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L'ACTUALITE DE LA DANSE 26 avril 2024

Casse-noisette de Tchaïkovski par le Royal Ballet à la Royal Opera House de Londres.

Traditionnelle tradition
© Johan Persson

À Londres comme aux États-Unis, Casse-noisette tient souvent à Noël le devant de l'affiche. Le Royal Ballet de Londres en programme ainsi une série de représentations, dans la version très classique et féérique du Britannique Peter Wright, d'après Lev Ivanov. Un enchantement dans la plus pure tradition.
 

Royal Opera House, Covent Garden, London
Le 10/12/2005
Vincent LE BARON
 



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  • Pour aller assister à Casse-noisette en matinée, faut-il accompagner quelque enfant, assumer une forme de régression, ou le ballet justifie-t-il pleinement le déplacement ? La réponse varie selon les goûts et les humeurs mais la musique de Tchaïkovski, certains passages authentiques de Lev Ivanov et une distribution à la hauteur balaient tous les a priori.

    Au Royal Ballet, connaissant l'inclination du public pour un certain conservatisme, de la critique et par nécessité de la direction, la production de Casse-noisette se doit d'être fidèle à l'atmosphère festive et traditionnelle qui illumine les rues de Londres pendant l'Avent. Ainsi se présente le travail de Peter Wright, épaulé pour les décors par Julia Trevelyan Oman. Formant un trio de qualité avec Roland John Wiley comme consultant.

    L'imaginaire du Christmas anglo-saxon passe en revue anges musiciens et autres ornements mais le propos de l'équipe créatrice vise également à restituer l'atmosphère et certains détails de la production d'origine. L'ensemble, au caractère rétro bien assumé et tempéré, fonctionne parfaitement. Certains partis-pris comme le Casse-noisette distinct du Prince et Drosselmeyer point focal de l'ensemble ne choquent pas malgré l'habitude ou les nombreuses relectures prétendument plus fidèles à E.T.A. Hoffmann. La machinerie utilisée pour la croissance du sapin, le coucou sud-allemand ou les tours de magie du facétieux parrain de Clara ajoutent une touche magique qui ne séduit pas que les chères têtes blondes


    Le rôle de Clara revient à Caroline Duprot, Française faisant carrière en Grande-Bretagne. Douée d'une présence lumineuse et d'une candeur appropriée, elle constitue le fil rouge du récit. Sa technique parfois un peu hésitante suffit pour cette chorégraphie qui laisse la part du lion au second acte à la Fée Dragée (The Sugar Plum Fairy) et à son partenaire. Cette fée sucrée, Sarah Lamb, petite blonde américaine, assume parfaitement les difficultés du pas de deux. Ballerine montante, assez récente dans la compagnie, auparavant à Houston, elle marque un pas de plus vers une envisageable nomination de « principal Â». En revanche, son partenaire, Viacheslav Samoudorov, déjà arrivé à ce titre, déçoit un peu alors que son passé pétersbourgeois avec le Mariinski devrait lui permettre de briller plus aisément.

    La production, comme celle de George Balanchine, associe les élèves de la Royal Ballet School. Les enfants jouent et dansent aux côtés de leurs idoles et cette part de rêve, au cours de leur scolarité, demeure un merveilleux instrument de motivation et d'apprentissage.




    Royal Opera House, Covent Garden, London
    Le 10/12/2005
    Vincent LE BARON

    Casse-noisette de Tchaïkovski par le Royal Ballet à la Royal Opera House de Londres.
    The Nutcracker
    chorégraphie : Peter Wright d'après Lev Ivanov

    Royal Ballet

     


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