17/10/2015 | |
Tannhäuser au Paradis
Première à l’Opéra des Flandres d’Anvers de Tannhäuser de Wagner dans la mise en scène de Calixto Bieito, sous la direction de Dmitri Jurowski.
Opéra des Flandres, Anvers
Passionnant du début à la fin tant sur le plan scénique que musical, l’Opéra des Flandres clôt triomphalement à Anvers sa production de Tannhäuser étrennée à Gand. Calixto Bieito prend à revers le livret pour questionner les notions de bien et de mal, en regard du monde réel et de la religion, dans une production transcendée par la distribution.
Par Vincent GUILLEMIN
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13/10/2015 | |
Un goût d’absolu
Deuxième et troisième concerts du Gewandhausorchester Leipzig sous la direction de Riccardo Chailly, avec la participation du violoniste Christian Tetzlaff et du clarinettiste Martin Fröst à la Philharmonie de Paris.
Philharmonie, Paris
Après une journée d’interruption pour se remettre de l’orgie sonore évoquée par Claude Helleu, l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig et Riccardo Chailly offrent deux nouvelles soirées consacrées à Mozart et Richard Strauss, où le maestro milanais fait preuve d’une maîtrise absolue d’une tradition symphonique dont la phalange saxonne porte haut les couleurs.
Par Yannick MILLON
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11/10/2015 | |
Roberto l’explorateur
Nouvelle production de Vasco de Gama de Meyerbeer dans une mise en scène de Vera Nemirova et sous la direction d’Enrique Mazzola à la Deutsche Oper de Berlin.
Deutsche Oper, Berlin
Idéalement porté par Roberto Alagna dans le rôle-titre et magnifiquement dirigé par Enrique Mazzola, le dernier Grand Opéra de Meyerbeer, Vasco de Gama, n’arrive pas à cacher quelques longueurs malgré une version édulcorée de près d’une heure, que la mise en scène sans intérêt de Vera Nemirova ne parvient pas à soutenir.
Par Vincent GUILLEMIN
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11/10/2015 | |
Charme et légèreté
Récital de la soprano Natalie Dessay accompagnée au piano par Philippe Cassard à l’Opéra de Paris.
Palais Garnier, Paris
Après avoir rayonné dans le répertoire d’opéra, Natalie Dessay aborde celui des mélodies sur la scène lyrique du Palais Garnier. L’art du chant, la voix légère, la présence se sont mieux accordés aux mélodies françaises de Fauré à Liszt réunies en seconde partie de programme, après les Lieder choisis chez Schubert et Mendelssohn.
Par Claude HELLEU
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11/10/2015 | |
Berlioz fait son cinéma
Nouvelle production de la Damnation de Faust de Berlioz dans une mise en scène de David Marton et sous la direction de Kazushi Ono à l’Opéra de Lyon.
Opéra national, Lyon
Pour sa troisième apparition à l'Opéra de Lyon, David Marton désacralise la tradition absurde qui aime à voir la Damnation de Faust comme une propriété nationale. Traitée sous l'angle du poétique et de l'onirique, l'œuvre révèle des trésors insoupçonnés. Kazushi Ono déploie une énergie revigorante, bien aidé par un plateau de qualité.
Par David VERDIER
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10/10/2015 | |
Le martyre et la froideur
Nouvelle production de Theodora de Haendel dans une mise en scène de Stephen Langridge et sous la direction de William Christie au Théâtre des Champs-Élysées, Paris.
Théâtre des Champs-Élysées, Paris
Première sur une scène parisienne de Théodora, oratorio en trois actes de Haendel. William Christie retrouve au TCE ses chers orchestre et chœurs des Arts Florissants. La mise en scène très lisse de Stephen Langridge n'ose pas une modernité volontiers polémique. Le plateau relève en partie les défis d'une partition emblématique de la maturité du compositeur.
Par David VERDIER
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10/10/2015 | |
Orgie sonore
Premier concert du Gewandhausorchester Leipzig sous la direction de Riccardo Chailly, avec la participation de la pianiste Maria JoĂŁo Pires Ă la Philharmonie de Paris.
Philharmonie, Paris
Richard Strauss, notamment chef du Gewandhausorchester, a aimé et vénéré Mozart tout au long de sa vie, lui-même très présent à Leipzig. D’où la réunion des deux hommes à l’initiative de Riccardo Chailly pour des concerts avec le légendaire orchestre, magnifique dès ce premier programme, allégé par la simplicité rayonnante de Maria João Pires dans Mozart.
Par Claude HELLEU
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10/10/2015 | |
Elektra en lambeaux
Reprise d’Elektra de Richard Strauss dans la mise en scène d’August Everding, sous la direction de Kent Nagano à l’Opéra de Hambourg.
Staatsoper, Hamburg
Donnée dans la mise en scène créée en 1973 in loco puis à Paris l’année suivante sous Rolf Liebermann, l’Elektra de la Staatsoper de Hambourg ferait presque regretter une version de concert. C’est donc vers la distribution et surtout vers le nouveau directeur musical Kent Nagano que toute la concentration se tourne, captée par une lecture fluide et dégraissée.
Par Vincent GUILLEMIN
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09/10/2015 | |
Antidote Ă la routine
Concert anniversaire de l’orchestre les Dissonances avec la participation du violoniste David Grimal à l’Auditorium de Dijon.
Auditorium, Dijon
Beau programme et interprétation festive pour célébrer les dix ans de l’orchestre sans chef les Dissonances, qui triomphe tant dans Enesco que Beethoven, et plus encore dans une Mer de Debussy donnant d’un bout à l’autre l’impression d’une totale absence de routine. Une joie de jouer faisant autant plaisir à voir qu’à entendre.
Par Yannick MILLON
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09/10/2015 | |
Des Troyens wagnériens
Nouvelle production des Troyens de Berlioz dans une mise en scène de Michael Thalheimer et sous la direction de Kent Nagano à l’Opéra de Hambourg.
Staatsoper, Hamburg
Adaptés par Pascal Dusapin et magnifiquement conduits par le nouveau directeur musical Kent Nagano, les Troyens de la Hamburgische Staatsoper échappent à l’influence du Grand-Opéra de Meyerbeer pour se rapprocher du romantisme de Wagner. Une distribution solide et une mise en scène resserrée sur les acteurs donnent justesse et onirisme à l’ouvrage.
Par Vincent GUILLEMIN
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