07/02/2012 | |
Bartók transcendé
Concert du New York Philharmonic sous la direction d’Alan Gilbert avec la participation du pianiste Lang Lang à la salle Pleyel, Paris.
Salle Pleyel, Paris
Dans une clarté absolue, le Deuxième Concerto pour piano de Bartók révèle son expressivité sans jamais faillir à sa rigueur. Un chef-d’œuvre d’interprétation par Lang Lang et le New York Philharmonic sous la direction d’Alan Gilbert. Entre la Feria de Magnus Lindberg et la Symphonie n° 5 de Prokofiev, le moment fort de ce concert à Pleyel.
Par Claude HELLEU
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05/02/2012 | |
Entre furia et stylisation
Première au Théâtre du Capitole de Toulouse du Trouvère de Verdi dans la mise en scène de Gilbert Deflo, sous la direction de Daniel Oren.
Théâtre du Capitole, Toulouse
Ouvrage réputé indistribuable, le Trouvère de Verdi fait son retour au Théâtre du Capitole dans une mise en scène dépouillée et avec un un plateau qui ne s’économise à aucun moment, débordant d’une énergie quasi vériste. Entre furia latine et stylisation japonaise, un Trovatore brûlant servi sur un plateau vide.
Par Pierre CADARS
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04/02/2012 | |
Une maîtrise remarquable
Récital du pianiste Jean-Efflam Bavouzet à la Cité de la musique, Paris.
Cité de la Musique, Paris
Dans le cadre du cycle l’Esprit Debussy à la Cité de la musique, Jean-Efflam Bavouzet donne un récital d’une maîtrise remarquable, à commencer par l’intelligence de son programme avec la Première Sonate de Boulez entre Images et la version pour piano de Jeux, puis les Trois Études de Bartók avant un choix de celles de Debussy.
Par Claude HELLEU
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04/02/2012 | |
Sans fioriture ni pâmoison
Récital de la soprano Eva-Maria Westbroek accompagnée par l’Orchestre National de Lille sous la direction d’Evelino Pidò à la salle Pleyel, Paris.
Salle Pleyel, Paris
Pour son retour espéré à Paris, Eva-Maria Westbroek, incandescent jugendlich-dramatisch de l’ère Mortier, révélait le versant italien de son répertoire. Privée du feu de l’action qui l’embrase, la soprano hollandaise y déploie une étoffe sculpturale, magnifiée par une dynamique assumée jusque dans ses fêlures, et une désarmante sincérité.
Par Mehdi MAHDAVI
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01/02/2012 | |
Puccini+ (3) :
Séduction mode d’emploi
Troisième soirée du festival Puccini+ de l’Opéra de Lyon, avec Von Heute auf Morgen de Schoenberg mis en scène par John Fulljames et dirigé par Berhard Kontarsky, et Il Tabarro de Puccini mis en scène par David Pountney et dirigé par Gaetano d’Espinosa.
Opéra national, Lyon
Point final au festival Puccini+ de l’Opéra de Lyon avec un Tabarro ultra classique desservi par une petite distribution, après un Von Heute auf Morgen de Schoenberg d’une veine théâtrale transcendée par d’admirables germanophones. Excellentes directions musicales dans les deux cas, à l’image de l’ensemble d’un festival palpitant.
Par Yannick MILLON
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01/02/2012 | |
Egisto dans la pénombre
Nouvelle production d’Egisto de Cavalli dans une mise en scène de Benjamin Lazar et sous la direction de Vincent Dumestre à l’Opéra Comique, Paris.
Opéra Comique - Salle Favart, Paris
L’opéra vénitien, Vincent Dumestre et Benjamin Lazar en ont exploré les causes, de Florence à Rome, et les conséquences, avec Cadmus et Hermione de Lully. La création française d’Egisto de Cavalli promettait donc un émerveillement garanti d’époque. Chanteurs et metteur en scène n’en ratent pas moins leur rencontre attendue avec l’idiome du dramma per musica.
Par Mehdi MAHDAVI
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01/02/2012 | |
DĂ©monstrative dissection
Concert de musique française de l’Orchestre de Paris sous la direction de Lorin Maazel à la salle Pleyel, Paris.
Salle Pleyel, Paris
L’Orchestre de Paris suit parfaitement Lorin Maazel dans un programme Ravel où Ma Mère l’Oye, la Rhapsodie espagnole et la Valse connaissent des apothéoses d’une conception à l’opposé de celle de Charles Munch. Dans la même veine, les couleurs de l’Apprenti sorcier de Paul Dukas atteignent leur plus démonstrative amplitude.
Par Claude HELLEU
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31/01/2012 | |
Festival Puccini+ (2) :
Du blasphème à la sainteté
Deuxième soirée du festival Puccini+ de l’Opéra de Lyon, avec Sancta Susanna d’Hindemith mis en scène par John Fulljames et dirigé par Bernhard Kontarsky, et Suor Angelica de Puccini mis en scène par David Pountney et dirigé par Gaetano d’Espinosa.
Opéra national, Lyon
Orientation nettement plus religieuse pour cette deuxième soirée du cycle Puccini+ de l’Opéra de Lyon. Après l’expressionnisme blasphématoire de la Sancta Susanna génialement provocatrice de Paul Hindemith, Suor Angelica apaise les esprits. Un parcours des ténèbres à la lumière, du noir au blanc qui laisse sur une touche d’extase.
Par Yannick MILLON
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30/01/2012 | |
Mélancolie tchékhovienne
Création à l’Opéra de Paris de la Cerisaie de Philippe Fénelon, dans une mise en scène de Georges Lavaudant et sous la direction de Tito Ceccherini.
Palais Garnier, Paris
Créée au Bolchoï de Moscou en 2010, la Cerisaie, opéra que Philippe Fénelon (60 ans) a tiré de la pièce de Tchekhov, s’installe au Palais Garnier et propulse la petite musique tchékhovienne dans un maelström musical. Une réussite, relativement plombée par la mise en scène en forme de clownerie de Georges Lavaudant.
Par Nicole DUAULT
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30/01/2012 | |
Festival Puccini+ (1) :
Affreux, sales et méchants…
Première soirée du festival Puccini+ de l’Opéra de Lyon, avec une Tragédie florentine de Zemlinsky mise en scène par Georges Lavaudant et dirigée par Bernhard Kontarsky, et Gianni Schicchi de Puccini mis en scène par David Pountney et dirigé par Gaetano d’Espinosa.
Opéra national, Lyon
Pour cet éclatement du Triptyque de Puccini agrémenté de premières parties consacrées à d’autres opéras en un acte du XXe siècle à l’Opéra de Lyon, le premier volet propose en contrepoint du huis-clos suffocant mais chichement régi d’une Tragédie florentine de Zemlinsky la comédie macabre de Gianni Schicchi dans une réalisation scénique qui fait mouche.
Par Yannick MILLON
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Wozzeck chez Big Brother
L’art de célébrer
Géométrie de chambre
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