23/08/2014 | |
Salzbourg 2014 (7) :
Esprit, es-tu lĂ ?
Concert des Wiener Philharmoniker sous la direction de Gustavo Dudamel au festival de Salzbourg 2014.
GroĂźes Festspielhaus, Salzburg
Édition décidément en demi-teinte pour le festival de Salzbourg, où même un programme des Wiener sous la houlette du bouillonnant Gustavo Dudamel déçoit dans un hommage à Richard Strauss hédoniste mais sans âme ni esprit. Un concert de matinée qu’on retiendra pour la découverte des talents de compositeur du violoniste de l’orchestre René Staar.
Par Yannick MILLON
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19/08/2014 | |
Salzbourg 2014 (6) :
Un Schubert de légende
Nouvelle production de Fierrabras de Schubert dans une mise en scène de Peter Stein et sous la direction d’Ingo Metzmacher au festival de Salzbourg 2014.
Haus fĂĽr Mozart, Salzburg
Rareté y compris en terre germanique, le Fierrabras de Schubert s’offre pour sa première programmation à Salzbourg un plateau de ceux qui ont fait la légende du festival, pas un rôle distribué de travers. Une soirée d’absolue qualité musicale, où la mise en scène très belle mais ultra conservatrice de Peter Stein passe au second plan.
Par Yannick MILLON
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18/08/2014 | |
Salzbourg 2014 (5) :
Le Trouvère au musée
Nouvelle production du Trouvère de Verdi dans une mise en scène d’Alvis Hermanis et sous la direction de Daniele Gatti au festival de Salzbourg 2014.
GroĂźes Festspielhaus, Salzburg
Domingo forfait, le nouveau Trouvère de Salzbourg perdait instantanément une bonne partie de son prestige. C’était sans compter sur un plateau excellent où brillent particulièrement les voix aiguës, malgré la direction sans colonne vertébrale de Daniele Gatti et une mise en scène d’Alvis Hermanis en forme de reniement esthétique.
Par Yannick MILLON
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15/08/2014 | |
Bayreuth 2014 (5) :
Point (d’interrogation) final
Reprise de Crépuscule des Dieux de Wagner dans la mise en scène de Frank Castorf et sous la direction de Kirill Petrenko au festival de Bayreuth 2014.
Festspielhaus, Bayreuth
Un Ring qui ne pose pas de questions est sans doute un Ring raté. Mais la dernière journée de celui de Castorf laisse une impression d’inaboutissement assez frustrante. Pas de catharsis, des thèses délaissées en cours de route, des interrogations sans réponse, un certain détachement, voire un certain ennui. Warum ?
Par Thomas COUBRONNE
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13/08/2014 | |
Bayreuth 2014 (4) :
La Belle et le Crocodile
Reprise de Siegfried de Wagner dans la mise en scène de Frank Castorf et sous la direction de Kirill Petrenko au festival de Bayreuth 2014.
Festspielhaus, Bayreuth
Toujours chez les truands ratés, le Siegfried de Castorf fait la part belle aux gags et boude toute effusion sentimentale. Mi-nostalgique mi-critique de l’ancienne RDA, le spectacle s’aventure dans une juxtaposition de plus en plus délirante, famille crocodile, dictateurs, oiseau nymphomane, compagnies pétrolières, sur fond de pizzeria de Walt Disney.
Par Thomas COUBRONNE
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11/08/2014 | |
Bayreuth 2014 (3) :
La ruée vers l’or noir
Reprise de la Walkyrie de Wagner dans la mise en scène de Frank Castorf et sous la direction de Kirill Petrenko au festival de Bayreuth 2014.
Festspielhaus, Bayreuth
Walkyrie dépassionnée quoique intelligente où l’on croit comprendre que l’exaltation et l’idéalisme n’ont plus de place dans le monde contemporain où règnent les rapports de force, le sexe et la cupidité. Une direction toujours éblouissante, une distribution moins cohérente complètent un spectacle au final plus mitigé que Rheingold.
Par Thomas COUBRONNE
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10/08/2014 | |
Bayreuth 2014 (2) :
Al Capote et ses drĂ´les de dames
Reprise de l’Or du Rhin de Wagner dans la mise en scène de Frank Castorf et sous la direction de Kirill Petrenko au festival de Bayreuth 2014.
Festspielhaus, Bayreuth
Dans une scénographie décapante transposée dans un motel de passe, et avec une direction d’acteurs aussi maîtrisée que la distribution est cohérente, ce Rheingold frappe très fort pour ouvrir le Ring de Castorf à Bayreuth. La direction passionnante de Kirill Petrenko transforme l’essai pour ce premier volet passionnant qui ouvre l’appétit pour la suite.
Par Thomas COUBRONNE
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09/08/2014 | |
Bayreuth 2014 (1) :
Le triomphe des rats
Reprise de Lohengrin de Wagner dans la mise en scène de Hans Neuenfels et sous la direction d’Andris Nelsons au festival de Bayreuth 2014.
Festspielhaus, Bayreuth
Ovation délirante et debout pour Klaus Florian Vogt, applaudissements frénétiques pour toute l’équipe, le Lohengrin de Hans Neuenfels à Bayreuth, pour son cinquième été sur la Colline, suscite une unanimité à peine croyable pour qui se souvient de la bronca ayant accueilli la mise en scène en 2010. Un véritable triomphe pour les rats.
Par Yannick MILLON
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07/08/2014 | |
Salzbourg 2014 (4) :
La vie ou le théâtre
Création mondiale de Charlotte Salomon de Marc-André Dalbavie dans une mise en scène de Luc Bondy et sous la direction du compositeur au festival de Salzbourg 2014.
Felsenreitschule, Salzburg
Création en demi-teinte de l’opéra de Marc-André Dalbavie Charlotte Salomon d’après l’autobiographie illustrée de l’artiste, où la mise en scène conventionnelle de Luc Bondy ne rend pas tout à fait justice ni à la partition, ni au propos théâtral, ni à un engagement musical sans faille. Peut-être ne devions-nous pas espérer le renouveau du miracle Nono ?
Par Thomas COUBRONNE
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05/08/2014 | |
Salzbourg 2014 (3) :
Gerhaher n’est toujours pas drôle
Liederabend du baryton Christian Gerhaher accompagné au piano par Gerold Huber au festival de Salzbourg 2014.
Haus fĂĽr Mozart, Salzburg
Comme toujours passionnant, le tandem Christian Gerhaher-Gerold Huber s’illustre dans un austère programme Goethe consacré à Schubert et Wolfgang Rihm couronné par la remise au baryton du Prix de la critique du disque allemand. Une consécration méritée même si le miracle du programme Schumann de l’an dernier demeure inégalé.
Par Thomas COUBRONNE
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