Barbara Bonney, la comparable |
Im chambre séparée - The Operetta Album Im chambre séparée (Der Opernball)
Ich schenk mein Herz (Die Dubarry)
Ich bin die Christel von der Post (Der Vogelhändler)
Sei nicht bös (Der Obersteiger)
Du sollst der Kaiser meiner Seele sein (Der Favorit)
Als geblüht der Kirschenbaum (Der Vogelhändler)
Draussen in Sievering (Die Tänzerinn)
Schwips Lied (Eine Nacht in Venedig)
Mein Herr Marquis (Die Fledermaus)
Es muß was Wunderbares sein (Im weißen Rößl)
Im Salzkammergut (Im weißen Rößl)
Du nur bist das Glück meines Lebens (Die Viegeliebte)
Strahlender Mond (Der Vetter aus Dingsda)
Vilja Lied (Die lustige Witwe)
Sah ein Knab ein Röslein stehn (Friederike)
Einer wird kommen (Der Zarewitsch)
Meine Lippen, die küssen so heiss (Giuditta)
Wien, Wien, nur du allein
Barbara Bonney, soprano
Ronald Schneider, piano
The Operetta Album
CD Decca 473 473 2
Barbara Bonney tente ici de renouveler l'exploit d'Elisabeth Schwarzkopf qui avait enregistré un lot d'airs d'opérettes viennoises de façon magistrale. Il est des artistes dites « incomparables », ce qui veut dire qu'aucune comparaison n'est possible. C'est le cas de Schwarzkopf, pour l'immense majorité de ce qu'elle a laissé comme témoignage discographique et théâtral. Epargnons donc à Barbara Bonney toute comparaison qui ne pourrait être que désobligeante.
Regrettons simplement qu'elle soit accompagnée au piano, ce qui n'est guère adéquat pour ce type de répertoire, et surtout que, avec une si jolie voix, elle manque à ce point d'esprit, de piquant, d'humour et de personnalité. Ces musiques sont inégales, et doivent souvent être défendues avec ce qu'il faut de pétillant, de distance et de charme. On ne peut se reposer sur la seule qualité d'un timbre agréable et musical.
On ne passe certes pas un mauvais moment à l'écoute de disque, mais on a plutôt envie de l'utiliser comme fond sonore pour une soirée entre amis, que de se délecter de chaque morceau comme avec
mais il ne faut pas faire ce genre de comparaison !
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