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Salzbourg 2006 (8) :
Zaïde ou la métamorphose
Création du spectacle Zaide · Adama au festival de Salzbourg 2006.
Landestheater, Salzburg
Dans le cadre de son cycle Mozart 22, le festival de Salzbourg propose une Zaïde augmentée de la partition Adama de la compositrice Chaya Czernowin, le tout mis en scène par l'excellent Claus Guth. Un spectacle sombre et obsédant mal accueilli par le public en dépit de l'engagement des interprètes et de la cohésion de la dramaturgie et de la musique. Le 19/08/2006
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Salzbourg 2006 (6) :
La chair est triste
Reprise du Così fan tutte de Mozart mis en scène par Ursel et Karl-Ernst Herrmann sous la direction de Manfred Honeck au festival de Salzbourg 2006.
Großes Festspielhaus, Salzburg
Cela n'est pas nouveau, la chair est triste. La chair comme recherche du plaisir – l'amour, n'en parlons pas –, la chair des acteurs aussi, et même la chair de la matière orchestrale. C'est ainsi une leçon de mélancolie que donne cette reprise essoufflée du Così faussement gracieux des époux Herrmann à Salzbourg. Le 16/08/2006
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Salzbourg 2005 (7) :
Un peu en reste de joie
Concert du Radio-Symphonieorchester de Vienne sous la direction de Bertrand de Billy au festival de Salzbourg 2005.
Felsenreitschule, Salzburg
A l'aube de l'année Mozart, le festival de Salzbourg poursuit son effort de promotion de la musique du XXe siècle en programmant la Turangalîla de Messiaen avec le RSO et Bertrand de Billy. Mais au pays des bonbons viennois et autres matinées Mozart, la pilule extatique de la Joie du Sang des Étoiles est dure à avaler. Le 27/08/2005
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Salzbourg 2005 (4) :
Un Mitridate gioco drammatico
Nouvelle production de Mitridate de Mozart mise en scène par Günter Krämer et dirigée par Marc Minkowski au festival de Salzbourg 2005.
Residenzhof, Salzburg
Avant-goût d'un festival 2006 consacré aux vingt-deux ouvrages lyriques du divin Mozart, Salzbourg propose d'ores et déjà un Mitridate confié à Günter Krämer et Marc Minkowski. L'occasion de vérifier que le questionnement d'une oeuvre, quand une idée forte le sous-tend, peut aboutir à un spectacle passionnant. Le 25/08/2005
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Bayreuth 2005 (3) :
Splendeurs lunaires
Reprise de Lohengrin de Wagner dans la mise en scène de Keith Warner et sous la direction de Peter Schneider au festival de Bayreuth 2005.
Festspielhaus, Bayreuth
En cet été sans Ring sur la Colline et après la débâcle de Parsifal, Wolfgang Wagner a reprogrammé pour la dernière fois l'une des productions favorites du public de ces dernières années : le Lohengrin de Keith Warner. Vision nocturne, tourmentée, esthétique en diable, servie par le couple phare du Bayreuth de notre époque : les époux Seiffert-Schnitzer. Le 19/08/2005
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Bayreuth 2005 (1) :
Parsifal à hue et à dia
Reprise du Parsifal de Wagner mis en scène par Christoph Schlingensief et sous la direction de Pierre Boulez au festival de Bayreuth 2005.
Festspielhaus, Bayreuth
À l'été 2004, le nouveau Parsifal de Bayreuth engendrait un scandale mémorable sur la colline. Un an plus tard, quelques aménagements n'y changent rien : la production confiée à Christoph Schlingensief reste une aberration scénique, que ne parviennent à sauver ni la direction magique de Pierre Boulez ni un plateau bien faible. Le 17/08/2005
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Salzbourg 2004 (7) :
Gala viennois autour du Roi Arthur
Nouvelle production du Roi Arthur de Purcell par Jürgen Flimm et Nikolaus Harnoncourt au festival de Salzbourg 2004.
Felsenreitschule, Salzburg
Étendards menaçants sur un ciel orageux façon Seigneur des Anneaux, format paysage et bleus à la James Cameron ; il est difficile de rater l'affiche de la grande fresque salzbourgeoise de l'été en technicolor et sur grand écran : le King Arthur de Purcell revu par Nikolaus Harnoncourt et Jürgen Flimm. Une première à Salzbourg, qui ressortit plus au gala viennois qu'à l'enchantement baroque. Le 25/08/2004
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Salzbourg 2003 (1) :
Mystère et boule de neige
Reprise du Don Giovanni de Mozart mis en scène par Martin Kusej, sous la direction de Nikolaus Harnoncourt au festival de Salzbourg 2003.
Großes Festspielhaus, Salzburg
L'an passé, le festival de Salzbourg s'était ouvert sur une production qui avait fait couler beaucoup d'encre, le Don Giovanni de Martin Kusej et Nikolaus Harnoncourt. Un an plus tard, la reprise de ce spectacle bénéficie d'une distribution moins homogène et confirme les mystères d'une mise en scène on ne peut plus ouverte. Le 23/08/2003
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