cette partition pour trois solistes, choeur et orchestre, un peu orientalisante, avec un usage des flûtes et du tambourin, reste encore très académique, ennuyeuse parfois, malgré certains beaux airs, dont celui de Lia, interprétée par la soprano Norah Amsellem dont le lyrisme puissant et raffiné ferait sans doute merveille dans La Traviata. À signaler aussi la belle diction et la voix naturelle du baryton Gérard Théruel. C'est à Rome, à la Ville Médicis, que Debussy compose sa première oeuvre symphonique "Le Printemps", que les membres de l'Institut refuseront d'inscrire au concert traditionnel "d'envois de Rome ", la jugeant trop impressionniste. On y décèle déjà, fort heureusement, certaines couleurs lumineuses et enchanteresses du futur Prélude de l'après-midi d'un faune ou de Pelléas et Mélisande, avec en final une explosion de rythme presque jazz que l'Orchestre National de France a très bien rendue. Par contre, dans la Fantaisie pour piano et orchestre, une oeuvre plutôt concertante et classique de 1890, l'orchestre plus envahissant, moins dominé, étouffait la finesse très subtile et la conviction intérieure de Frank Brailey qui connaissait la partition par coeur ! 
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Théâtre des Champs-Élysées, Paris Le 17/04/2000 Michèle LARIVIERE |   
  |  | Cycle Debussy 2000 au Théâtre des Champs-Élysées à Paris. |  Claude Debussy : Printemps, suite symphonique, L'Enfant prodigue, Fantaisie pour piano et orchestre en sol majeur - Igor Stravinsky : L'Oiseau de feu 
Orchestre National de France 
Choeur de Radio France 
Frank Brailey, piano 
Direction : Jacques Mercier 
Avec Norah Amselem (soprano), Guy Fletcher (tĂ©nor), GĂ©rard TĂ©ruel (baryton).   |    |  
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