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L'ACTUALITE DE LA DANSE 26 avril 2024

Suite et nouvelles distributions pour La Sylphide au Palais Garnier, Paris.

La Sylphide (2) : Mélanie Hurel bel éphémère

Mélanie Hurel

Suite des représentations de La Sylphide au Palais Garnier. Pour une unique représentation, Mélanie Hurel, première danseuse, aborde le rôle de La Sylphide, accompagnée de Gilles Isoart, sujet qui a dansé James auparavant. Deux artistes de talent qui saisissent pleinement cette opportunité.
 

Palais Garnier, Paris
Le 09/07/2004
Vincent LE BARON
 



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  • Pour cette ultime série de représentations de la saison de l'Opéra de Paris au Palais Garnier, la tournée concomitante d'une partie de la compagnie en Espagne et les blessures de certains danseurs offrent à deux sujets et quatre premiers danseurs la chance de revêtir le tutu romantique de la Sylphide ou le tartan du kilt de James.

    Mélanie Hurel, après avoir dansé cette saison Giselle ainsi qu'Effie au cours d'une précédente reprise, se trouve très logiquement distribuée pour perpétuer ce style romantique qui participe du rayonnement et du patrimoine de l'Opéra de Paris. Dès sa première variation, elle témoigne d'un beau travail de pieds, de sa dextérité comme du moelleux requis dans ce répertoire. Cette Sylphide demeure une occasion précieuse pour la danseuse bientôt trentenaire mais implique un trac inévitable qu'elle surmonte après quelques minutes. Ainsi, son personnage manque au début d'un peu de lumière, l'éclairage ne lui facilitant guère la tâche. La tentation dans cette atmosphère romantique éthérée reste importante de revêtir une certaine gravité, alors que cet être surnaturel doit au contraire charmer James et le divertir de sa marche nuptiale. Heureusement, Mélanie Hurel parvient petit à petit à moduler son jeu. Au deuxième acte, sa seconde variation atteint un niveau digne des plus brillantes étoiles, le fruit d'un travail manifeste de répétition avec des aînés prestigieux : Pierre Lacotte, Ghislaine Thesmar, Michael Denard et Laurent Hilaire.

    Pour Gilles Isoart, un temps parti au Ballet national de Nancy, précisément avec Pierre Lacotte, le raffinement de la petite batterie et le ballon attendu correspondent aux qualités techniques et à la rage de danser « beau Â» du sujet. Cette bonne volonté apparaît parfois un peu brusque au cours de ses préparations et certaines pirouettes souffriraient plus de modération mais lorsqu'on dispose d'un seul soir pour tout prouver
    Pour les autres solistes, Dorothée Gilbert danse Effie avec tous les ingrédients d'une aspirante Sylphide. Néanmoins, elle parvient à apporter à ce personnage un peu de présence, tour à tour enjouée et touchante mais avant tout extrêmement musicale. Sur le solo de flûte traversière, elle fait corps avec la mélodie et chaque nuance de la musicienne, une oreille incontestable.

    Après dix représentations, les ensembles paraissent plus aboutis, particulièrement au premier acte, mise à part une sylphide qui se perd en vol dans les cintres ce qui provoque quelques rires de ce public du début d'été qui réagit chaque soir avec enthousiasme.




    Palais Garnier, Paris
    Le 09/07/2004
    Vincent LE BARON

    Suite et nouvelles distributions pour La Sylphide au Palais Garnier, Paris.
    La Sylphide
    Ballet en deux actes d'après Philippe Taglioni
    adaptation et chorégraphie : Pierre Lacotte
    musique : Jean-Madeleine Schneitzhoeffer

    Avec les étoiles, les premiers danseurs et le corps de ballet du Théâtre national de l'Opéra de Paris.

     


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