CONCERTS
Salzbourg 2025 (8) :
Routine de luxe
Cinquième et dernier programme symphonique pour les Wiener à Salzbourg, avec un contraste marqué entre une première partie où l’entrée au répertoire de l’orchestre de la Symphonie n° 2 de Weinberg fait l’objet de tous les soins, avant une Symphonie n° 9 de Bruckner que Franz Welser-Möst dirige avec une désespérante neutralité matinée d'opulence sonore.
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CONCERTS
Salzbourg 2025 (6) :
Le chef qui n’aimait pas le pathos
À Salzbourg, des averses nourries succèdent à une chaleur cuisante. Pas de quoi doucher l’enthousiasme de la lune de miel entre Klaus Mäkelä et l’Orchestre du Concertgebouw, dans une lecture de la Cinquième de Mahler entièrement tournée vers la lumière, passant à côté de l’esprit des deux premiers mouvements par son refus catégorique de tout pathos.
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CONCERTS
Salzbourg 2025 (7) :
Tourner Ă en perdre la tĂŞte
Vision scénographique efficace d’Ulrich Rasche survolée par Lisette Oropesa pour cette Maria Stuarda de Donizetti au Festival de Salzbourg non exempte de quelques vertiges belcantistes. La pesanteur d’un théâtre répétitif et la direction molle d’Antonello Manacorda ne sont malheureusement pas transfigurées par une Philharmonie de Vienne pourtant en splendeur.
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EN BREF...
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CONCERTS
Salzbourg 2025 (4) :
Miracle et service minimum
Au Manège des rochers de Salzbourg, pour l’étonnant diptyque Schoenberg-Mahler pensé par Peter Sellars, un miracle, celui d’un Philharmonique de Vienne transcendant sous la baguette d’Esa-Pekka Salonen, et le minimum syndical d’une mise en scène tenant de la mise en espace et d’une Aušrinė Stundytė très insuffisante vocalement dans Erwartung.
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CONCERTS
Salzbourg 2025 (5) :
La fin des utopies ?
En comparaison de l’évidence de l’Adieu du Chant de la terre de Salonen avec les Wiener, la Symphonie n° 4 de Mahler par Teodor Currentzis et son orchestre Utopia sonne épaisse, emphatique, interventionniste. Un sentiment à peine dissipé par le Lied final chanté par la radieuse Regula Mühlemann, après un Concerto pour piano n° 2 de Chostakovitch plus ludique.
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CONCERTS
Salzbourg 2025 (3) :
Essai transformé
Absolu contrepied du travail de Barrie Kosky sur Vivaldi, la première incursion de Dmitri Tcherniakov dans l’opéra baroque aboutit à une proposition forte, riche, maladroite mais passionnante, très bien distribuée et sublimée par la direction rigoureuse d’Emmanuelle Haïm. Un spectacle aussi frustrant que stimulant, aussi imparfait que captivant.
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