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L'ACTUALITE DE LA DANSE |
28 mars 2024 |
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Soirée des jeunes danseurs de l'Opéra de Paris à l'Orangerie de Roissy-en-France.
Jeunes danseurs mais grande classe
Jean-Christophe Guerri dans On peut toujours interpréter le vol des Oiseaux.
Organisé par l'Art du Sablier et Bruno Bouché, sujet à l'Opéra national de Paris et originaire de Roissy-en-France, un spectacle enlevé avec autant d'enthousiasme que de classe par les jeunes danseurs de l'Opéra.
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Ivresse grecque
Flambeau partagé
Fulgurante beauté
[ Tout sur la danse ]
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Un peu bousculée dans sa programmation et un peu raccourcie pour cause de diverses blessures de protagonistes prévus, cette soirée des jeunes danseurs de l'Opéra de Paris a montré une fois de plus la qualité du travail de base effectué dans cette compagnie. Le Pas de deux du deuxième acte du Lac des Cygnes est un des adages les plus célèbres du répertoire. Lucie Mateci n'est que surnuméraire dans le corps de ballet. Pourtant, avec Bruno Bouché comme partenaire évidemment bien plus expérimenté et qui a vocation de soliste, elle est un cygne blanc très pur, très exact, déjà fort sûr.
Dans un extrait de On peut toujours interpréter le vol des oiseaux de Nicolas Paul, Jean-Christophe Guéri, récemment monté sujet, se montre l'interprète aussi intelligent qu'habile d'une très solide et originale chorégraphie. Nicolas Paul est sans aucun doute, on le savait déjà , l'un des vrais chorégraphes en herbe du Ballet de l'Opéra. Ne craignant les comparaisons ni avec Pavlova ni avec Chauviré, Béatrice Martel, sujet, proposait La mort du cygne. Un beau moment de poésie, plus convaincant que sa chorégraphie www.FigureLibre@Roissy.fr qu'elle interprétait ensuite avec Aurélien Houette.
Résister à la musique de Webern n'est pas facile, et, malgré d'évidentes qualités d'imagination et une certaine musicalité, la pièce reste un peu en-deçà de ses ambitions. Très beau Pas de deux de La Sylphide, en revanche, interprété par Julie Martel et Sébastien Bertaud tous deux quadrilles dans la compagnie. De la sûreté, du charme, une très belle tenue et pour Sébastien Bertaud un beau jeu de bas de jambes dans une chorégraphie redoutée par tant de danseurs. Bertaud mériterait d'être mieux sorti du lot qu'il ne l'est à l'Opéra.
Et pour finir, une version condensée du deuxième acte de Giselle, avec la première danseuse Mélanie Hurel, Bruno Bouché et Béatrice Martel. Belle démonstration de style et de technique malgré les inévitables écueils d'un tel résumé. Aucun souci à se faire : le ballet de l'Opéra est toujours au top niveau puisque ses « jeunes » peuvent assurer de cette manière un programme aussi ambitieux et éclectique.
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Orangerie, Roissy-en-France Le 26/03/2004 GĂ©rard MANNONI |
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Les jeunes danseurs de l'Opéra | |
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