01/02/2012 | |
DĂ©monstrative dissection
Concert de musique française de l’Orchestre de Paris sous la direction de Lorin Maazel à la salle Pleyel, Paris.
Salle Pleyel, Paris
L’Orchestre de Paris suit parfaitement Lorin Maazel dans un programme Ravel où Ma Mère l’Oye, la Rhapsodie espagnole et la Valse connaissent des apothéoses d’une conception à l’opposé de celle de Charles Munch. Dans la même veine, les couleurs de l’Apprenti sorcier de Paul Dukas atteignent leur plus démonstrative amplitude.
Par Claude HELLEU
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01/02/2012 | |
Puccini+ (3) :
Séduction mode d’emploi
Troisième soirée du festival Puccini+ de l’Opéra de Lyon, avec Von Heute auf Morgen de Schoenberg mis en scène par John Fulljames et dirigé par Berhard Kontarsky, et Il Tabarro de Puccini mis en scène par David Pountney et dirigé par Gaetano d’Espinosa.
Opéra national, Lyon
Point final au festival Puccini+ de l’Opéra de Lyon avec un Tabarro ultra classique desservi par une petite distribution, après un Von Heute auf Morgen de Schoenberg d’une veine théâtrale transcendée par d’admirables germanophones. Excellentes directions musicales dans les deux cas, à l’image de l’ensemble d’un festival palpitant.
Par Yannick MILLON
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01/02/2012 | |
Egisto dans la pénombre
Nouvelle production d’Egisto de Cavalli dans une mise en scène de Benjamin Lazar et sous la direction de Vincent Dumestre à l’Opéra Comique, Paris.
Opéra Comique - Salle Favart, Paris
L’opéra vénitien, Vincent Dumestre et Benjamin Lazar en ont exploré les causes, de Florence à Rome, et les conséquences, avec Cadmus et Hermione de Lully. La création française d’Egisto de Cavalli promettait donc un émerveillement garanti d’époque. Chanteurs et metteur en scène n’en ratent pas moins leur rencontre attendue avec l’idiome du dramma per musica.
Par Mehdi MAHDAVI
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31/01/2012 | |
Festival Puccini+ (2) :
Du blasphème à la sainteté
Deuxième soirée du festival Puccini+ de l’Opéra de Lyon, avec Sancta Susanna d’Hindemith mis en scène par John Fulljames et dirigé par Bernhard Kontarsky, et Suor Angelica de Puccini mis en scène par David Pountney et dirigé par Gaetano d’Espinosa.
Opéra national, Lyon
Orientation nettement plus religieuse pour cette deuxième soirée du cycle Puccini+ de l’Opéra de Lyon. Après l’expressionnisme blasphématoire de la Sancta Susanna génialement provocatrice de Paul Hindemith, Suor Angelica apaise les esprits. Un parcours des ténèbres à la lumière, du noir au blanc qui laisse sur une touche d’extase.
Par Yannick MILLON
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30/01/2012 | |
Mélancolie tchékhovienne
Création à l’Opéra de Paris de la Cerisaie de Philippe Fénelon, dans une mise en scène de Georges Lavaudant et sous la direction de Tito Ceccherini.
Palais Garnier, Paris
Créée au Bolchoï de Moscou en 2010, la Cerisaie, opéra que Philippe Fénelon (60 ans) a tiré de la pièce de Tchekhov, s’installe au Palais Garnier et propulse la petite musique tchékhovienne dans un maelström musical. Une réussite, relativement plombée par la mise en scène en forme de clownerie de Georges Lavaudant.
Par Nicole DUAULT
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30/01/2012 | |
Festival Puccini+ (1) :
Affreux, sales et méchants…
Première soirée du festival Puccini+ de l’Opéra de Lyon, avec une Tragédie florentine de Zemlinsky mise en scène par Georges Lavaudant et dirigée par Bernhard Kontarsky, et Gianni Schicchi de Puccini mis en scène par David Pountney et dirigé par Gaetano d’Espinosa.
Opéra national, Lyon
Pour cet éclatement du Triptyque de Puccini agrémenté de premières parties consacrées à d’autres opéras en un acte du XXe siècle à l’Opéra de Lyon, le premier volet propose en contrepoint du huis-clos suffocant mais chichement régi d’une Tragédie florentine de Zemlinsky la comédie macabre de Gianni Schicchi dans une réalisation scénique qui fait mouche.
Par Yannick MILLON
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27/01/2012 | |
Éblouissements
Concert Bartók du Philharmonia Orchestra sous la direction d’Esa-Pekka Salonen, avec la participation du violoniste Christian Tetzlaff au Théâtre des Champs-Élysées, Paris.
Théâtre des Champs-Élysées, Paris
Dans le cadre du cycle Bartók du Philharmonia et Salonen au TCE, on ne pouvait rêver plus magistrales interprétations. Suite de danses, Deuxième Concerto pour violon transcendé par Christian Tetzlaff, et le Mandarin merveilleux après une pause Debussy magique. Une soirée où se succèdent les éblouissements, où la perfection semble couler de source.
Par Claude HELLEU
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25/01/2012 | |
La revanche de Martinoty
Nouvelle production de Macbeth de Verdi dans une mise en scène de Jean-Louis Martinoty et sous la direction de Kwamé Ryan à l’Opéra de Bordeaux.
Grand-Théâtre, Bordeaux
À l’automne, à la Bastille, avec une mise en scène pour le moins contestable du Faust de Gounod, Jean-Louis Martinoty s’était engoncé dans l’enchevêtrement des images et des concepts. L’hiver venu, le metteur en scène livre à Bordeaux un pugnace et fascinant Macbeth de Verdi, dont il souligne le côté machine infernale avec un visuel à la Jérôme Bosch.
Par Nicole DUAULT
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24/01/2012 | |
Vibrante Tosca
Version de concert de Tosca de Puccini par les forces du Teatro Regio de Turin sous la direction de Gianandrea Noseda au Théâtre des Champs-Élysées, Paris.
Théâtre des Champs-Élysées, Paris
Alors qu’il n’est guère évident d’imposer un ouvrage aussi théâtral que Tosca en version concertante, les forces du Regio de Turin relèvent le défi avec brio grâce à une valeureuse équipe vocale – où est révélé le Mario barytonnant mais aux aigus percutants de Riccardo Massi – transcendée par la direction superlative de Gianandrea Noseda.
Par Monique BARICHELLA
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22/01/2012 | |
Ravel en majesté
Concert de l’Orchestre philharmonique de Rotterdam sous la direction de Yannick Nézet-Séguin avec la participation de la soprano Anna Catarina Antonacci au Théâtre des Champs-Élysées, Paris.
Théâtre des Champs-Élysées, Paris
Audace payante pour l’Orchestre philharmonique de Rotterdam et son chef Yannick Nézet-Séguin. Présenter un programme tout Ravel au Théâtre des Champs-Élysées équivaut à se soumettre à de dangereuses comparaisons. Le triomphe remporté tant la version intégrale de Daphnis et Chloé que dans les mélodies de Shéhérazade apparaît comme une victoire méritée.
Par GĂ©rard MANNONI
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Vigueur et courants d’air
En passant par la mort
L’émotion au dépourvu
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