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| CRITIQUES DE CONCERTS |
27 juillet 2024 |
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Il ne suffit pas d'une technique transcendante pour rendre justice à des pages aussi difficiles que l'Ouverture à la française BWV 831, les Suites anglaises n° 3 et 6 BWV 808 et 811, la Suite française n° 5 BWV816, ni même d'un son- celui d'Anderszewski est rond, plein, chaleureux, son toucher est viril, mais jamais massif et lourd. Il faut de l'imagination, de la fantaisie, un certain sens du théâtre et de la danse, pour que les sarabandes, en dépit de leur solennité mélancolique, conservent leur allant, pour que gavottes et bourrées ne perdent rien de leur rythme, pour que le jeu de contrastes entre la vitalité des bourrées et la grâce un rien pompeuse des loures ou celle, plus aimable, des gigues soit efficace. On retrouve, en fait, en concert, et dans un programme à demi identique, ce qu'on avait tant aimé dans l'enregistrement : une interprétation juvénile, sans effet, ni condescendante, ni empesée, qui impose avec évidence son naturel et sa fraîcheur. De quoi faire aimer Bach aux plus réticents.
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Théâtre des Champs-Élysées, Paris
Le 22/02/2000
Michel PAROUTY |
| | Récital Aderszewski au Théâtre des Champs Elysées | Johann Sebastian Bach
Piotr Anderszewski (piano)
Oeuvres pour Clavier : Ouverture à la française BWV 831, Suites anglaises n° 3 et 6 BWV 808 et 811, Suite française n° 5 BWV816
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