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SELECTION CD 28 avril 2024

Pour une Tosca de plus



Le grand répertoire lyrique se fait rare, au disque, en ces temps de crise. Enregistrée sur le vif à La Scala de Milan, en mars 2000, cette seconde Tosca dirigée par Riccardo Muti prendra vite place au rayon des " à quoi bon ? ".



Le 25/04/2001
Michel PAROUTY
 

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     Pour une Tosca de plus

    Tosca de Giacomo Puccini
    Choeur et orchestre de La Scala de Milan
    Direction : Riccardo Muti.
    Avec Maria Guleghina (Tosca), Salvatore Licitra (Mario Cavaradossi), Leo Nucci (Scarpia).
    2 CD SONY S2K 89721


    Peut-être une vidéo donnerait-elle une meilleure idée du spectacle, mais l'enregistrement, on le sait, expose cruellement les défauts que gomme la scène.

    Que reste-t-il donc d'un ouvrage populaire entre tous ?

    Une soprano, Maria Guleghina (Floria Tosca), incapable de camper autre chose qu'un personnage conventionnel qui indiffère bien vite, et qui n'a rien d'autre à offrir qu'une grosse voix sonore et sans charme.

    Un baryton, Leo Nucci (Scarpia), davantage connu pour sa présence que pour son orthodoxie vocale et qui ne peut dissimuler, désormais, son chevrotement dans l'aigu. Là encore, pas de véritable incarnation, mais la routine- efficace, certes, mais la routine quand même.

    Salvatore Licitra est, semble-t-il, le nouveau ténor qui monte, après des débits fulgurants. On l'avait entendu, sans être vraiment conquis, dans le Trouvère télévisé qui ouvrait la saison de La Scala le 7 décembre 2000. Son Mario, phrasé avec un goût qui devrait servir d'exemple à ses deux partenaires, possède un charme juvénile indéniable. Est-il pour autant inoubliable ? Non. Car si son timbre est flatteur, sa tendance à plafonner et à serrer son émission dans le registre supérieur n'a rien d'agréable.

    Si Riccardo Muti n'arrive pas à stimuler l'imagination de ses interprètes, il n'en est pas moins le triomphateur de la soirée. On a rarement entendu sonorités plus séduisantes, couleurs instrumentales plus sensuelles et captivantes. On ne répétera jamais assez que l'écriture orchestrale de Puccini est miraculeuse. Muti en apporte une démonstration qui ne souffre, elle, aucune réserve.

     

     

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