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CRITIQUES DE CONCERTS 16 avril 2024

Dernier concert du Cycle Brahms autour des solistes des Berliner Philharmoniker, avec le
Jerusalem Quartet Ă  la salle Pleyel, Paris.


Une soirée de musique pure
© Felix Broede

Le magnifique cycle consacré tout au long de la saison qui s’achève par Piano**** et la salle Pleyel à la musique de chambre de Johannes Brahms s’achève en beauté avec deux concerts du Jerusalem Quartet. Soirées de musique pure aux programmes très bien équilibrés avec ce relativement jeune ensemble et deux invités de marque.
 

Salle Pleyel, Paris
Le 19/06/2013
Olivier BRUNEL
 



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  • On pourrait imaginer comme un dĂ©fi impossible pour le Jerusalem Quartet, fondĂ© en 1995, pour les deux derniers concerts d’un cycle entièrement consacrĂ© Ă  la musique de chambre de Brahms Ă©talĂ© sur toute la saison 2012-2013 de la salle Pleyel (et organisĂ© avec la sĂ©rie Piano****), de succĂ©der aux solistes des Berliner Philharmoniker qui en ont assurĂ© les six premiers.

    Mais le défi a été relevé avec le plus grand succès et ces quatre jeunes musiciens israéliens, aux passés respectifs autant berlinois qu’israéliens avec des connexions avec l’Orchestre West-Eastern Divan de Daniel Barenboïm, ainsi que leurs invités, se montrent à la hauteur de leurs ainés berlinois. Le programme du huitième et dernier concert affiche rien moins que trois chefs-d’œuvre de la maturité du musicien allemand : la rare Première Sonate pour alto encadrée par un quatuor et un quintette.

    Le Quatuor à cordes en la mineur op. 51 n° 2 qui ouvre le concert fait partie des œuvres les plus sombres et à la gestation la plus difficile de la production chambriste de Brahms. Il convient parfaitement à la composante très introvertie de ce quatuor à la précision redoutable et à ses remarquables qualités d’équilibre entre les pupitres et de maturité musicale.

    La Sonate pour alto op. 120 n° 1 n’est autre que la première des deux Sonates pour clarinettes composées à Bad Ischl en 1895 pour le clarinettiste Richard Mühlfeld, dernier inspirateur de Brahms avant sa disparition et transposées la même année, probablement à l’intention de Joseph Joaquim, pour l’alto.

    L’altiste Amihai Grosz, qui était de la fondation du Jerusalem Quartet en 1995 et alto solo des Berliner Philharmoniker, en donne une lecture plutôt introvertie hormis pour le très festif Vivace final, accompagné avec un recueillement exemplaire par le pianiste israélien Ohad Ben Ari.

    Le moment majeur de ce concert reste toutefois le Quintette à cordes op. 111, dit Praterquintett, en raison de son caractère thématique et sa couleur purement viennois. L’originalité de l’écriture de cette œuvre appelle des musiciens virtuoses et disciplinés, comme le prouvent les Jerusalem rejoints par le membre fondateur Amihai Grosz, pour un très grand moment de pureté musicale et stylistique.




    Salle Pleyel, Paris
    Le 19/06/2013
    Olivier BRUNEL

    Dernier concert du Cycle Brahms autour des solistes des Berliner Philharmoniker, avec le Jerusalem Quartet Ă  la salle Pleyel, Paris.
    Johannes Brahms (1883-1897)
    Quatuor à cordes en la mineur op. 51 n° 2
    Sonate pour alto n° 1 op. 120
    Quintette Ă  cordes en sol majeur n° 2 op. 111 « Prater Â»
    Amihai Grosz, alto
    Ohad Ben-Ari, piano
    Jerusalem Quartet
    Alexander Pavlossky, violon I
    Sergei Bresler, violon II
    Ori Kam, alto
    Kyrill Zlonithov, violoncelle

    (photo : Felix Broede)

     


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