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L'ACTUALITE DE LA DANSE 25 avril 2024

Dressed to kill
killed to dress
, de Robyn Orlin au Théâtre de la Ville, Paris.


Les petits riens de Robyn Orlin
© John Hogg

Cinquante-cinq minutes à peine : Robyn Orlin a vite expédié son hommage aux Swankas, ces élégants des ghettos de son pays natal. La chorégraphe sud-africaine a rarement fait aussi concis et aussi léger, mais sombre vite dans le répétitif, l'incongru ou le galvaudé. Une création pas vraiment passionnante que ce Dressed to kill
killed to dress

 

Théâtre de la Ville, Paris
Le 17/03/2008
GĂ©rard MANNONI
 



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  • On a connu Robyn Orlin plus inspirĂ©e et moins superficiellement facĂ©tieuse. Dommage que pour honorer ces hommes qui, malgrĂ© leur condition modeste, rivalisent d'Ă©lĂ©gance, du moins selon leurs critères Ă  eux, elle n'ait pas Ă©tĂ© plus imaginative. Il s'agit, nous dit-on, d'un vĂ©ritable phĂ©nomène de civilisation en Afrique du Sud. C'est pourquoi, poursuivant le panorama qu'elle brosse peu Ă  peu de son pays, la chorĂ©graphe tenait Ă  nous en parler.

    Pourquoi pas ? Même s'il ne s'agit pas cette fois d'un sujet dramatique ou politiquement grave, on s'étonne de la pauvreté du langage employé en tous domaines. Et surtout de l'usage systématique de procédés maintenant cent fois vus et vraiment galvaudés. Caméras filmant sur scène et dans les coulisses avec images simultanées ou décalées, double propos permanent, en direct et en images, si bien que l'on ne sait plus quoi regarder, cela court toutes les scènes du monde. De plus, si les premières séquences amusent, leur côté répétitif ennuie très vite, malgré le côté incongru des costumes et des comportements. Tout cela fait un peu amateur, approximatif, pas vraiment achevé.

    On dira bien sûr que la moitié des protagonistes sont d'authentiques Swankas et pas de vrais danseurs, mais ce n'est pas une raison pour leur faire faire à tous quasiment la même chose. Spectacle proche du cabaret ? Sans doute, avec ses facéties, ses gags, son second degré permanent. Mais cinquante-cinq minutes de cela, est-ce vraiment à sa place comme création d'une soirée au Théâtre de la Ville ?

    On peut s'interroger, d'autant que ce final, où tous les protagonistes ne font rien d'autre qu'enlever leurs vestes, les remettre, enlever à moitié leurs pantalons, les remettre et finir par exhiber sous-vêtements et chaussettes roses, paraît interminable, alors qu'il ne doit, en fait, pas durer si longtemps. Mauvais signe.

    Mais c'est vrai, quand apparaît au salut final le très gentil mot d'adieu et de remerciement à Gérard Violette, on est prêts à tout pardonner ! Même notre déception





    Théâtre de la ville, jusqu'au 20 mars.




    Théâtre de la Ville, Paris
    Le 17/03/2008
    GĂ©rard MANNONI

    Dressed to kill killed to dress , de Robyn Orlin au Théâtre de la Ville, Paris.
    Dressed to kill
    killed to dress

    chorégraphie : Robyn Orlin
    vidéo : Nadine Hutton
    Ă©clairages : Erik Houllier
    scénographie : Alexandre de Dardel
    costumes : Birgit Neppl

     


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