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L'ACTUALITE DE LA DANSE 18 avril 2024

Nouvelles distributions pour la reprise de la Bayadère dans la chorégraphie de Noureev à l'Opéra de Paris.

La Bayadère 2006 (2) :
Regards sur la Bayadère

© SĂ©bastien MathĂ©

Agnès Letestu et José Martinez.

Perturbée gravement sur sa fin par des grèves, comme toujours, peu respectueuses du travail des artistes, la longue série des Bayadères s'est achevée devant des salles combles à l'Opéra Bastille. Un vaste succès pour les solistes comme pour le corps de ballet.
 

Opéra Bastille, Paris
Le 08/04/2006
GĂ©rard MANNONI
 



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  • Après une Ă©blouissante première distribution menĂ©e par AurĂ©lie Dupont, HervĂ© Moreau et DorothĂ©e Gilbert, la sĂ©rie de l'OpĂ©ra Bastille consacrĂ©e Ă  la Bayadère a encore rĂ©ussi Ă  occasionner quelques grands moments d'Ă©motion. C'est le cas tout particulièrement de la somptueuse apparition d'Agnès Letestu et JosĂ© Martinez, couple mythique dans des rĂ´les qui conviennent aussi bien Ă  leur physique qu'Ă  leur technique ou Ă  leur sensibilitĂ©.

    Les personnages sont là, dans un style où certes le langage scénique passe d'abord par la danse avant la comédie, mais quand la danse se situe à ce niveau, elle peut tout raconter sans qu'on ait besoin de forcer un jeu théâtral outrancier qui est souvent la bouée de sauvetage de ceux que la chorégraphie dépasse quelque peu. Splendide donc, comme on pouvait s'y attendre.

    Parmi les différentes nouvelles Gamzatti alternant avec Dorothée Gilbert, c'est Émilie Cozette qui a fait la plus forte impression. Le personnage est bien pensé, théâtralement bien affirmé et dessiné, la danse est solide, brillante même dans les passages de bravoure. La difficile variation du deuxième acte est solidement construite et menée avec vaillance, tout comme les redoutables fouettés de la coda.

    Émilie Cozette (Gazmatti) / © Sébastien Mathé

    Quant aux Ombres du troisième acte, elles assument la redoutable tâche de défendre cette pièce d'anthologie avec un professionnalisme qui leur valent de bien mérités applaudissements. Il est d'ailleurs à noter que le corps de ballet en tant que tel a gagné une vraie popularité auprès du public, qui lui manifeste souvent sa reconnaissance avec autant de chaleur qu'aux solistes.

    Et puis, une pensée pour Karl Paquette, beau premier danseur qui, après un mois de travail – et l'on sait combien cet artiste sérieux entre tous s'investit dans tout ce qu'il fait – s'est vu privé de son unique représentation par la grève. Il a déjà dansé Solor, il le redansera sans aucun doute, mais cela n‘enlève rien à l'amertume et à l'injustice de cette occasion manquée. Moins malchanceuse que lui, Isabelle Ciaravolla, qui était sa partenaire, a eu la possibilité de paraître en Nykia plus tôt qu'annoncé à cause de la défection d'une étoile
    mais la grève nous a empêché de la voir !




    Opéra Bastille, Paris
    Le 08/04/2006
    GĂ©rard MANNONI

    Nouvelles distributions pour la reprise de la Bayadère dans la chorégraphie de Noureev à l'Opéra de Paris.
    La Bayadère
    chorégraphie : Rudolf Noureev d'après Petipa
    décors : Ezio Frigerio
    costumes : Franca Squarciapino
    Ă©clairages : Vinicio Cheli

    Avec les étoiles et le corps de ballet de l'Opéra national de Paris.

     


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