CONCERTS
Les cygnes entrent dans Paris
Le magnifique programme proposé par Jukka-Pekka Saraste ne tient pas toutes ses promesses. Sa direction fige dans la masse l’Ouverture tragique de Brahms mais donne le meilleur d’elle-même dans une Symphonie n° 5 de Sibelius âpre et organique, après avoir peiné à se plier aux équilibres des Quatre derniers Lieder de Strauss magnifiquement chantés par Elsa Dreisig.
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CONCERTS
Baden-Baden 2025 (1) :
L’hédonisme pur
Pour sa dernière participation au Festival de Pâques de Baden-Baden avant de rejoindre Salzbourg l’an prochain, le Philharmonique de Berlin brille de mille feux dans deux partitions gigantesques à même de valoriser une formation renversante tandis que Leif Ove Andsens se promène dans le Concerto pour piano n° 3 de Rachmaninov.
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CONCERTS
Baden-Baden 2025 (2) :
Une autre émotion
Un plateau prestigieux, où dominent un fabuleux Jonathan Tetelmann et le soprano ambré et opulent d’Eleonora Buratto, ne sont pas les seuls bonheurs de cette passionnante Butterfly. Petrenko déploie des trésors avec ses Berliner tandis que Davide Livermore conçoit une bouleversante mise en abyme d’un ouvrage qu’on pensait connaître par cœur.
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EN BREF...
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CONCERTS
Turandot seule, perdue, abandonnée
S’il apporte une réponse semble-t-il inédite aux questions récurrentes soulevées par l’inachèvement de l’ultime opéra de Puccini, Christof Loy reste en-deçà des espérances dans la majeure partie de l’ouvrage. Quelque peu à l’étroit dans la salle du Théâtre de Bâle, la partition est défendue avec vaillance et nuances par les protagonistes féminines.
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CONCERTS
Une Khovantchina de cendres
Production saisissante de l’opus ultimum de Moussorgski, l’une des plus marquantes de ces dernières années, cette Khovantchina fera date : nouvelles propositions d’achèvement, intensité de la mise en scène de Simon McBurney, direction tranchante de Salonen, plateau de fortes personnalités, et un acte V dont on ne sort pas indemne.
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CONCERTS
Messe indécise
Pur objet musical plutôt que voyage spirituel, la Messe en si de Bach selon Klaus Mäkelä fascine par endroits mais souffre d’hésitations stylistiques et d’une pratique plus régulière de ce répertoire par l’orchestre. Le chœur du Concert d’Astrée, l’alto Wiebke Lehmkuhl et quelques solos instrumentaux marquent la soirée.
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