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SELECTION CD 20 avril 2024

Festifs premiers de l'an



Le Concert du Nouvel An à Vienne est l'événement musical le plus suivi au monde chaque année. Il est aussi l'occasion de voir défiler des maîtres de la baguette plus ou moins inspirés, surtout face à une musique aussi faussement facile que celle des Strauss. A l'occasion de la sortie du Concert 2002 dirigé par Ozawa, la rédaction d'Altamusica a pensé qu'un point discographique serait le bienvenu.


Le 10/03/2002
Yannick MILLON
 

  • Le règne du Philharmonique de Vienne
  • La lĂ©gende Boskovsky
  • La magie Karajan
  • Carlos Kleiber, le mĂ©tĂ©ore
  • Les "3M"
  • Le renouveau Harnoncourt
  • Seiji Ozawa, vent d'est
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      (ex: Harnoncourt, Opéra)


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     La lĂ©gende Boskovsky

    Willi Boskosvky, la grande tradition

    Concert du Nouvel An 1979 :
    Loreley-Rhein-Klänge (JohP), Bitte schön (Joh), Ohne Bremse (Ed), Wein, Weib und Gesang (Joh), Die Emanzipierte (Jos), Hereinspaziert ! (Carl Michael Ziehrer), Die schöne Galathée, ouverture (Franz von Suppé), Bei uns z'Haus (Joh), Moulinet (Jos), Tik-Tak (Joh), Pizzicato-Polka (Joh&Jos), Rudolfsheimer-Polka (Jos), Auf der Jagd (Joh), bis : Leichtes Blut (Joh), An der schönen, blauen Donau (Joh), Radetzky-Marsch (JohP).
    Wiener Philharmoniker
    Direction : Willi Boskovsky
    1 CD Decca " Legends "


    Le premier Concert du Nouvel An commercialisé dans son intégralité (1979) fut le dernier des vingt-cinq que dirigea Willi Boskovsky. Le premier argument du disque était à l'époque la prouesse technique, car la prise de son "sur le vif" de Decca fut le premier enregistrement "digital" publié au Royaume-Uni. L'ambiance du concert est très bon enfant, la complicité entre le chef et l'orchestre palpable.

    Contrairement à certaines idées reçues, le Strauss de Boskovsky n'est pas routinier. Bien au contraire, il y a ici une joie de faire de la musique enthousiasmante. Les polkas sont décapantes à souhait et les valses tanguent admirablement. Reste tout de même que l'orchestre paraît bridé, le rubato plus artisanal qu'artistique, l'excitation des polkas plus carrée et calculée que génialement menée. On a l'impression que l'orchestre joue tout seul, sans défaut apparent mais sans le génie que pourra lui donner un vrai chef.

    Un bien beau disque cependant, surtout au regard de la routine qui suivra en partie le règne Boskovsky. Argument non négligeable, l'intégralité du concert tient sur un CD, que Decca vient de rééditer à prix moyen dans la collection "Legends" (468 489-2).

    Les sept années de Maazel qui suivent n'ont fait l'objet que de deux parutions discographiques chez Deutsche Grammophon, meilleures que celles des années 90, mais guère excitantes.

     
    Yannick MILLON


     

  • Le règne du Philharmonique de Vienne
  • La lĂ©gende Boskovsky
  • La magie Karajan
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