CONCERTS
Ondine en écrin bleuté
C’est avec une entrée au répertoire que l’Opéra de Metz clôture sa saison. Rusalka trouve pour l’occasion une mise en scène réaliste du directeur des lieux, Paul-Émile Fourny, qui offre un écrin bleuté à une distribution portée par Yana Kleyn dans le rôle-titre et Milen Bozhkov en Prince, face aux couleurs très françaises de l’orchestre assumées par Kaspar Zehnder.
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CONCERTS
Pilotage automatique
Le magnifique programme présenté par l’Orchestre de Paris et Ariane Matiakh ne tient pas toutes ses promesses. Après un rare Koechlin et un Deuxième Concerto de Chopin joué trop brillamment par Lise de la Salle, la soirée tourne un peu à vide dans les Interludes marins de Britten sèchement dirigé et une Mer de Debussy où les instrumentistes prennent le pouvoir.
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CONCERTS
Festin éco-responsable
Deux orchestrateurs hors-pair dans ce programme de l’Orchestre de Paris. La musique de variété de Chostakovitch dispense des charmes irrésistibles tandis que son Concerto pour violoncelle n° 2 joue l’intériorité et la sobriété. Une interprétation particulièrement violente du Festin de Balthazar fait ensuite presque s’écrouler les murs de la Philharmonie.
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EN BREF...
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CONCERTS
Un drame flamboyant
Au sommet de son art, Olivier Py fait un retour réussi à la Monnaie de Bruxelles, en démontrant une fois encore toutes ses affinités avec le Grand opéra à la française : plus cruel que jamais, son Henry VIII multiplie les audaces volontairement anachroniques avec une imagination sans limite, au service d’un drame flamboyant.
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CONCERTS
L’autre, cet éternel étranger
Jamais monté en France, l'unique opéra de Paderewski investit Nancy en version allemande, comme à la création à Dresde de 1901. Tout droit venue de Halle où elle a reçu un accueil élogieux, la production de Katharina Kastening plonge dans les violences interraciales avec une actualité troublante, sur fond de tensions amoureuses entre locaux et tsiganes.
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CONCERTS
Montée en température
Il y a longtemps qu’on n’avait entendu le Philharmonique de Vienne aussi transcendant en tournée, dans cette soirée slave du Théâtre des Champs-Élysées où il sera jusqu’au très modéré Jakub Hrůša de sortir de ses gonds dans des extraits de Roméo et Juliette de Prokofiev et une Symphonie n° 5 de Chostakovitch n’hésitant jamais à défier l’acoustique des lieux.
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