CONCERTS
Iphigénie au cœur de l’orchestre
Plus que le spectacle de Wajdi Mouawad, assez conforme au souvenir diffus laissé par ses précédentes tentatives sur la scène lyrique, c’est la direction de Louis Langrée qui transmet le souffle de vérité tragique à l’Iphigénie en Tauride de Gluck. Comme à un plateau vocal dont Tamara Bounazou est l’incandescente révélation in medias res.
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CONCERTS
Éclat et démesure
En cours de tournée, le Philhar’ et son futur patron Jaap van Zweden font halte à la maison pour un concert brillant où une nouvelle pièce d’Escaich et le Concerto en sol de Ravel offrent le meilleur d’une certaine verve française. Des extraits du Roméo et Juliette de Prokofiev illustrent le tempérament de feu d’un chef qui peut aussi se complaire dans certains excès.
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CONCERTS
Akhnaten ensablé
L’Akhnaten de l’Opéra de Nice en visite à Paris déçoit par un manque de tenue générale. Léo Warynski ne parvient pas à trouver la pulsation secrète de cette partition piège si exigeante. Les chœurs et la Néfertiti de Julie Robard-Gendre parviennent néanmoins à sauver la mise tandis que le pharaon incarné par Fabrice di Falco laisse des impressions ambivalentes.
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EN BREF...
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CONCERTS
Âge polyphonique
Les retrouvailles de Daniel Barenboïm avec l’Orchestre de Paris se font avec un Beethoven à la mode des temps anciens, où une superbe plasticité cherche à sonder les tréfonds du discours harmonique. Avec la complicité bienveillante des musiciens, l’émotion de l’occasion s’accompagne d’un sentiment d’éternité tant dans la Pastorale que dans la Symphonie n° 7.
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CONCERTS
Boris présumé coupable
Si l’astre de Dmitri Tcherniakov continue de briller face aux coups d’éclats intermittents de Kirill Serebrennikov, Vasily Barkhatov fait désormais figure d’incontournable troisième homme parmi les iconoclastes russes de la mise en scène lyrique. Pour ses débuts en France à l’Opéra de Lyon, il surcharge Boris Godounov de détails (in)signifiants.
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CONCERTS
Vers l’abîme
Le pianiste Igor Levit offre un récital d’œuvres romantiques qu’il aborde avec sa radicalité désormais coutumière. Avec lui, Schubert se montre introverti avant de succomber à la catastrophe, Schumann obsessionnel jusque dans le dénuement. Quant à Chopin, sa Troisième Sonate voit le chant n’être plus qu’un souvenir quand le Finale succombe à la violence.
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