23/05/2016 | |
Sagesse et vérité
Récital de Radu Lupu dans la série Piano **** à la Philharmonie de Paris.
Philharmonie, Paris
Grand maître du piano parmi les plus grands, Radu Lupu est venu donner le meilleur de la musique aux auditeurs de Piano**** à la Philharmonie de Paris. Réunir deux mille quatre cents personnes sur un programme loin de toute facilité et de toute démagogie prouve la fidélité des vrais amateurs pour les vrais interprètes.
Par GĂ©rard MANNONI
|
| | |
23/05/2016 | |
Un roi sans divertissement
Nouvelle production de Lear de Reimann dans une mise en scène de Calixto Bieito et sous la direction de Fabio Luisi à l’Opéra de Paris.
Palais Garnier, Paris
Créé en 1978 à Munich et repris à l’Opéra de Paris dès 1982, Lear d’Aribert Reimann fait son retour sur la scène du Palais Garnier cette saison, avec pour l’occasion la première production de Calixto Bieito dans la capitale, centrée sur l’homme et sa décrépitude. La distribution de haut vol profite du Roi de Bo Skovhus et d’un magnifique trio féminin.
Par Vincent GUILLEMIN
|
| | |
22/05/2016 | |
Jeunes cygnes
Reprise de Lohengrin de Wagner dans la mise en scène de Christine Mielitz, sous la direction de Christian Thielemann à la Semperoper de Dresde.
Semperoper, Dresden
Alors qu’en 2013, Thielemann dirigeait Lohengrin à Dresde avec une superbe distribution, le monde musical n’avait d’oreilles que pour celle de Barenboïm à Milan. Trois ans plus tard, le chef allemand récidive avec cette fois les prises de rôles d’Anna Netrebko et Piotr Beczala. On oublie donc la mise en scène de 1983 pour se concentrer sur l’essentiel : la musique.
Par Vincent GUILLEMIN
|
| | |
21/05/2016 | |
Rêveries féériques
Reprise des Fées de Wagner dans la mise en scène de Renaud Doucet, sous la direction de Friedemann Layer à l’Opéra de Leipzig.
Oper, Leipzig
Créée à l’occasion du jubilé de 2013, la mise en scène de Renaud Doucet pour Die Feen de Wagner est remontée régulièrement à Leipzig. La distribution profite du nouvel Arindal d’Endrik Wottrich et toujours de Christiane Libor, tandis que Friedemann Layer gère plus finement les influences germaniques que celles italiennes de la partition.
Par Vincent GUILLEMIN
|
| | |
20/05/2016 | |
L’art en danger
Nouvelle production de Mathis le peintre de Hindemith dans une mise en scène de Jochen Biganzoli et sous la direction de Simone Young, à la Semperoper de Dresde.
Semperoper, Dresden
Trop rare sur les scènes du monde, le chef d’œuvre lyrique Mathis le peintre de Hindemith trouve à Dresde une nouvelle production d’une grande intelligence sur l’importance de l’art, et une distribution quasi parfaite soutenue par un superbe orchestre, auquel il ne manquait qu’une direction plus fine pour rendre cette soirée idéale.
Par Vincent GUILLEMIN
|
| | |
20/05/2016 | |
D’yeux que pour les oreilles
Reprise de la Traviata de Verdi dans la mise en scène de Robert Carsen, sous la direction de Francesco Ivan Ciampa au Théâtre de la Fenice, Venise.
Teatro La Fenice, Venezia
On dit souvent qu’une institution lyrique se jauge à la qualité de ses reprises plutôt qu’au rayonnement des premières. Occasion rêvée de vérifier l’adage face à la Traviata de Robert Carsen qui avait défrayé la chronique à la réouverture de la Fenice en 2003. Treize ans plus tard, bien plus que la scène, c’est la musique qui assure le spectacle dans la Serenissima.
Par Yannick MILLON
|
| | |
19/05/2016 | |
Entre monochromie et sécurité
Concert de l'Orchestre national de Lyon sous la direction de Lionel Bringuier, avec la participation du baryton Matthias Goerne Ă l'Auditorium Maurice Ravel de Lyon.
Auditorium Maurice Ravel, Lyon
Entièrement consacré à Mahler, le concert de l'auditorium de Lyon sous la houlette de Lionel Bringuier avec le concours du baryton Matthias Goerne fait appel à des têtes d'affiche. La prestation monochrome du chanteur allemand et la direction froide du Français n'auront cependant pas vraiment convaincu.
Par Benjamin GRENARD
|
| | |
19/05/2016 | |
Intermède de luxe
Concert de l’Orchestre national de France sous la direction de Daniele Gatti, avec la participation du ténor Jonas Kaufmann au Théâtre des Champs-Élysées, Paris.
Théâtre des Champs-Élysées, Paris
Entre deux représentations de Tristan et Isolde au Théâtre des Champs-Élysées, Daniele Gatti propose un programme thématique largement inspirée par l'œuvre de Wagner avec Jonas Kaufmann jouant les invités de luxe dans des Wesendonck-Lieder aussi brefs qu'étonnants suivis par une remarquable Septième Symphonie de Bruckner.
Par David VERDIER
|
| | |
18/05/2016 | |
À l’image de la vie
Concert de l’Orchestre Paris sous la direction de Daniel Harding, avec la participation de la violoniste Isabelle Faust à la Philharmonie de Paris.
Philharmonie, Paris
Nouveau directeur musical de l’Orchestre de Paris dès la saison prochaine, Daniel Harding, se distingue dans deux œuvres aux liens de cœur. Après l’intense charge émotionnelle du Concerto pour violon de Berg ressuscité par Isabelle Faust, applaudie par tout l’orchestre, la Symphonie n° 4 de Mahler nous a entraînés dans les découvertes de son univers.
Par Claude HELLEU
|
| | |
18/05/2016 | |
Les amours mortes
Nouvelle production de Tristan et Isolde de Wagner dans une mise en scène de Pierre Audi et sous la direction de Daniele Gatti au Théâtre des Champs-Élysées, Paris.
Théâtre des Champs-Élysées, Paris
Pour sa huitième et dernière année à la tête du National, Daniele Gatti donne au TCE son premier Tristan, délivré de tout carcan interprétatif et développé dans une optique personnelle où lenteur et narration épurent la partition. La mise en scène de Pierre Audi recherche une intimité dans laquelle la distribution trouve sa force.
Par Vincent GUILLEMIN
|
| | |