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CRITIQUES DE CONCERTS 27 avril 2024

Reprise de La Cenerentola de Rossini à l'Opéra de Paris.

Cendrillon dans ses souliers
© Eric Mahoudeau

© Eric Mahoudeau

Peut-être est-ce l'effet Disney, mais le retour de Cendrillon coïncide souvent avec la période des fêtes. Justement, pour ce qui est du sens de la fête, Rossini reste un maître incomparable. Et avec Jérôme Savary pour orchestrer cette Cenerentola, il n'y a même plus besoin de lampions pour que les yeux des spectateurs s'illuminent.
 

Palais Garnier, Paris
Le 11/12/2002
Michel PAROUTY
 



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  • Le moins qu'on puisse dire c'est que six ans après sa première apparition cette production n'a pas trop mal vieilli. Sans doute la mise en scène de Jérôme Savary ne fait-t-elle pas toujours dans la dentelle, mais il n'est pas le seul à s'en donner à coeur joie avec les personnages bouffes.

    Ce qu'on peut lui reprocher, en revanche, c'est de se limiter au comique de l'intrigue, et de ne pas faire grand cas du sous-titre de l'ouvrage, " le triomphe de la bonté ", passant ainsi en partie à côté du personnage si attachant d'Angelina. Du coup, Joyce DiDonato, bonne technicienne, chanteuse agréable malgré d'évidentes inégalités de registre, vocalise avec énergie, mais son incarnation manque quelque peu de poésie.

    Autour d'elle, des silhouettes amusantes un moment mais vite lassantes (Anna Steiger/Tisbe, et Jeannette Fischer, Clorinda aux éternelles grimaces), un Dandini qui a le bon goût de ne pas en rajouter dans la farce (Alessandro Corbelli), et qui ne se laisse pas dévirer par le Don Magnifico de Simone Alaimo, belcantiste émérite et parfait musicien, dont on apprécie la forte présence et le timbre toujours opulent.

    Nouvelle étoile lyrique d'un répertoire exigeant, Juan Diego Florez ne déçoit pas un public qui l'accueille chaleureusement, et vole la vedette à Cendrillon. Il est vrai que son aisance, son suraigu éclatant (mais encore un peu forcé), son chant facile et stylé, sa voix suffisamment corsée l'éloignent heureusement des ténors légers qui trop longtemps ont donné de Ramiro un portrait caricatural.

    Plutôt superficielle, la direction de Carlo Rizzi n'en est pas moins alerte et donne le ton d'un spectacle sympathique, qui n'a aucun mal à conquérir un public acquis d'avance pour cette Cendrillon décidément à l'aise dans ses souliers.




    Palais Garnier, Paris
    Le 11/12/2002
    Michel PAROUTY

    Reprise de La Cenerentola de Rossini à l'Opéra de Paris.
    Orchestre et choeurs de l'Opéra National de Paris
    Direction Carlo Rizzi.
    Mise en scène : Jérôme Savary
    Avec Juan Diego Florez (Don Ramiro), Alessandro Corbelli (Dandini), Simone Alaimo (Don Magnifico), Lorenzo Regazzo (Alidoro), Joyce DiDonato (Angelina), Jeannette Fischer (Clorinda), Anna Steiger (Tisbe).

     


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