10/08/2005 | |
Schubert entre ombre et lumière
Soirée Schubert au festival de Prades 2005.
Abbaye de Saint Michel de Cuxa, Prades
Le festival de Prades a la singularité de réunir depuis plusieurs années des artistes qui se connaissent et jouent souvent ensemble l'été. Son directeur artistique, le clarinettiste Michel Lethiec, retrouve donc des fidèles comme André Cazalet, Erika Raum, Arto Noras, Jean-Claude Pennetier ou David Grimal pour une soirée Schubert contrastée.
Par Pauline GARAUDE
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31/07/2005 | |
Munich 2005 (2) :
Avantage Ă Beckmesser
Reprise des Maîtres chanteurs de Wagner mis en scène par Thomas Langhoff et sous la direction de Peter Schneider au Festival d'Opéra de Munich 2005.
Nationaltheater, MĂĽnchen
Tradition oblige, la Staatsoper de Munich clôt son festival d'opéra par une représentation des Maîtres chanteurs de Wagner mise en scène par Thomas Langhoff et dirigée par Peter Schneider. Une production qui tient la route entre scène et fosse, et qui permet de terminer en beauté les festivités malgré l'inconsistance du Hans Sachs de Rootering.
Par Benjamin GRENARD
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29/07/2005 | |
Munich 2005 (1) :
Malheureuse conjonction
Reprise de la Lulu de Berg mise en scène par David Alden sous la direction de Michael Boder au Festival d'Opéra de Munich 2005.
Nationaltheater, MĂĽnchen
Au milieu de centaines de manifestations estivales européennes, la Staatsoper de Munich a la particularité d'ouvrir ses portes chaque mois de juillet pour un excellent festival d'opéra en forme de rétrospective de la saison écoulée. Pour cette fin juillet 2005, une Lulu de haute tenue musicale desservie par une mise en scène trop fantaisiste.
Par Benjamin GRENARD
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26/07/2005 | |
Salzbourg 2005 (2) :
Entre esthétisme et perversion
Nouvelle production des Stigmatisés de Franz Schreker mise en scène par Nikolaus Lehnhoff et sous la direction de Kent Nagano au festival de Salzbourg 2005.
Felsenreitschule, Salzburg
Dans le cadre d'une réhabilitation d'ouvrages lyriques de compositeurs proscrits sous le IIIe Reich, Salzbourg propose comme première production lyrique de son festival 2005 une nouvelle mise en scène des Stigmatisés de Franz Schrecker. Une production entre esthétisme de la partie musicale et perversion de la partie scénique.
Par Benjamin GRENARD
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25/07/2005 | |
Salzbourg 2005 (1) :
Thielemann dompté par les Viennois ?
Concert d'ouverture du festival de Salzbourg 2005 par l'Orchestre Philharmonique de Vienne sous la direction de Christian Thielemann au Grosses Festspielhaus, Salzburg.
GroĂźes Festspielhaus, Salzburg
Affiche de prestige en ouverture du Festival de Salzbourg 2005 avec un concert Strauss des Wiener Philharmoniker sous la houlette de Christian Thielemann. Après une première partie desservie par un Thomas Hampson primaire, une lecture de Zarathoustra fulgurante, sans qu'on sache vraiment qui de l'orchestre ou du chef réussit à dompter l'autre.
Par Benjamin GRENARD
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10/07/2005 | |
La triste légèreté de l'hirondelle
La Rondine de Puccini dans la mise en scène de Nicolas Joel et sous la direction de Marco Armiliato au Théâtre du Châtelet de Paris dans le cadre du festival des régions.
Théatre du Châtelet, Paris
Pour sa dernière représentation de la saison, le Théâtre du Châtelet a réservé une ovation à la tendre hirondelle d'Inva Mula. Accourue à tire-d'aile d'Orange où elle chantait Antonia des Contes d'Hoffmann, la soprano albanaise reprenait avec panache et sans caprice le rôle de Magda de Civry qui l'avait vue triompher, au printemps dernier, au Capitole de Toulouse.
Par Anne-BĂ©atrice MULLER
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05/07/2005 | |
Promise Ă l'oubli
Première à Paris de Medea de Cherubini dans la mise en scène de Yannis Kokkos, sous la direction d'Evelino Pidò au Théâtre du Châtelet, Paris.
Théatre du Châtelet, Paris
La pénultième saison de Jean-Pierre Brossmann à la tête du Châtelet serait-elle maudite ? Après des Bassarides privées d'orchestre, une Arabella privée de chef, voici Anna Caterina Antonacci privée de voix. Dès lors réduite à sa seule silhouette, Medea n'a plus à offrir que ses monstruosités formelles. Une soirée promise à l'oubli !
Par Mehdi MAHDAVI
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02/07/2005 | |
Renaissance d'un chevalier Ă la joyeuse figure
Version de concert de Don Chisciotte de Francesco Conti sous la direction de René Jacobs au festival de Beaune.
Cour des Hospices, Beaune
Comme chanteur, puis comme chef, René Jacobs a inscrit son nom en lettres d'or dans les annales du Festival de Beaune. Pour commémorer vingt ans de présence dans ce temple de la musique baroque, le chef gantois a choisi de célébrer les 400 ans de la publication du Don Quichotte de Cervantès avec la première française de Don Chisciotte in Sierra Morena de Conti.
Par Mehdi MAHDAVI
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01/07/2005 | |
Alcina sous les Ă©toiles
Version de concert d'Alcina de Haendel par le Gabrieli Consort and Players sous la direction de Paul McCreesh en ouverture du Festival de Beaune 2005.
Basilique Notre-Dame, Beaune
Un ciel hésitant a refusé à Paul McCreesh d'ouvrir la vingt-troisième édition du Festival de Beaune dans la cour des Hospices. Les étoiles n'en ont brillé qu'avec plus d'éclat dans le choeur de la Basilique Notre-Dame, restituant l'ensorcelante Alcina aux enchantements de la vocalité, divin écrin pour la magicienne miraculeuse de Karina Gauvin.
Par Mehdi MAHDAVI
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30/06/2005 | |
Chostakovitch entre grandeur et décadence
Concert de clôture de saison de l'Orchestre national de France sous la direction de Bernard Haitink, avec la participation de la mezzo-soprano Christianne Stotijn au Théâtre des Champs-Élysées, Paris.
Théâtre des Champs-Élysées, Paris
Concert en demi-teinte pour cette apparition de fin de saison très attendue de Bernard Haitink à la tête du National. Après des Rückert-Lieder de Mahler trop effacés, la 8e symphonie de Chostakovitch oscille entre grandeur et décadence en raison d'un orchestre qui ne trouve que trop tard les sonorités idoines d'un langage orchestral si particulier.
Par Yannick MILLON
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