09/03/2000 | |
Un homme de bonne volonté
Johnny Johnson de Kurt Weill à Caen On a trop souvent reproché à Kurt Weill, dans sa période dite "américaine", trop spectacle et "music-hall", en quelque sorte d'avoir perdu son âme. C'est aller un peu vite. Car sa musique cultive encore à l'envi cette tendresse agressive qui la rend inimitable, et ses sujets grattent encore le public là où ça le démange.
Par Michel PAROUTY
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08/03/2000 | |
Guerre et désaccords (pour)
La Guerre et la Paix à l'Opéra Bastille
Opéra Bastille, Paris
" La Guerre et la Paix " est considéré comme la plus grande oeuvre de la littérature russe. Prokofiev en a tiré une vaste fresque dont l'envergure a rarement été atteinte à l'opéra. Pour l'illustrer, l'Opéra Bastille n'aura jamais déployé autant de moyens. Mais, à la guerre comme à la guerre, nos critiques sont divisés.
Par Antoine LIVIO
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08/03/2000 | |
Guerre et désaccords (contre)
La Guerre et la Paix à l'Opéra Bastille
Opéra Bastille, Paris
Au sujet de l'immense production de l'Opéra Bastille, Michel Parouty ne partage pas l'enthousiasme d'Antoine Livio (lire aussi la critique contradictoire d'Antoine Livio).
Par Michel Parouty
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07/03/2000 | |
Les mélodies pudiques de Fauré
Récital Fauré par Jérôme Corréas, BBF, Paris
Bibliothèque Nationale, Paris
Surprise ! Jérôme Corréas dont la réputation n'est plus à faire en tant qu'interprète baroque auprès de William Christie, Christophe Rousset, Jean-Claude Malgoire ou Sigiswald Kuïjken est également un mélodiste averti. Une voix simple, directe, sans affectation mais dotée une grande sagacité agogique.
Par Michèle LARIVIERE
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07/03/2000 | |
Les belles ténébreuses
Leçons de Ténèbres de Couperin à l'Eglise Saint-Séverin, Paris.
Eglise Saint-SĂ©verin, Paris
Illustration des lamentations du prophète Jérémie, les leçons de Ténèbres de François Couperin constituent l'une des oeuvres les plus périlleuses du répertoire baroque français. Hélène Le Corre et surtout Valérie Gabail en ont donné l'une des versions les plus aboutie au concert.
Par Eric SEBBAG
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06/03/2000 | |
Une Italienne toujours fraîche
Reprise de L'Italienne Ă Alger au Palais Garnier
Palais Garnier, Paris
Il arrive parfois que des reprises réservent d'inestimables surprises. Créée en 1998, cette production de L'Italienne à Alger laissait le souvenir d'un spectacle amusant et bien enlevé. Deux ans après, la mise en scène d'Andrei Serban et les décors et costumes de Marina Draghici n'ont pas vieilli d'un poil.
Par Michel PAROUTY
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06/03/2000 | |
Un ténor au royaume de l'amour
Ben Heppner et Christoph von Dohnanyi au Châtelet
Théatre du Châtelet, Paris
De Beethoven à Ullmann, de Wagner à Korngold, c'est un voyage au coeur du romantisme allemand que proposaient le 6 mars dernier le ténor canadien Ben Heppner en compagnie de Christoph von Dohnanyi. Un périple musical qui valait le détour.
Par Michel PAROUTY
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06/03/2000 | |
Hantaï période élisabéthaine
Récital Pierre Hantaï au Théâtre Grévin, Paris.
Théâtre Grévin, Paris
Le claveciniste Pierre Hantaï est familier du répertoire de clavier de la période élisabéthaine. Ses premiers enregistrements furent d'ailleurs consacrés à Giles Farnaby et John Bull. Alors que Bach occupe le devant des scènes, le claveciniste ne dédaigne jamais un retour aux maîtres contrapuntistes du clavier.
Par Roger TELLART
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05/03/2000 | |
La chute du rêve américain
Trouble in Tahiti de Leonard Bernstein Ă Colombes
Salle des FĂŞtes et des Spectacles, Colombes
Spectacle attachant et sans prétention, Trouble in Tahiti de Leonard Bernstein est une critique virevoltante de la société de consommation américaine. Avec en toile de fond, la solitude des lumières de la ville, d'un écran de cinéma et d'un couple sans amour, cette oeuvre rare est interprétée avec brio par des musiciens qui sautent allégrement du swing à l'opéra.
Par Michèle LARIVIERE
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03/03/2000 | |
Borodina , prénom : Carmen
Reprise de Carmen à l'Opéra Bastille
Opéra Bastille, Paris Malgré la pitoyable mise en scène d'Alfredo Arias, reprise une nouvelle fois, Carmen connaît encore de beaux soirs à l'Opéra Bastille grâce à Olga Borodina et aussi à Gösta Winbergh.
Par GĂ©rard MANNONI
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