CONCERTS
Musique des sphères
Remplaçant Valery Gergiev au pied levé pour les raisons géopolitiques que l’on sait, Daniele Gatti dirige la tournée des Münchner Philharmoniker dans un sublime programme symphonique. Triomphe mérité les deux soirs pour des lectures qui, depuis la fin du mandat de l’Italien à Radio France, n'ont rien perdu de leur exigence et de leur grandeur.
lire l'article
CONCERTS
ForĂŞt dansante
La création française de la dernière pièce de Hans Abrahamsen déçoit quelque peu. Ce n’est la faute d’un somptueux Orchestre de la Radio bavaroise qui accompagne par ailleurs le piano rougeoyant de Beatrice Rana dans le concerto de Clara Schumann. L’ivresse gagne Yannick Nézet-Séguin dans une Troisième Symphonie de Brahms véhémente.
lire l'article
CONCERTS
L’émergence du monstre
La reprise d’Elektra de Richard Strauss dans la mise en scène trop lisse de Robert Carsen vaut largement le détour pour une distribution féminine de haut vol à l’instar de son héroïne portée magnifiquement par Christine Goerke, et une direction musicale de Semyon Bychkov qui transcende la soirée en libérant le monstre tapi dans cette musique.
lire l'article
|
 |
EN BREF...
|
 |
CONCERTS
Le temps de Xenakis
Après la Philharmonie, Radio France organise un week-end en hommage à Xenakis pour les cent ans de sa naissance, festival ouvert par un grand concert du Philhar, où la hautboïste Hélène Devilleneuve rayonne dans la création du Concerto de Philippe Hurel, accompagnée avec précision par Pascal Rophé, également à l’aise dans les deux pièces du compositeur grec.
lire l'article
CONCERTS
Mahler du Nord
La visite à Paris de l’Orchestre philharmonique d’Oslo sous la direction de l’actuel jeune patron de l’Orchestre de Paris Klaus Mäkelä apporte un éclairage intéressant sur les qualités d’adaptation du chef aux forces dont il a la charge. Il en résulte une interprétation de la Troisième Symphonie de Mahler tout en densité et pulsion, impressionnante plus qu’introspective.
lire l'article
CONCERTS
Cris et chuchotements
Avec un rare brio et une grande efficacité, la mise en scène de Silvia Costa concentre la dramaturgie de Julie du compositeur Philippe Boesmans, tout récemment disparu, au fil d'un troublant et oppressant album d'images. Le plateau et la fosse dirigée avec engagement par Emilio Pomarico viennent confirmer cette belle réussite.
lire l'article
|