10/10/2017 | |
Le temps des sales gosses
Première à l’Opéra de Dijon de Pinocchio de Boesmans dans une mise en scène de Joël Pommerat et sous la direction d’Emilio Pomarico.
Auditorium, Dijon
Porté sur les fonts baptismaux cet été à Aix, le septième opéra de Philippe Boesmans, Pinocchio, propose une vision du conte plus proche de l’original de Collodi que du manichéisme de Disney, avec un pantin tout sauf gentil garçon, dans un spectacle très réussi et formidablement défendu par ses chanteurs et ses instrumentistes.
Par Yannick MILLON
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09/10/2017 | |
Pollini en maître
RĂ©cital de Maurizio Pollini Ă la Philharmonie de Paris.
Philharmonie, Paris
D’une incroyable vivacité, Maurizio Pollini offre pendant plus d’une heure trente un récital Schumann-Chopin auquel il ajoute deux bis, de Chopin encore, en fin de concert. Si les idées prennent parfois le pas sur le doigté, il n’en reste pas moins impossible d’entendre sous d’autres mains une telle sonorité et un tel exposé. Merveilleuse soirée.
Par Vincent GUILLEMIN
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09/10/2017 | |
Paix sur la Terre
Mise en scène du War Requiem de Britten par Yoshi Oida sous la direction de Daniele Rustioni en ouverture de saison 2017-2018 de l’Opéra de Lyon.
Opéra national, Lyon
Comme une réplique sismique de sa Jeanne au bûcher par Romeo Castellucci en janvier, l’Opéra de Lyon, récemment désigné comme meilleure scène européenne par le magazine Opernwelt, ouvre sa saison 2017-2018 avec un War Requiem de Britten à l’incroyable densité scénique et musicale, en forme de vibrant plaidoyer pour la paix.
Par Yannick MILLON
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08/10/2017 | |
Paranormal Activity
Création londiale de l’Invisible de Reimann dans une mise en scène de Vasily Barkhatov et sous la direction de Donald Runnicles à la Deutsche Oper de Berlin.
Deutsche Oper, Berlin
Sept ans après Medea, Aribert Reimann revient à l’opéra avec pour la première fois une trilogie en français, portée par la diction impeccable des chanteurs de l’ensemble de la Deutsche Oper Berlin. Les deux premières parties créent une vraie situation d’angoisse, mais la composition comme le livret trouvent leurs limites dans la dernière histoire.
Par Vincent GUILLEMIN
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06/10/2017 | |
Atmosphères
Récital de Nicholas Angelich dans la série Piano**** à la Philharmonie de Paris.
Philharmonie, Paris
Très beau programme où peu de pianistes pourraient montrer autant d’imagination, pour ce récital Piano**** où Nicholas Angelich a encore attiré quelque deux mille quatre cents personnes dans la grande salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris. Des pages connues mais régénérées avec un subtil sens des styles.
Par GĂ©rard MANNONI
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04/10/2017 | |
Soirée boréale
Concert de l’Orchestre de Paris sous la direction d’Osmo Vänskä, avec la participation du violoniste Pekka Kuusisto à la Philharmonie de Paris.
Philharmonie, Paris
Toujours passionnant dans la capacité à transformer le son d’un orchestre pour lui donner les couleurs boréales des compositions du Nord de l’Europe, Osmo Vänskä dirige cette saison l’Orchestre de Paris et exalte Helios de Nielsen puis un Concerto de Bjarnasson peu intéressant dans la partition mais convainquant dans l’exécution, avant une superbe Symphonie n° 2 de Rachmaninov.
Par Vincent GUILLEMIN
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29/09/2017 | |
Vers les hautes terres
Nouvelle production de Tiefland de d’Albert dans une mise en scène de Walter Sutcliffe et sous la direction de Claus Peter Flor au Théâtre du Capitole, Toulouse.
Théâtre du Capitole, Toulouse
Très beau démarrage de saison au Capitole de Toulouse, qui propose le rarissime Tiefland d’Eugen d’Albert paré d’une efficace mise en scène et d’un trio vocal de choc, portés à bout de baguette par le rare Claus Peter Flor, grand maestro du romantisme trop oublié, qui transcende un ouvrage méritant assurément d’être redécouvert.
Par Yannick MILLON
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29/09/2017 | |
Tous cocus Ă Paris
Version de concert de Falstaff de Verdi sous la direction de Daniel Harding Ă la Philharmonie de Paris.
Philharmonie, Paris
En version de concert à la Philharmonie de Paris un mois seulement avant que l’Opéra ne reprenne l’ouvrage, Daniel Harding développe un Falstaff tout en subtilité et donne à profiter des détails de la partition grâce à un Orchestre de Paris en grande formation. Au-dessus d’une distribution quasi idéale trône toujours le rôle-titre d’Ambrogio Maestri.
Par Vincent GUILLEMIN
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28/09/2017 | |
Cap sur l’Est
Concert de l’Orchestre national de France sous la direction de Lawrence Foster, avec la participation du pianiste Evgueni Kissin au Théâtre des Champs-Élysées, Paris.
Théâtre des Champs-Élysées, Paris
Dans une salle à peine pleine aux deux-tiers, l’Orchestre national de France propose quatre œuvres du XXe siècle trop rarement programmées. Lawrence Foster montre dès la Première suite d’Enesco sa majesté à développer les masses de cordes, mais convainc surtout dans Kodály et l’accompagnement de Kissin pour un superbe Deuxième Concerto de Bartók.
Par Vincent GUILLEMIN
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26/09/2017 | |
Violon diabolique
Récital du violoniste Nemanja Radulovic accompagné au piano par Laure Favre-Khan dans la série des Grands Solistes au Théâtre des Champs-Élysées, Paris.
Théâtre des Champs-Élysées, Paris
Avec son look si personnel, mi-rock star mi-échappé de l’Enfer, le jeune trentenaire Serbe Nemanja Radulovic reste un cas à part dans le monde du violon. Virtuose et musicien surdoué, il n’hésite pas, dans ce récital des Grands Solistes au TCE, à libérer les élans d’un tempérament bouillonnant, à tort ou à raison. Mais c’est toujours passionnant.
Par GĂ©rard MANNONI
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