Les auteurs:
Alain COCHARD
Anne-Béatrice MULLER
Antoine Livio (1931-2001)
Arthur RICHER
Barry MILLINGTON
Benjamin GRENARD
Bertrand BOLOGNESI
Camille de RIJCK
Chloë ROUGE
Christelle CAZAUX
Christian PETER
Christine LETEUX
Claude HELLEU
David VERDIER
Élie-Gérard SOUQUET
Eric SEBBAG
Eugénie Alécian
Florent ALBRECHT
Florent COUDEYRAT
Francesco Maria COLOMBO
François FARGUE
Françoise MALETTRA
Gérard CORNELOUP
Gérard HONORÉ
Gérard MANNONI
Hélène BORIE
Hermann GRAMPP
Hermine VIDEAU
Isabelle APOSTOLOS
Jacqueline BECKER
Jacques DUFFOURG
Jean-François LATTARICO
Jean-Michel BADET
Julien MAIRE
Juliette BUCH
Laurent VILAREM
Linda MURRAY
Lorenzo QUATTROPANI
Mathias HEIZMANN
Matthew RYE
Matthias HEIZMANN
Mehdi MAHDAVI
Michel LE NAOUR
Michel PAROUTY
Michèle LARIVIERE
Monique BARICHELLA
Nicole DUAULT
Olivier BERNAGER
Olivier BRUNEL
Olivier DENOYELLE
Olivier FILANCIU
Olivier ROUVIERE
Patrick FLORENTIN
Pauline GARAUDE
Philippe DESPHIEUX
Philippe KALMAN
Philippe VENTURINI
Phlippe KALMAN
Pierre BREINER
Pierre CADARS
Pierre FLINOIS
Pierre GRUMBERG
Pierre-Emmanuel LEPHAY
Renaud LORANGER
Roger TELLART
Romain FEIST
Séverine GARNIER
Stéphane HAIK
Stéphane VILLEMIN
Sylvia AVRAND-MARGOT
Sylvie BONIER
Thomas COUBRONNE
Thomas DESCHAMPS
Vincent GUILLEMIN
Yannick MILLON
Yutha TEP
Yves JAUNEAU
Yannick MILLON
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Un Tristan lunaire
Nouvelle production de Tristan et Isolde de Wagner dans une mise en scène d’Alex Ollé et sous la direction de Kirill Petrenko à l’Opéra de Lyon.
Opéra national, Lyon
À l’heure où Paris referme son Ring par un Crépuscule qui enfonce le clou de l’absurdité, Lyon se paie un Tristan au bel esthétisme, sage et sobre, où la narration se fait par la scénographie. Un Wagner entre mer et lune, où plus qu’une distribution inégale, on retiendra la direction brûlante de Kirill Petrenko. Le 10/06/2011
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L’art du contre-pied
Concert de l’Orchestre de Paris sous la direction d’Esa-Pekka Salonen, avec la participation du pianiste David Fray à la salle Pleyel, Paris.
Salle Pleyel, Paris
Salonen est décidément un chef plein de surprises. Alors qu’on était venu pour Debussy et Ravel, on sera reparti avec Beethoven. Ou comment le Finlandais, un peu décevant dans la musique française, avec un David Fray éteint au clavier, se fait le héraut de la tradition à la tête d’un Orchestre de Paris plus germanique que jamais. Le 08/06/2011
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La délivrance inutile ?
Version de concert d’Ariane et Barbe-Bleue de Dukas sous la direction de Jean Deroyer à la salle Pleyel, Paris.
Salle Pleyel, Paris
Ariane et Barbe-Bleue connaît les faveurs grandissantes de notre époque, et il faut s’en réjouir. Mais ainsi massacrée par le plateau, la déclamation française ne rend justice ni à Maeterlinck, ni à Dukas, ni à cette malheureuse Ariane qui s’évertue à libérer ses sœurs d’infortune. Si le public n’en comprend pas un mot, la Délivrance demeure-t-elle bien utile ? Le 15/04/2011
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Un Parsifal d’anthologie
Version de concert de Parsifal de Wagner sous la direction de Kent Nagano au Théâtre des Champs-Élysées, Paris.
Théâtre des Champs-Élysées, Paris
Standing ovation et triomphe mérités pour ce Parsifal donné en version de concert par les forces de l’Opéra de Munich et Kent Nagano au Théâtre des Champs-Élysées. Une soirée lyrique tel un rêve éveillé, où orchestre, chœur, solistes et chef, dans une vraie communion d’esprit, servent avec une incroyable dévotion l’ultime opéra wagnérien. Le 14/04/2011
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En noir et blanc
Concert de l’Orchestre philharmonique de Rotterdam sous la direction de Jukka-Pekka Saraste, avec la participation de la soprano Karita Mattila au Théâtre des Champs-Élysées, Paris.
Théâtre des Champs-Élysées, Paris
Superbe et exigeant programme balayant un siècle de musique moderne pour ce concert de l’Orchestre de Rotterdam au TCE. Face à une Karita Mattila vivant du tréfonds de son âme le langage angoissé de Kaija Saariaho, la baguette de Jukka-Pekka Saraste ne se départit à aucun moment d’une volonté d’objectivité en noir et blanc dans Bartók et Sibelius. Le 13/04/2011
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Makropoulos sans toxicité
Nouvelle production de l’Affaire Makropoulos de Janáček dans une mise en scène de Robert Carsen et sous la direction de Friedemann Layer Ă l’OpĂ©ra du Rhin.
Opéra du Rhin, Strasbourg
Suite de la tĂ©tralogie Janáček de Robert Carsen Ă l’OpĂ©ra du Rhin. Après l’oppressante atmosphère rurale de Jenůfa et avant la Renarde et les sublimes Ă©tendues lacustres de Kátia Kabanová, on reste quelque peu sur sa faim devant une Affaire Makropoulos aux rouages parfaitement huilĂ©s et d’une extrĂŞme lisibilitĂ© mais dĂ©nuĂ©e de rĂ©elle puissance théâtrale. Le 12/04/2011
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FenĂŞtres sur cour
Reprise de Kát’a Kabanova de Janáček dans la mise en scène de Christoph Marthaler, sous la direction de Tomáš Netopil Ă l’OpĂ©ra de Paris.
Palais Garnier, Paris
Éblouissante reprise de la Kátia Kabanová sordide de Christoph Marthaler au Palais Garnier. Si le spectacle demeure l’un des plus forts vus depuis une décennie dans la Grande Boutique, une équipe vocale très investie dans le théâtre réaliste du metteur en scène suisse et la baguette de Tomáš Netopil portent la production au pinacle. Le 16/03/2011
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Fin du monde en apothéose
Nouvelle production de Crépuscule des Dieux de Wagner dans une mise en scène de David McVicar et sous la direction de Marko Letonja à l’Opéra du Rhin.
Opéra du Rhin, Strasbourg
Après une année d’interruption, le Ring de David McVicar à Strasbourg peut enfin arriver à son terme et célébrer la chute du monde des dieux de la plus belle manière. Entre théâtre et épopée, les quatre heures trente de ce Crépuscule, portées par un solide plateau et une direction d’un soutien constant, semblent passer le temps de le dire. Historique. Le 25/02/2011
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Le pèlerin à la guitare
Nouvelle production de Tannhäuser de Wagner dans une mise en scène de Harry Kupfer, sous la direction d’Ingo Metzmacher à l’Opéra de Zurich.
Opernhaus, ZĂĽrich
Sentiment mitigé à l’issue de cette représentation dominicale du nouveau Tannhäuser de l’Opéra de Zurich. Si la partie musicale s’avère convenable alors que l’affiche promettait de l’exceptionnel, la mise en scène de Harry Kupfer ne dépasse pas l’honnêteté d’un travail qui eût été moderne… il y a une vingtaine d’années. Le 20/02/2011
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Mahler sans atermoiement
Concert Mahler de la Philharmonie tchèque sous la direction d’Eliahu Inbal, avec la participation du baryton Thomas Hampson à la salle Pleyel, Paris.
Salle Pleyel, Paris
Rare sous nos latitudes, la Philharmonie tchèque faisait une apparition salle Pleyel d’autant plus alléchante qu’au sein de l’année Mahler, la version complète de la Dixième Symphonie par Eliahu Inbal, l’un de ses plus grands spécialistes, avait le mérite de la rareté. Une soirée mahlérienne au scalpel, d’une grisante modernité. Le 29/01/2011
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Aix 2025 (1) :
Anatomie d’une oppression
Les noces funèbres d’Orfeo
Elias à la gloire du chœur
[ Tous les concerts ]
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