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SELECTION CD 25 avril 2024

Festifs premiers de l'an



Le Concert du Nouvel An à Vienne est l'événement musical le plus suivi au monde chaque année. Il est aussi l'occasion de voir défiler des maîtres de la baguette plus ou moins inspirés, surtout face à une musique aussi faussement facile que celle des Strauss. A l'occasion de la sortie du Concert 2002 dirigé par Ozawa, la rédaction d'Altamusica a pensé qu'un point discographique serait le bienvenu.


Le 10/03/2002
Yannick MILLON
 

  • Le règne du Philharmonique de Vienne
  • La légende Boskovsky
  • La magie Karajan
  • Carlos Kleiber, le météore
  • Les "3M"
  • Le renouveau Harnoncourt
  • Seiji Ozawa, vent d'est
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      (ex: Harnoncourt, Opéra)


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     Les "3M"

    Les années noires, ou le creux interprétatif


    La période la plus sinistre de l'histoire du Concert du Nouvel An concerne les années 90, qu'on pourrait qualifier de "Règne des 3M", pas un boys band de l'époque comme on pourrait le croire, mais simplement Mehta (1990/95/98), Muti (1993/97/2000) et Maazel (1994/96/99).

    Les trois chefs au propos interprétatif creux, dont l'initiale est la même que celle du mot "mollesse", vont alors régner en alternance pendant huit interminables années, culminant dans une édition 2000 toute de guimauve écoeurante, indigeste. On pourra retenir au mieux quelques jolis moments chez Mehta (notamment en 1998).

    Le reste n'est que routine étouffante, et ce n'est pas en sortant son violon que Maazel, qui ferait trouver le sommeil aux plus grands insomniaques, a pu donner un quelconque intérêt à son Strauss. Muti, lui, est d'une pingrerie sonore inquiétante dans cette musique, d'une candeur émerveillée qui frise le ridicule. Enfin, Mehta extirpe péniblement quelques beaux moments à un orchestre soudain neutre.

    Au final, neuf éditions à jeter tout simplement aux orties.

     
    Yannick MILLON


     

  • Le règne du Philharmonique de Vienne
  • La légende Boskovsky
  • La magie Karajan
  • Carlos Kleiber, le météore
  • Les "3M"
  • Le renouveau Harnoncourt
  • Seiji Ozawa, vent d'est
     


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