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CRITIQUES DE CONCERTS 19 mars 2024

Concert du ténor Ben Heppner avec l'Orchestre de l'Opéra national de Paris dirigé par James Conlon.


Le Ring à la tronçonneuse
© Beth Bergman

L'Opéra de Paris n'avait jamais invité l'étonnant ténor canadien Ben Heppner, une voix pourtant aussi impressionnante de perfection que son physique de bûcheron. Mais pour sa première visite à la Bastille, ce n'est pas lui qui tenait la tronçonneuse.

 

Opéra Bastille, Paris
Le 06/03/2001
GĂ©rard MANNONI
 



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  • Un concert fait de contrastes, d'enthousiasme et de dĂ©ception. L'enthousiasme, c'est le tĂ©nor canadien Ben Heppner qui le suscite. Bâti comme une montagne, il règne incontestablement sur la spĂ©cialitĂ© des Helden Tenor depuis une dizaine d'annĂ©es.

    La voix est superbe, puissante, homogène, expressive. On n'avait point entendu pareille perfection en ce domaine depuis longtemps. C'était sa première apparition à l'Opéra de Paris où il sera le héros de la nouvelle production de Peter Grime à partir du 2 avril. Que ce soit dans un répertoire peu fréquenté comme le Guntram de Strauss et Die tote Stadt de Korngold, ou dans des extraits de la Tétralogie, il n'inspire qu'admiration.

    Les contrastes concernaient les oeuvres programmées en première et en deuxième partie et la déception aussi bien la direction d'orchestre assez peu précise et clinquante de James Conlon que l'inadmissible tronçonnage de la Tétralogie proposé après l'entracte. En effet, si l'Ouverture de Tannhauser et la danse des sept voiles encadraient harmonieusement Guntram et Die tote Stadt, comment justifier cet invraisemblable enchaînement de petits extraits orchestraux sans voix et d'airs de ténor en général mal assortis tirés des quatre journées du Ring ?

    Un vrai massacre, un mépris absolu pour toutes les théories wagnériennes d'unité théâtrale et musicale, et surtout un méli-mélo douloureux pour l'oreille. À qui la faute ?




    Opéra Bastille, Paris
    Le 06/03/2001
    GĂ©rard MANNONI

    Concert du ténor Ben Heppner avec l'Orchestre de l'Opéra national de Paris dirigé par James Conlon.
    Richard Strauss- Korngold- Wagner
    Ben Heppner, ténor
    Orchestre de l'Opéra national de Paris
    James Conlon, direction

     


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