CONCERTS
Baguette exacerbée
Une nouvelle fois, l’Orchestre symphonique de Londres fait honneur à sa réputation. Il offre de superbes qualités de timbres au piano engagé de Martha Argerich dans le Concerto de Schumann et une belle palette de couleurs dans la Symphonie n° 2 de Rachmaninov. La direction de son chef Antonio Pappano privilégie l’impact sur les nuances.
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CONCERTS
Au clair de la nuit
Le deuxième concert de la carte blanche à Klaus Mäkelä et l’Orchestre de Paris au musée du Louvre se fait sans le jeune chef violoncelliste. À une lecture engagée mais inégale du Sextuor n° 2 de Brahms succède une interprétation plus maîtrisée de La Nuit transfigurée de Schoenberg où les musiciens éclairent la modernité de l’alliance de la musique pure à la poésie.
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CONCERTS
Promesses de rue
Visible occasionnellement en France, Street Scene de Kurt Weill est donné dans un condensé d’extraits à la MC93 de Bobigny, où les musiciens et chanteurs de l’Académie de Paris sont mêlés à d’autres artistes et à l’Orchestre Ostinato, sous la direction pleine d’énergie de Yshani Perinpanayagam dans une proposition scénique immersive de Ted Huffman.
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EN BREF...
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CONCERTS
MĂ©tamorphoses sylvestres
À la fin d’une courte tournée européenne, l’Orchestre philharmonique de Munich et Daniel Harding donnent la création française du Concerto pour violon n° 2 de Thierry Escaich. Le violon de Renaud Capuçon sert une partition de belle facture. La Symphonie n° 4 de Bruckner dirigée avec théâtralité par Daniel Harding voit le triomphe des pupitres de cuivres.
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CONCERTS
Vision persistante
Andreï Korobeinikov démontre une nouvelle fois sa forte personnalité. Après une première partie Beethoven à la limite de l’explosion, des Schumann et un Scriabine encore plus sombres qu’à l’accoutumée, l’interprète trouve l’équilibre sans rien renier de la radicalité de ses approches pour un Messiaen contemplatif et un Opus 111 de Beethoven d’anthologie.
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CONCERTS
Messiaen en antichambre
Pour sa première apparition à Genève, Saint François bénéficie d’une mise en images évocatrice et œcuménique, qui doit lutter toute la soirée contre un choix fatal à l’unique opéra de Messiaen : faire jouer l’orchestre en fond de scène. Un principe qui annihile la puissance d’écriture d’une partition synthétique de tout l’art du compositeur.
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