18/01/2017 | |
Un Lohengrin anti-héros
Première à l’Opéra de Paris du Lohengrin de Wagner dans la mise en scène de Claus Guth, sous la direction de Philippe Jordan.
Opéra Bastille, Paris
Cette mise en scène de Lohengrin par Claus Guth avait fait l’ouverture de la saison de la Scala de Milan en décembre 2012, diffusée alors en direct à la télévision. En salle à la Bastille, l’impression générale est toujours celle d’un spectacle fort, proposant une complexe analyse psychologique, voire psychanalytique, des héros principaux.
Critique du cast B par Yannick MILLON.
Par GĂ©rard MANNONI
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15/01/2017 | |
Interminable RĂ©surrection
Symphonie n° 2 de Mahler par l’Orchestre du Konzerthaus de Berlin sous la direction d’Iván Fischer au Konzerthaus de Berlin.
Konzerthaus, Berlin
Malgré un orchestre du Konzerthaus exceptionnel, cette exécution aux parties chantées très convaincantes de la Symphonie Résurrection de Mahler sous la baguette du Hongrois Iván Fischer, trop constamment retenue voire sénatoriale, souffre malheureusement de tunnels au point de rappeler le bon mot de Woody Allen : « l'éternité, c'est long, surtout vers la fin ».
Par Laurent VILAREM
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15/01/2017 | |
La fin du monde n’aura pas lieu
Le Grand Macabre de Ligeti mis en espace par Peter Sellars et sous la direction de Simon Rattle au Barbican Centre, Londres.
Barbican Hall, London
Dans la continuité du Pelléas de 2016, mais en donnant la priorité à Londres sur Berlin, Simon Rattle dirige avec son futur orchestre un Grand macabre d’anthologie sur le plan orchestral. La distribution mêle habitués du chant contemporain à des artistes plus classiques, tous superbes d’engagement, quand Peter Sellars revient à ces amours sans rancune envers Ligeti.
Par Vincent GUILLEMIN
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14/01/2017 | |
Adieux Ă la rose
Nouvelle production du Chevalier à la rose de Strauss dans une mise en scène de Robert Carsen et sous la direction d’Andris Nelsons au Royal Opera House de Londres.
Royal Opera House, Covent Garden, London
Superbe scéniquement et vocalement, Renée Fleming fait à Londres ses adieux européens au rôle de la Maréchale, dans un écrin de faible qualité, la mise en scène remise à jour de Robert Carsen décevant surtout par sa dramaturgie et la direction d’orchestre comme la distribution étant en deçà des standards de Munich, Dresde ou Vienne.
Par Vincent GUILLEMIN
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11/01/2017 | |
DĂ©jĂ un Meister
Concert de l’Orchestre de Paris sous la direction de Cornelius Meister, avec la participation de la pianiste Elisabeth Leonskaja à la Philharmonie de Paris.
Philharmonie, Paris
Jeune chef à la direction déjà très affirmée, Cornelius Meister justifie par l’action ce qu’il a énoncé en entretien, en se servant avec splendeur de la transparence et des couleurs de l’Orchestre de Paris et de l’acoustique de la Philharmonie pour déployer le magnifique poème symphonique Die Seejungfrau de Zemlinsky.
Par Vincent GUILLEMIN
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11/01/2017 | |
Grande valeur confirmée
Récital du pianiste Sunwook Kim dans la série Piano**** à la Cité de la musique, Paris.
Cité de la Musique, Paris
Déjà impressionnant lors d’un précédent récital à la salle Pleyel en février 2013, le pianiste coréen Sunwook Kim confirme lors de ce nouveau concert Piano**** à la Cité de la musique des qualités multiples et exceptionnelles en tous domaines. Une démonstration de très haute technique au service d’une parfaite musicalité.
Par GĂ©rard MANNONI
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09/01/2017 | |
Répertoires contrastés
Récital de la soprano Aleksandra Kurzak et du ténor Roberto Alagna dans la série des Grandes Voix au Théâtre des Champs-Élysées, Paris.
Théâtre des Champs-Élysées, Paris
Roberto Alagna et sa très belle épouse Aleksandra Kurzak ont tenté de donner une part égale, dans ce récital des Grandes voix au Théâtre des Champs-Élysées, au chant français et au chant italien. Reconnaissons que le second sort largement vainqueur en tous domaines. Question de choix des extraits, peut-être, mais pas seulement.
Par GĂ©rard MANNONI
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07/01/2017 | |
Au milieu du gué
Suite du cycle Mozart-Bruckner par la Staatskapelle Berlin sous la direction de Daniel Barenboim Ă la Philharmonie de Paris.
Philharmonie, Paris
Daniel Barenboïm inaugure 2017 avec le deuxième bloc de son cycle Bruckner-Mozart à la tête de la Staatskapelle de Berlin, qui s’achèvera en 2018. Si le Concerto pour piano n° 22 de Mozart porte en germe les doutes qui se faisaient jour dans les concertos précédents, la Troisième Symphonie de Bruckner alterne exaltation et approximations.
Par David VERDIER
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06/01/2017 | |
Sombre Orphée
Nouvelle production d’Orphée et Eurydice de Gluck dans une mise en scène de Maëlle Poésy et sous la direction d'Iñaki Encina Oyón à l’Opéra de Dijon.
Auditorium, Dijon
Après la belle et prometteuse mise en scène de l'Orfeo de Monteverdi par Yves Lenoir, l'Opéra de Dijon présente un Orphée et Eurydice de Gluck d'une sobriété languissante et glacée, imaginé par Maëlle Poésy. La direction binaire de d'Iñaki Encina Oyón peine à stimuler un plateau d'un niveau par ailleurs très contrasté.
Par David VERDIER
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06/01/2017 | |
Bruckner retrouve la santé
Suite de l’Intégrale des symphonies de Bruckner par la Staatskapelle Berlin sous la direction de Daniel Barenboim, avec la Symphonie n° 2 à la Philharmonie de Paris.
Philharmonie, Paris
Après une première soirée décevante, Daniel Barenboïm et son Orchestre de la Staatskapelle Berlin s’attaquent pour leur deuxième concert parisien de l’année à un Concerto pour piano n° 20 de Mozart sans grande dynamique, avant de livrer une superbe réalisation de la Deuxième Symphonie d’Anton Bruckner, pour le moment la plus aboutie des six déjà données à Paris cette saison.
Par Vincent GUILLEMIN
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Le renoncement de Barbe-Bleue
Frénésie de la danse
Clavecin itératif
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