02/02/2001 | |
Lucifer Ă pied d'oeuvre
Ouverture du Festival Présences de Radio France.
Salle Olivier Messiaen - Maison de la Radio, Paris Le festival Présences a ouvert ses portes vendredi avec des oeuvres de Philippe Schœler, Martin Matalon et Patrick Marcland. Le lendemain, Hugues Dufourt et Emmanuel Nunes se partageaient l'affiche. Il n'est sans doute pas trop tard pour rappeler que l'entrée est libre pour qui souhaite découvrir le travail des créateurs contemporains.
Par Mathias HEIZMANN
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02/02/2001 | |
La bonne Fortune
de Scipion
Il Sogno di Scipione de Mozart au Théâtre de Poissy.
Théâtre municipal, Poissy Il Sogno di Scipione est sans doute l'opéra le moins joué de Mozart. Composé un an après son Mitridate, on lui reproche souvent un style conventionnel guère palpitant. Mais lorsque qu'un orchestre comme le Freiburger Barockorchester et une soprano de la classe d'Elisabeth Magnuson y mettent toute leur verve, il y a de beaux moments.
Par Yutha TEP
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02/02/2001 | |
Faut-il jouer Balakirev ?
RĂ©cital de la pianiste Sophie Vazeille Salle Cortot.
Salle Cortot, Paris Le concert donné Salle Cortot le 4 février présentait un double intérêt : découvrir la jeune pianiste Sophie Vazeille, et (re)découvrir la musique pour piano de Mily Balakirev (1837-1910). À l'heure où la Folle Journée de Nantes a exacerbé l'intérêt pour les compositeurs russes, l'incroyable virtuosité de Balakirev méritait un petit détour.
Par Olivier FILANCIU
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02/02/2001 | |
Gergiev, le sauveur
Concerts de musique russe avec Valery Gergiev à la tête de l'Orchestre du Théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg .
Théatre du Châtelet, Paris
Ces temps derniers, le chef russe Valery Gergiev est l'objet d'une légère controverse : on lui reproche une certaine suractivité qui l'empêcherait d'aller au bout de sa pensée musicale, quand on lui en prête une
Des griefs largement infondés si l'on s'en tient aux deux derniers concerts qu'il a donnés au Châtelet début février.
Par Linda MURRAY
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01/02/2001 | |
Une débâcle au quintuple
Cycle Rossini à L'Opéra-Comique.
Opéra Comique - Salle Favart, Paris Pour ce début d'année, l'Opéra-Comique de Paris proposait une idée originale : offrir en trois soirs les cinq ouvrages en un acte que Giacchino Rossini composa tout jeune encore, entre 1810 et 1813. Et comme on annonçait une troupe jeune et dynamique, le critique toujours à l'affût espérait découvrir quelques-unes des grandes voix de demain
Par Michel PAROUTY
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31/01/2001 | |
Vent de folie sur Genève
Platée de Rameau par le tandem Pelly-Minkowski au Grand-Théâtre de Genève.
Grand Théâtre, Genève
Après ses succès parisiens, Platée de Jean Philippe Rameau enthousiasme les Genevois. Le spectacle débridé - révélé par le tandem Pelly-Minkowski à Garnier en mai 1999 - tourne avec bonheur dans les villes co-productrices de province. Son passage par Genève déride un public habituellement réservé. Un bonheur.
Par Sylvie BONIER
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31/01/2001 | |
Un diable au visage séraphique
Récital Vadim Repin et Boris Beresovsky au Théâtre des Champs-Élysées.
Théâtre des Champs-Élysées, Paris En mûrissant, Vadim Repin se rapproche de plus en plus de la figure de David Oïstrakh : même maîtrise technique, même approche sereine des pages les plus difficiles. Mais il n'en développe pas moins un style personnel à la fois retenu et incisif. Autant de qualités que l'on a pu constater fin janvier, lors de son récital au Théâtre des Champs-Élysées.
Par Linda MURRAY
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26/01/2001 | |
Voix fraîche, baguette congelée
Cycle "La voix et l'orchestre" au Théâtre du Chatelet.
Théatre du Châtelet, Paris
Pour son cycle "La voix et l'orchestre", l'Orchestre philharmonique de Radio France a dû remplacer à la dernière minute la soprano américaine Dawn Upshaw – souffrante - par l'Anglaise Lynne Dawson. La soirée était aussi l'occasion de découvrir le jeune chef américain Alan Gilbert.
Par Pauline GARAUDE
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26/01/2001 | |
Le jeu des folles comparaisons
La folle journée d'Ivan Illich à Nantes. La folle journée de Nantes est décidément une formule dont le succès ne se dément plus. C'est aussi un moment unique: le mélomane est débordé par l'offre musicale et il peut comparer, à quelques heures d'intervalle, des interprétations différentes d'une même oeuvre. C'est le jeu auquel s'est livré Michel Parouty.
Par Michel PAROUTY
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25/01/2001 | |
Britten n'adoucit pas les moeurs
Nouvelle production du Viol de Lucrèce de Benjamin Britten à l'Opéra de Lyon
A quelques semaines d'une production lausannoise centrée sur l'intimité et les paradoxes humains, le Viol de Lucrèce lyonnais retourne aux sources de la partition et du livret pour en dégager toute la tragédie muette, sur fond de mythe. Belle musique et images fortes ancrent ce spectacle dans la mémoire.
Par Sylvie BONIER
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