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CRITIQUES DE CONCERTS |
20 avril 2025 |
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Concert de l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig sous la direction de Riccardo Chailly, dans le cadre des Pollini Perspectives à la salle Pleyel, Paris.
Le trio choc de la rentrée
Rentrée musicale parisienne sur les chapeaux de roue avec l’un des meilleurs orchestres au monde, l’un des plus grands chefs et le numéro un du piano du moment : c’était mardi soir salle Pleyel, un concert à marquer d’une pierre blanche, teinté de lumière italienne et d’humanisme allemand.
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Turandot seule, perdue, abandonnée
Mithridate phtalocyanine
Difficile équilibre
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L’humanisme, c’est celui de la tradition dans laquelle baigne depuis plus de deux siècles l’un des plus anciens orchestres européens, celui du Gewandaus de Leipzig, fondé en 1748. Avec sa sonorité radieuse et sa technique superbe, il sublime les partitions. A sa tête, son directeur musical, le maestro italien Riccardo Chailly, entraîne musiciens et spectateurs – la salle est archi-comble – dans le climat de la Péninsule.
L’Italie et l’Allemagne dialoguent dans ce concert qui fait partie du cycle Pollini Perspectives lancé par le pianiste l’an dernier et que l’on retrouvera à trois reprises cet automne. Il était donc normal que soit programmé en début de soirée Luigi Nono avec sa Composizione n° 1 qui date de 1951 et des années sévères du sérialisme. Aujourd’hui, elle coule de source. Rien d’austère. Elle semble même parfaitement classique au point de figurer dans un programme sans donner de frissons au public le plus conservateur.
Plus lumineuse encore, la 4e symphonie de Mendelssohn, dite Italienne, que le compositeur commença à écrire en 1831 et qui respire la bonne humeur, la légèreté de la campagne romaine. Cette brassée de couleurs champêtres est d’autant plus stimulante que Chailly a choisi une version inhabituelle marquée de contrastes étonnants et passionnants tant ils rompent avec les habitudes.
Après l’entracte, Maurizio Pollini joue le 4e concerto pour piano de Beethoven que, dans des cadences brillantes, parfois un peu étonnantes, il nous fait redécouvrir : c’est intense, charnel, joyeux, mélancolique tout en étant énergique.
Beau début de saison. Ce concert du Gewanhausorchester met la barre très haut. Tous les grands orchestres internationaux qui vont se succéder à Pleyel vont devoir se surpasser.
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L’humanisme, c’est celui de la tradition dans laquelle baigne depuis plus de deux siècles l’un des plus anciens orchestres européens, celui du Gewandaus de Leipzig, fondé en 1748. Avec sa sonorité radieuse et sa technique superbe, il sublime les partitions. A sa tête, son directeur musical, le maestro italien Riccardo Chailly, entraîne musiciens et spectateurs – la salle est archi-comble – dans le climat de la Péninsule.
L’Italie et l’Allemagne dialoguent dans ce concert qui fait partie du cycle Pollini Perspectives lancé par le pianiste l’an dernier et que l’on retrouvera à trois reprises cet automne. Il était donc normal que soit programmé en début de soirée Luigi Nono avec sa Composizione n° 1 qui date de 1951 et des années sévères du sérialisme. Aujourd’hui, elle coule de source. Rien d’austère. Elle semble même parfaitement classique au point de figurer dans un programme sans donner de frissons au public le plus conservateur.
Plus lumineuse encore, la 4e symphonie de Mendelssohn, dite Italienne, que le compositeur commença à écrire en 1831 et qui respire la bonne humeur, la légèreté de la campagne romaine. Cette brassée de couleurs champêtres est d’autant plus stimulante que Chailly a choisi une version inhabituelle marquée de contrastes étonnants et passionnants tant ils rompent avec les habitudes.
Après l’entracte, Maurizio Pollini joue le 4e concerto pour piano de Beethoven que, dans des cadences brillantes, parfois un peu étonnantes, il nous fait redécouvrir : c’est intense, charnel, joyeux, mélancolique tout en étant énergique.
Beau début de saison. Ce concert du Gewanhausorchester met la barre très haut. Tous les grands orchestres internationaux qui vont se succéder à Pleyel vont devoir se surpasser.
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L’humanisme, c’est celui de la tradition dans laquelle baigne depuis plus de deux siècles l’un des plus anciens orchestres européens, celui du Gewandaus de Leipzig, fondé en 1748. Avec sa sonorité radieuse et sa technique superbe, il sublime les partitions. A sa tête, son directeur musical, le maestro italien Riccardo Chailly, entraîne musiciens et spectateurs – la salle est archi-comble – dans le climat de la Péninsule.
L’Italie et l’Allemagne dialoguent dans ce concert qui fait partie du cycle Pollini Perspectives lancé par le pianiste l’an dernier et que l’on retrouvera à trois reprises cet automne. Il était donc normal que soit programmé en début de soirée Luigi Nono avec sa Composizione n° 1 qui date de 1951 et des années sévères du sérialisme. Aujourd’hui, elle coule de source. Rien d’austère. Elle semble même parfaitement classique au point de figurer dans un programme sans donner de frissons au public le plus conservateur.
Plus lumineuse encore, la 4e symphonie de Mendelssohn, dite Italienne, que le compositeur commença à écrire en 1831 et qui respire la bonne humeur, la légèreté de la campagne romaine. Cette brassée de couleurs champêtres est d’autant plus stimulante que Chailly a choisi une version inhabituelle marquée de contrastes étonnants et passionnants tant ils rompent avec les habitudes.
Après l’entracte, Maurizio Pollini joue le 4e concerto pour piano de Beethoven que, dans des cadences brillantes, parfois un peu étonnantes, il nous fait redécouvrir : c’est intense, charnel, joyeux, mélancolique tout en étant énergique.
Beau début de saison. Ce concert du Gewanhausorchester met la barre très haut. Tous les grands orchestres internationaux qui vont se succéder à Pleyel vont devoir se surpasser.
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Salle Pleyel, Paris Le 08/09/2009 Nicole DUAULT |
 | Concert de l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig sous la direction de Riccardo Chailly, dans le cadre des Pollini Perspectives à la salle Pleyel, Paris. | Luigi Nono (1924-1990)
Composizione n° 1
Maurizio Pollini, piano
Felix Mendelssohn-Bartholdy (1809-1847)
Symphonie n° 4 en la majeur op. 90, « Italienne »
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Concerto pour piano et orchestre n° 4 en sol majeur, op. 58
Maurizio Pollini, piano
Gewandausorchester Leipzig
direction : Riccardo Chailly |  |
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