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L'ACTUALITE DE LA DANSE 24 avril 2024

Gala des Étoiles du XXIe siècle au Théâtre des Champs-Élysées, Paris.

Gala des Étoiles 2012 :
L’âge de raison

© Emmanuel Donny

Chaque septembre ramène à Paris pour trois soirées la crème de la danse internationale. Soli et duos s’y succèdent afin de faire briller les Étoiles des grandes compagnies du monde dans ce qu’elles dansent le mieux. Cette série marquait le quinzième anniversaire de cette manifestation qui s’inscrivait dans le cadre du Centenaire du Théâtre des Champs-Élysées.
 

Théâtre des Champs-Élysées, Paris
Le 22/09/2012
Olivier BRUNEL
 



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  • Au fil des annĂ©es, le Gala des Étoiles perfectionne sa formule et diversifie ses numĂ©ros. Il semble que pour cette quinzième Ă©dition, la recette soit tout Ă  fait au point avec un bon Ă©quilibre entre les grands pas de deux classiques obligĂ©s et des chorĂ©graphies plus modernes et mĂŞme des formes de danse plus originales et grand public comme cette annĂ©e la prĂ©sence de Rasta Thomas (Rock the Ballet) et des danseurs new yorkais de tap dance qui, s’ils ne sont pas ce que l’on peut voir de meilleur dans le genre, apportent un moment de diversitĂ© et sont très applaudis.

    Pour l’occasion de ce quinzième anniversaire, une soirée sur les trois améliorait nettement le programme des deux autres avec des invités au prestige superlatif. L’immense Svetlana Zakharova, danseuse Étoile du Théâtre Bolchoï de Moscou que l’on a pu voir danser au Palais Garnier comme invitée exceptionnelle, a figuré une hallucinante Mort du Cygne dans la chorégraphie de Fokine sur la musique de Saint-Saëns.

    On ne peut imaginer aujourd’hui une danseuse plus proche de l’idéal de la ballerine romantique avec des mouvements de bras et de pieds qui se rapprochent de la perfection dans cette évocation de l’animal mythique de la danse classique. Avec le non moins prestigieux Andrey Merkuriev, son partenaire et danseur Étoile dans la même compagnie moscovite, Distant Cries d’Edwaard Liang sur une musique d’Albinoni, atteint des sommets de grâce et de perfection.

    Autre couple exceptionnel que les Étoiles russes Yana Salenko du Ballet des opéras de Berlin et Vladimir Shklyarov du Théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg, eux aussi invités pour cette soirée spéciale. Ils interprètent avec une technique infaillible et un charisme particulier le grand pas de deux du Don Quichotte de Petipa/Delius.

    © Emmanuel Donny

    On retrouve avec bonheur d’autres invités habituels de ce gala, tels les moscovites Polina Semionova et Dmitri Semionov, frère et sœur qui mènent désormais des carrières distinctes depuis qu’en septembre dernier Polina est entrée à l’American Ballet Theater. Il nous a semblé qu’ils dansaient avec un peu moins d’éclat que d’habitude, mais tout de même à un niveau exceptionnel, le célébrissime pas de deux du Corsaire de Petipa/Drigo.

    La liste des participants à cette soirée est longue, mais se sont particulièrement distingués la Japonaise Aki Saito du Ballet Royal des Flandres, moins dans Sonate n° 5 (Béjart/Bach) où elle est un peu froide d’expression, que dans l’extraordinaire In the Middle somewhat Elevated (Forsythe/Willems) où elle est, tout comme son partenaire Wim Vanlessen, d’une précision, d’une rigueur et d’une fluidité inégalables.

    Très beau moment de recueillement aussi qu’Adagietto sur le mouvement lent de la Cinquième Symphonie de Mahler, admirable chorégraphie de John Neumeier dansée avec beaucoup de grâce par deux danseurs de sa propre compagnie hambourgeoise, Hélène Bouchet et Thiago Bordin.

    Rasta Thomas, qui préside désormais aux destinées de son spectacle Rock the Ballet (qui sera de retour dans une nouvelle version à l’Olympia en mars 2013), excelle et divertit beaucoup dans le court solo Bumble Bee de Milton Meyers et Vladimir Angelov, figurant un danseur qui se contorsionne avec avoir avalé le fameux bourdon de Rimsky-Korsakov.

    Il danse aussi seul avec beaucoup de mérite, son épouse Adrienne Canterna n’ayant pas pu venir à Paris pour créer le duo Love The Way you Lie qu’elle a chorégraphié sur une musique d’Eminem et Rhianna, dont cela aurait dû être la création. On espère que n’est que partie remise…




    Théâtre des Champs-Élysées, Paris
    Le 22/09/2012
    Olivier BRUNEL

    Gala des Étoiles du XXIe siècle au Théâtre des Champs-Élysées, Paris.
    Gala des Étoiles du XXIe siècle
    Avec : Polina Semionova (American Ballet Theatre) et Dimitri Semionov (Ballet de l’Opéra de Berlin), Aki Saito et Wim Vanlessen (Ballet Royal de Flandre), Hélène Bouchet et Thiago Bordin (Ballet de Hambourg), Fabrice Calmels et Victoria Jaiani (Joffrey Ballet), Jason Janas et Jumaane Taylor (New York Tap Stars), Julien Lestel et Gilles Porte (Compagnie Julien Lestel) et Rasta Thomas
    Avec la participation exceptionnelle le samedi 22 septembre de Svetlana Zahkarova et Andrey Merkuriev (Ballet du Bolchoï) et de Yana Salenko (Opéra de Berlin) et Vladimir Shklyarov (Théâtre Mariinski)
    Chorégraphie du finale et direction artistique : Nadia Veselova Tencer

     


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