22/03/2019 | |
Du spirituel dans l'air
Nouvelle production des Boréades de Rameau dans une mise en scène de Barrie Kosky et sous la direction d'Emmanuelle Haïm à l'Opéra de Dijon.
Auditorium, Dijon
On doit à Barrie Kosky une inoubliable mise en scène de Castor et Pollux, montée à Lille et Dijon en 2014. C'est peu de dire combien nos attentes étaient fortes à l'idée de savoir qu'il allait monter Les Boréades. Il fait de cet opéra un hommage à l'art du cartoon et au film muet, magnifié par la direction d'Emmanuelle Haïm et un plateau de premier plan.
Par David VERDIER
|
| | |
22/03/2019 | |
Der Prinz von Stuttgart
Nouvelle production de Der Prinz von Homburg de Henze dans une mise en scène de Stephan Kimmig et sous la direction de Cornelius Meister à l’Opéra de Stuttgart.
Staatstheater, Stuttgart
Exalté par une fosse puissante et concentrée sous la direction du nouveau directeur musical Cornelius Meister, Der Prinz von Homburg retrouve la scène à Stuttgart dans une proposition radicale de Stephan Kimmig, avec une distribution portée par Robin Adams dans le rôle-titre, et la Nathalie étincelante de Vera Lotte-Böcker.
Par Vincent GUILLEMIN
|
| | |
20/03/2019 | |
Du plomb dans l’aile
Nouvelle production de La Chauve-souris de Strauss dans une mise en scène de Célie Pauthe et sous la direction de Fayçal Karaoui à la MC93 Bobigny.
MC93, Bobigny
Déportée (et le verbe est malheureusement le bon) à la MC93 de Bobigny, La Chauve-souris de Johann Strauss par l’Académie de l’Opéra de Paris met en avant une jeune troupe de chanteurs impliquée, malgré la difficulté à faire rire ou ne serait-ce qu’à divertir dans la mise en scène de Célie Pauthe, située dans le camp de Teresienstadt en 1944.
Par Vincent GUILLEMIN
|
| | |
18/03/2019 | |
Im Abendrot
Concert du London Symphony Orchestra sous la direction de Bernard Haitink, avec la participation de la violoniste Isabelle Faust Ă la Philharmonie de Paris.
Philharmonie, Paris
Soirée crépusculaire à la Philharmonie de Paris, où un Bernard Haitink très fatigué, qui vient de fêter ses quatre-vingt-dix ans, aborde avec le London Symphony Orchestra les œuvres dans leur plus simple expression, et notamment une Quatrième de Mahler alentie mais d’une beauté plastique, d’un regard serein absolument bouleversants.
Par Yannick MILLON
|
| | |
27/02/2019 | |
Berlioz décoloré
Concert de l’Orchestre de Paris sous la direction de Daniel Harding, avec la participation de la soprano Barbara hannigan et de l’altiste Antoine Tamestit à la Philharmonie de Paris.
Philharmonie, Paris
Composée à la demande de Barbara Hannigan et créée par elle en 2013 à Berlin, Let me tell you d’Hans Abrahamsen montre ses limites à la Philharmonie de Paris, sans profiter d’une direction impliquée de Daniel Harding, peu inspiré ensuite pour colorer Harold en Italie malgré l’alto expressif d’Antoine Tamestit.
Par Vincent GUILLEMIN
|
| | |
26/02/2019 | |
Pollini un jour...
RĂ©cital Chopin-Debussy du pianiste Maurizio Pollini Ă la Philharmonie de Paris.
Philharmonie, Paris
Dans un programme Chopin-Debussy typique de ses derniers récitals, le pianiste italien Maurizio Pollini fascine encore à la Philharmonie de Paris essentiellement dans lors des pièces les plus lentes (Livre I des Préludes du compositeur français), plus en difficultés lors des complexes Polonaise et Scherzo du maître franco-polonais.
Par Vincent GUILLEMIN
|
| | |
25/02/2019 | |
Crossover Ă la Philharmonie
Récital du ténor Ian Bostridge accompagné au piano par Brad Mehldau à la Philharmonie de Paris.
Philharmonie, Paris
Habitué à franchir la ligne entre jazz et musique classique, le pianiste Brad Mehldau présente à la Philharmonie de Paris son propre cycle de mélodies, The Folly of Desire, couplé aux Dichterliebe de Schumann, avec pour chanteur le ténor anglais Ian Bostridge, habile dans les deux parties. Une forme de crossover assez réussie.
Par Vincent GUILLEMIN
|
| | |
22/02/2019 | |
Des Berliner Ă bloc
Concert des Berliner Philharmoniker sous la direction de Yannick NĂ©zet-SĂ©guin Ă la Philharmonie de Paris.
Philharmonie, Paris
Après une lecture maniériste et saturée de cordes dans La Mer de Debussy, Yannick Nézet-Séguin et des Berliner à leur acmé d’impact et de grisante virtuosité font feu de tout bois dans une Cinquième Symphonie de Prokofiev en véritable tsunami, dont on ressort étourdi et reconnaissant envers le chef canadien d’abandonner l’idée d’un bis.
Par Yannick MILLON
|
| | |
21/02/2019 | |
Berlioz démystifié ?
Requiem de Berlioz par l’Orchestre de Paris et du Conservatoire sous la direction de Pablo Heras-Casado à la Philharmonie de Paris.
Philharmonie, Paris
Sentiments contrastés à l’issue de ce Requiem de Berlioz éclairé par une tentative de relecture du chef espagnol Pablo Heras-Casado et la prononciation du latin à la française, mais où, par-delà des chœurs et un orchestre magnifiques assortis de quelques scories au sommet du Tuba Mirum, l’on reste parfois à la lisière du mysticisme si singulier de l’auteur des Troyens.
Par Yannick MILLON
|
| | |
15/02/2019 | |
Mahler littéral
Troisième Symphonie de Mahler par les Bamberger Symphoniker dirigĂ©s par Jakub Hrůša Ă la Philharmonie de Paris.
Philharmonie, Paris
Introduction Ă un week-end intĂ©gralement consacrĂ© Ă Gustav Mahler Ă la Philharmonie de Paris, la Symphonie n° 3 expose les chaudes cordes des Bamberger Symphoniker et dĂ©montre l’habitude de cette formation Ă interprĂ©ter cette musique, malgrĂ© une direction littĂ©rale de la partition par le jeune chef tchèque Jakub Hrůša.
Par Vincent GUILLEMIN
|
| | |