21/03/2010 | |
Parsifal sous hypnose
Reprise de Parsifal de Wagner dans la mise en scène de Roland Aeschlimann et sous la direction de John Fiore au Grand Théâtre de Genève.
Grand Théâtre, Genève
C’est dans un quasi état de conscience modifiée que l’on pouvait ressortir du Grand Théâtre de Genève à l’issue de cette reprise du Parsifal de Roland Aeschlimann. Scénographie d’une beauté à couper le souffle, sens du rite et du sacré, une véritable plongée sous hypnose, rendue possible grâce à la direction extatique de John Fiore.
Par Yannick MILLON
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21/03/2010 | |
Trouble de l’enfant
Nouvelles productions de Trouble in Tahiti de Bernstein et de l’Enfant et les sortilèges de Ravel mises en scène par Benoît Bénichou et sous la direction de Jonathan Schiffman à l’Opéra national de Lorraine.
Opéra de Lorraine, Nancy
Musicalement, le match était très certainement perdu d’avance. Ce couplage entre Trouble in Tahiti et l’Enfant et les sortilèges de Ravel n’en reste pas moins une bonne idée de théâtre, développée de manière exemplaire par Benoît Bénichou, qui fait à l’Opéra national de Lorraine mieux que de beaux débuts de metteur en scène.
Par Mehdi MAHDAVI
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19/03/2010 | |
Bon casting ?
Concert de l’Orchestre philharmonique de Radio France sous la direction de Myung-Whun Chung, avec la participation du pianiste Nicholas Angelich à la salle Pleyel, Paris.
Salle Pleyel, Paris
Année France-Russie oblige, le dernier concert de l’Orchestre philharmonique de Radio France sous la baguette de son directeur musical Myung-Whun Chung comportait un programme entièrement russe. Un concert à deux vitesses avec un Troisième concerto de Rachmaninov peu convaincant et une Quatrième Symphonie de Tchaïkovski tonitruante.
Par Olivier BRUNEL
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17/03/2010 | |
Un opéra philosophique
Entrée du Faust de Philippe Fénelon au répertoire de l’Opéra national de Paris dans la mise en scène de Pet Halmen et sous la direction de Bernhard Kontarsky.
Palais Garnier, Paris
Créé en 2007 au Capitole de Toulouse dans la même mise en scène et avec les mêmes interprètes principaux, le Faust de Philippe Fénelon est entré avec succès au Palais Garnier. C’est une partition très forte, qui oscille entre théâtralité du spectacle et intellectualisme du propos, à l’opposé du lyrisme au premier degré des Faust lyriques romantiques.
Par GĂ©rard MANNONI
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16/03/2010 | |
Giunia Archibald
Nouvelle production de Lucio Silla de Mozart dans une mise en scène d’Emmanuelle Bastet et sous la direction de Thomas Rösner à Angers Nantes Opéra.
Théâtre Graslin, Nantes
Deuxième opera seria d’un compositeur de seize ans, Lucio Silla demeure rare à la scène. Mais bien plus qu’aux les faiblesses dramatiques inhérentes à un genre en pleine mutation et dans lequel Mozart se sentait déjà à l’étroit, la faute en revient aux irréductibles embuches qui parsèment le rôle de Giunia. Angers Nantes a déniché la perle rare en la personne de Jane Archibald.
Par Mehdi MAHDAVI
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15/03/2010 | |
Épanoui dans le XXe siècle
Concert du Deutsches Symphonie Orchester Berlin sous la direction d’Ingo Metzmacher, avec la participation du violoniste Leonidas Kavakos à la salle Pleyel, Paris.
Salle Pleyel, Paris
Passant par Paris, le Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, l’un des meilleurs orchestres d’outre-Rhin, et son chef principal et directeur artistique Ingo Metzmacher ont donné un solide concert dominé par une brillante interprétation de l’Oiseau de feu de Stravinski, après un Concerto pour violon de Beethoven non loin de l’ennui.
Par GĂ©rard MANNONI
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15/03/2010 | |
L’art du badinage
Nouvelle production de l’Amant jaloux de Grétry dans une mise en scène de Pierre-Emmanuel Rousseau et sous la direction de Jérémie Rhorer à l’Opéra Comique, Paris.
Opéra Comique - Salle Favart, Paris
L’opéra le plus joué à la Cour de France en 1778 redevient un succès quelque deux cents cinquante ans après : l’Amant jaloux de Grétry est un de ces bijoux orfévré avec grâce, un condensé de l’esprit et de la musique française au siècle des Lumières. L’Opéra Comique en propose une vision pimpante, portée par la baguette pleine de fantaisie de Jérémie Rhorer.
Par Nicole DUAULT
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08/03/2010 | |
Bach sans saveur
Récital Bach de la violoniste Julia Fischer dans le cadre de Jeanine Roze Production au Théâtre des Champs-Élysées, Paris.
Théâtre des Champs-Élysées, Paris
La jeune violoniste allemande Julia Fischer est l’une des nouvelles icônes du milieu de la musique classique. L’affluence du public qui emplit ce 8 mars aux trois-quarts le Théâtre des Champs-Élysées le prouve. Pourtant, son récital dédié à Bach laisse le spectateur sur sa faim par son jeu lisse et pour tout dire bien souvent impersonnel.
Par Nicole DUAULT
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06/03/2010 | |
Libera me dominé
Messa da Requiem de Verdi sous la direction de Jean-Yves Ossonce au Grand Théâtre de Tours.
Grand Théâtre, Tours
Un Requiem au théâtre ? Si Verdi créa le sien, pour la forme, en l’église San Marco de Milan, il fut immédiatement repris à la Scala. Le compositeur ne fut-il d’ailleurs pas accusé d’avoir commis un opéra en costume ecclésiastique ? Sur la scène donc du Grand Théâtre de Tours, Jean-Yves Ossonce a formé un duo de choc, Manon Feubel et Marie-Nicole Lemieux.
Par Mehdi MAHDAVI
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06/03/2010 | |
Erreur de transmission
Martha Argerich et le festival de Lugano Ă la salle Pleyel, Paris.
Salle Pleyel, Paris
Transposer dans une vaste salle parisienne l’esprit intime et le charme d’un festival est toujours risqué. Dans la grande salle Pleyel, ce programme importé de Lugano par Martha Argerich aura semblé quoi qu’il en soit inégal, décousu et pour tout dire souvent ennuyeux, sauf aux moments où la grande Martha sera elle-même aux commandes.
Par GĂ©rard MANNONI
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