29/10/2017 | |
Ring Dresde (4) :
Crépuscule sans narration
Reprise de Götterdämmerung de Wagner dans la mise en scène de Willy Decker et sous la direction de Christian Thielemann à la Semperoper de Dresde.
Semperoper, Dresden
Suite et fin de la Tétralogie en éléments séparés à Dresde avant les deux cycles intégraux de janvier. Encore plus impressionnant de maîtrise qu’auparavant, Christian Thielemann peine pourtant à véritablement apporter une narration au Crépuscule des Dieux, quand sur scène Andreas Schager déçoit et Nina Stemme passionne.
Par Vincent GUILLEMIN
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27/10/2017 | |
Des Troyens déboussolés
Nouvelle production des Troyens de Berlioz dans une mise en scène de Lydia Steier et sous la direction de John Fiore à la Semperoper de Dresde.
Semperoper, Dresden
Après Hambourg et Berlin, les Troyens retrouvent une grande scène allemande avec une nouvelle production en Saxe, dans une mise en scène peu apte à porter le chef-d’œuvre de Berlioz. La distribution fait ressortir une superbe Cassandre tandis que la Staatskapelle Dresden flamboie en fosse sous la direction de John Fiore.
Par Vincent GUILLEMIN
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24/10/2017 | |
Retour sur terre
Concert de l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig sous la direction d’Herbert Blomstedt, avec la participation du violoniste Leonidas Kavakos, du violoncelliste Gautier Capuçon et du pianiste Kirill Gerstein à la Philharmonie de Paris.
Philharmonie, Paris
Le lendemain d’un miraculeux Requiem allemand de Brahms, Blomstedt et le Gewandhaus de Leipzig offrent un programme purement symphonique à la Philharmonie de Paris, où après un Triple concerto de Beethoven moyennement inspiré, le vieux mais preste maestro fait acte de rigueur et de sens terrien dans une Neuvième de Schubert droite dans ses bottes.
Par Yannick MILLON
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23/10/2017 | |
In Paradisum
Requiem allemand de Brahms sous la direction d’Herbert Blomstedt à la Philharmonie de Paris.
Philharmonie, Paris
Le détour parisien du Gewandhaus de Leipzig sous la direction désormais incontournable d’Herbert Blomstedt confirme le magnifique été indien du maestro nonagénaire. Au programme du premier concert, un Requiem allemand d’une sérénité, d’une lumière automnale à pleurer, portées par un chœur viennois et un orchestre saxon inouïs.
Par Yannick MILLON
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20/10/2017 | |
Toujours plus loin
Concert des Dissonances et David Grimal à l’Auditorium de Dijon.
Auditorium, Dijon
Non contents d’avoir triomphé de chaque étape de leur réappropriation du grand répertoire symphonique sans chef, David Grimal et les Dissonances poussent le bouchon plus loin en s’attaquant cette fois à l’Annapurna symphonique que représente le Sacre du printemps de Stravinski. Avec une nouvelle réussite incontestable.
Par Yannick MILLON
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20/10/2017 | |
Un chef trop cérébral
Concert de l’Orchestre philharmonique de Radio France sous la direction de Jukka-Pekka Saraste, avec la participation du pianiste Lars Vogt à l’Auditorium de la Maison de la Radio, Paris.
Auditorium de la Maison de la Radio, Paris
Ni Lars Vogt ni Jukka-Pekka Saraste n’auront convaincu dans un concerto de Grieg soit trop intellectualisé, soit brouillé. La Neuvième de Bruckner programmée ensuite souffre elle aussi d’un excès de cérébralité, en plus de problèmes d’équilibres à l’Auditorium de la Maison de la Radio, malgré un superbe Philharmonique de Radio France.
Par Vincent GUILLEMIN
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19/10/2017 | |
Les années nucléaire
Première à l’Opéra Comique, Paris, de Kein Licht. (2011/2012/2017) de Philippe Manoury dans une mise en scène de Nicolas Stemann et sous la direction de Julien Leroy.
Opéra Comique - Salle Favart, Paris
Moment éloquent de Regietheater dans l’écrin délicat de la salle Favart, l’œuvre de théâtre musical de Philippe Manoury et Nicolas Stemann inspirée par trois textes d’Elfriede Jelinek, Kein Licht. (2011/2012/2017) surfe sur la vague de Fukushima en une réflexion absurde, ouverte, au bord de l’abîme, sur l’avenir de l’humanité privée de lumière. Obscur et lumineux.
Par Thomas COUBRONNE
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18/10/2017 | |
Boléro jouissif…
Concert de l’Orchestre de Paris sous la direction de Jonathan Darlington à la Philharmonie de Paris.
Philharmonie, Paris
… pour conclure le concert de l’Orchestre de Paris qui, sous la direction de Jonathan Darlington, avait eu la trop rare bonne idée de mettre trois œuvres françaises à son programme. Mais ni le Prélude à l’après-midi d’un Faune de Debussy, ni la Tragédie de Salomé de Florent Schmitt n’ont, avant Ravel, connu pareil bonheur d’interprétation.
Par Claude HELLEU
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16/10/2017 | |
Mahler sans histoire
Sixième Symphonie de Mahler par le Cleveland Orchestra sous la direction de Franz Welser-Möst à la Philharmonie de Paris.
Philharmonie, Paris
Seconde Sixième Symphonie de Mahler de la saison à la Philharmonie de Paris, celle de Franz Welser-Möst présente par rapport à la proposition de Daniel Harding un orchestre plus familier au compositeur, ainsi qu’une battue plus nette et plus nerveuse, pour un rendu encore une fois plus efficace qu’émotionnel, comme on pouvait s’y attendre avec le chef autrichien.
Par Vincent GUILLEMIN
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16/10/2017 | |
Carlos et Juliette
Nouvelle production de Don Carlos de Verdi dans une mise en scène de Krzysztof Warlikowski et sous la direction de Philippe Jordan à l’Opéra de Paris.
Opéra Bastille, Paris
Riche en détails insignifiants pour faire moderne, passant à côté de l’essentiel, dans des décors mornes par instants animés d’étranges projections, mais forte musicalement, cette nouvelle production de Don Carlos est d’une triste médiocrité et s’achève comme Roméo et Juliette, Carlos un revolver sur la tempe et Elisabeth s’empoisonnant. De qui se moque-t-on ?
Par GĂ©rard MANNONI
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Une merveille de poésie
La force des amitiés
Les trois B
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