20/12/2006 | | Ramón Vargas, la voix de l'équilibre
Quelque peu occulté par le phénomène Villazón, Ramón Vargas n'en reste pas moins le plus beau ténor mexicain du moment grâce à la splendeur solaire de son timbre et à la sobriété d'une expression purement musicale. Habitué des jeunes premiers romantiques, il a troqué ses contre-ut contre les redoutables coloratures et les sombres récitatifs d'Idoménée.
Par Mehdi MAHDAVI
| | | | 06/12/2006 | | Laurent Korcia, la quête de la liberté
Il passe allégrement du jazz au classique ou encore au contemporain et sait toujours s'associer dans des programmes très personnels aux meilleurs musiciens de tous bords. Le violoniste français Laurent Korcia s'affirme non seulement comme un grand interprète, mais comme un musicien complet, en perpétuelle quête de liberté.
Par Gérard MANNONI
| | | | 29/11/2006 | | Joyce DiDonato, mezzo Pasión !
Après le choc d'une Déjanire hallucinée, Joyce DiDonato revient sur la scène du Palais Garnier dans une nouvelle production d'Idoménée, où elle retrouve Luc Bondy, révélateur de sa folie haendélienne, et enflamme son timbre clair et frémissant avec Pasión !, un récital de mélodies espagnoles paru chez Eloquentia.
Par Mehdi MAHDAVI
| | | | 14/11/2006 | | Jeanne-Michèle Charbonnet, du côté obscur du soprano
Jeanne-Michèle Charbonnet appartient au cercle très restreint des sopranos authentiquement dramatiques, de ceux qui percutent du do grave au contre-ut. Fata Morgana, qu'elle interprète dans la reprise de l'Amour des trois oranges à l'Opéra Bastille, offre une rare occasion de rire de cette voix de sombre opulence.
Par Mehdi MAHDAVI
| | | | 13/11/2006 | | Mstislav Rostropovitch, une vie avec Chostakovitch
Témoin majeur de la Russie soviétique, Mstislav Rostropovitch est invité à diriger l'Orchestre de Paris pour deux concerts événements consacrés à Chostakovitch, mentor et ami de trente ans auquel il rend hommage en cette année anniversaire. Le chef d'orchestre revient sur sa rencontre avec le maître et évoque les oeuvres programmées à Pleyel.
Par Yannick MILLON
| | | | 07/11/2006 | | Laurent Naouri, des basses lullystes aux barytons Verdi
Sous l'inspiration de Marc Minkowski, Laurent Naouri a longtemps été identifié à ces emplois ramistes et offenbachiens dont il reste l'insurpassable titulaire. Hier Falstaff à Lyon, aujourd'hui Belcore de l'Élixir d'amour à la Bastille, demain Germont, et sans doute Rigoletto, le baryton français lorgne même vers Wagner et Strauss. Récit d'un parcours hors norme.
Par Mehdi MAHDAVI
| | | | 17/10/2006 | | Natalie Dessay, soprano de l'avenir
Natalie Dessay retrouvée ? Plutôt apaisée. Alors que viennent de s'achever les représentations de Lucia di Lammermoor, où elle enchaînait avec un plaisir communicatif les acrobaties physiques et vocales, la soprano française à l'avenir rayonnant s'apprête à reprendre la Somnambule en version de concert à l'Opéra de Lyon et au Théâtre des Champs-Élysées.
Par Mehdi MAHDAVI
| | | | 12/10/2006 | | Rosemary Joshua, ou les délices d'une haendélienne émue
Pétillante, délicieuse Suzanne, petite renarde rusée, malicieuse même, Rosemary Joshua est avant tout une haendélienne née, sacrée Sémélé de sa génération par la production iconoclaste de Robert Carsen. Qui mieux que la soprano britannique pouvait incarner Cléopâtre dans la nouvelle production du Théâtre des Champs-Élysées, confiée à Christophe Rousset et Irina Brook ?
Par Mehdi MAHDAVI
| | | | 10/10/2006 | | Valery Sokolov, amoureux de la beauté
Précédé par un excellent DVD où Bruno Monsaingeon évoque son apprentissage, le violoniste ukrainien Valery Sokolov, qui termine ses études à Londres, a donné son premier concert parisien au Théâtre du Châtelet. À 20 ans, physique romantique et visage rieur, ce virtuose déjà accompli se veut avant tout au service de tous les répertoires, et un amoureux de la beauté.
Par Gérard MANNONI
| | | | 09/10/2006 | | Jon Villars, ténor colossal
Pas une Ariane à Naxos ne s'est faite sans lui ces dernières saisons, et surtout sans qu'il y fasse sensation. C'est que stature et voix colossale, envahissante même, Jon Villars est en Bacchus l'évidence même. Le ténor américain se mesure de nouveau à Énée dans la production des Troyens présentée à l'Opéra Bastille en hommage à Herbert Wernicke.
Par Mehdi MAHDAVI
| | | |
| |
Ted Huffman, artiste de l’imaginaireJérôme Brunetière, l’opéra pour tous à ToulonJean-Baptiste Doulcet,
romantique assumé [ Tous les entretiens ]
|