29/08/2016 | |
Salzbourg 2016 (8) :
Trois fois rien
Nouvelle production de Faust de Gounod dans une mise en scène de Reinhard von der Thannen et sous la direction d’Alejo Pérez au festival de Salzbourg 2016.
GroĂźes Festspielhaus, Salzburg
Retour sur terre après West Side Story, avec le Faust conceptuel et basé sur la scénographie de Reinhard von der Thannen, dirigé sans grand relief par un Alejo Pérez pesant et dans une distribution exotique qui prend Gounod pour Verdi. Belles voix et grandes idées ne suffisent pas à rendre prenant un spectacle systématiquement vidé de sa théâtralité.
Par Thomas COUBRONNE
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28/08/2016 | |
Salzbourg 2016 (7) :
La machine infernale
Septième Symphonie de Mahler par les Berliner Philharmoniker sous la direction de Sir Simon Rattle au festival de Salzbourg 2016.
GroĂźes Festspielhaus, Salzburg
Cinq ans jour pour jour après une prestation remarquée, Rattle remet la Septième de Mahler sur le métier avec ses Berliner à Salzbourg, dans une approche qui laisse transparaître un changement de cap vis-à -vis de la formation dont il est le patron depuis 2002, et pour deux années encore. Une exécution passionnante de bout en bout, et un orchestre absolument transcendant.
Par Yannick MILLON
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24/08/2016 | |
Salzbourg 2016 (6) :
Mahler asséché ?
Concert du Gustav Mahler Jugendorchester sous la direction de Philippe Jordan, avec la participation du baryton Christian Gerhaher au festival de Salzbourg 2016.
Felsenreitschule, Salzburg
Programme dévolu au dernier Mahler par Philippe Jordan et le GMJO, qui avant une belle exécution de la Neuvième Symphonie, se livrent à une expérimentation déroutante dans l’Adieu du Chant de la Terre transformé en laboratoire de la Seconde École de Vienne, aux côtés d’un Christian Gerhaher effrayant d'expressionnisme résigné.
Par Yannick MILLON
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23/08/2016 | |
Salzbourg 2016 (5) :
Bernstein donne des ailes
Reprise au festival d’été de Salzbourg 2016 de West Side Story de Bernstein dans la mise en scène de Philip Wm. McKinley et sous la direction de Gustavo Dudamel présenté au festival de Pentecôte.
Felsenreitschule, Salzburg
Éblouissante reprise au Festival de Salzbourg du West Side Story voulu par Cecilia Bartoli pour le Festival de Pentecôte sous la direction électrique de Gustavo Dudamel et dans la mise en scène mélancolique de Philip McKinley. Une réussite parfaitement équilibrée entre lisibilité, radicalité, intelligence, et plus de vitamines que dans la célèbre boisson énergisante régionale.
Par Thomas COUBRONNE
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17/08/2016 | |
Bayreuth 2016 (2) :
La confusion des genres
Reprise de Tristan et Isolde de Wagner dans la mise en scène de Katharina Wagner et sous la direction de Christian Thielemann au festival de Bayreuth 2016.
Festspielhaus, Bayreuth
Non dépourvu d’idées, le Tristan de Katharina Wagner repris au festival de Bayreuth ne parvient pas à dépasser ses contradictions entre fétichisme du mot et lecture distanciée ; pas plus une distribution inégale dominée par Petra Lang et Georg Zeppenfeld que l’agogique molle et la rythmique négligente de Christian Thielemann ne transforment l’essai.
Par Thomas COUBRONNE
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15/08/2016 | |
Bayreuth 2016 (1) :
Un Parsifal anecdotique
Nouvelle production de Parsifal de Wagner dans une mise en scène d’Uwe Eric Laufenberg et sous la direction de Hartmut Haenchen au festival de Bayreuth 2016.
Festspielhaus, Bayreuth
Dans un climat politique tendu, le nouveau Parsifal de Bayreuth n’offre pas de quoi fouetter un chat, mollement mis en scène dans un spectacle ne s’élevant jamais au-delà de l’anecdote, malgré quelques images fortes. La musique, en revanche, est à la fête, entre une distribution de haut vol et la direction philologique, d’un magnifique fondu, de Hartmut Haenchen.
Par Yannick MILLON
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13/08/2016 | |
Salzbourg 2016 (4) :
Vienne transfigurée
Concert de musique de chambre des Wiener Philharmoniker dans le cadre du cycle la Philharmonie de Vienne et ses compositeurs au festival de Salzbourg 2016.
Mozarteum, Salzburg
Ambiance feutrée au Mozarteum de Salzbourg pour se plonger dans deux pièces maîtresses du répertoire chambriste postromantique. Aux côtés d’instrumentistes à cordes des Wiener réunis en quintette puis en sextuor, une heure et demie de musique viennoise à la croisée du romantisme et de la modernité, dans une exécution impeccable qui ferait rougir bien des formations officielles.
Par Yannick MILLON
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09/08/2016 | |
Salzbourg 2016 (3) :
La belle Isolde
La Belle Maguelone de Brahms par Matthias Goerne accompagné au piano par Yuja Wang et le récitant Ulrich Matthes au festival de Salzbourg 2016.
Mozarteum, Salzburg
Belle Maguelone en demi-teinte au Mozarteum de Salzbourg par un Matthias Goerne bien épais et une Yuja Wang sans grand relief. Les transitions dites par Ulrich Matthes, résumé du récit de Tieck, ne suffisent pas vraiment à conférer un sentiment d’unité à une interprétation à notre sens survolée de ce difficile recueil brahmsien.
Par Thomas COUBRONNE
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08/08/2016 | |
Salzbourg 2016 (2) :
Pluie de plomb sur Danaé
Nouvelle production de l’Amour de Danaé de Strauss dans une mise en scène d’Alvis Hermanis et sous la direction de Franz Welser-Möst au festival de Salzbourg 2016.
GroĂźes Festspielhaus, Salzburg
Donné pour la deuxième fois à Salzbourg en quatorze ans, l’Amour de Danaé, ultime opéra de Richard Strauss créé in loco trois ans après sa mort, devra se contenter, en guise de ruissellement d’or, de la pluie de plomb du conservateur Alvis Hermanis. Heureusement, les Wiener scintillent en fosse, soutenant un plateau solide à défaut d’être transcendant.
Par Yannick MILLON
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08/08/2016 | |
Salzbourg 2016 (1) :
Adès au Paradis
Création mondiale de The Exterminating Angel de Thomas Adès dans une mise en scène de Tom Cairns et sous la direction du compositeur au festival de Salzbourg 2016.
Haus fĂĽr Mozart, Salzburg
La force de l’évidence a le mérite de mettre tout le monde d’accord : The Exterminating Angel inspiré par le film de Buñuel à Thomas Adès et Tom Cairns en est une éblouissante démonstration, et l’on cherche les voix discordantes pour critiquer ce spectacle abouti et cohérent, au style parfaitement assumé, attestant surtout une réelle intelligence dans le travail d’adaptation.
Par Thomas COUBRONNE
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L’émotion au dépourvu
1001 nuances harmoniques
Complicité artistique
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