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SELECTION CD 26 avril 2024

Furtwängler à Salzbourg



A l'occasion du cinquantenaire de la disparition de Wilhelm Furtwängler le 30 novembre 2004, Orfeo a publié l'intégralité des documents sonores symphoniques enregistrés par le chef d'orchestre à Salzbourg entre 1949 et 1954. Un excellent coffret de huit disques qui brosse un portrait passionnant de l'un des chefs les plus importants de l'histoire de la direction d'orchestre.


Le 09/03/2005
Yannick MILLON
 

  • Le legs symphonique de Furtwängler à Salzbourg
  • Les premiers témoignages
  • Le mythique concert du 19 août 1951
  • La relative déception de la 9e de Beethoven
  • Les derniers concerts
  • Bilan
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      (ex: Harnoncourt, Opéra)


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    Les derniers concerts
    CD6 :
    Richard Strauss (1864-1949)
    Don Juan, op. 20
    Paul Hindemith (1895-1963)
    L'Harmonie du Monde

    CD7 :
    Franz Schubert (1797-1828)
    Symphonie n° 9 en ut majeur D 944, "la Grande"

    Wiener Philharmoniker
    direction : Wilhelm Furtwängler
    enregistrement : 30 août 1953

    Ludwig van Beethoven (1770-1828)
    Symphonie n° 8 en fa majeur, op. 93

    CD8 :
    Grande Fugue en sib majeur, op. 133
    Transcription pour orchestre à cordes de Felix von Weingartner
    Symphonie n° 7 en la majeur, op. 92

    Wiener Philharmoniker
    direction : Wilhelm Furtwängler
    enregistrement : 30 août 1954


    Don Juan de Strauss

    Pour respecter l'esprit du concert du 30 août 1953 reporté sur le CD6 et la première moitié du CD7, Orfeo a « emprunté Â» une valeur sûre, le Don Juan de Strauss de studio chez EMI avec le Philharmonique de Vienne de 1954, l'original du concert salzbourgeois étant perdu.



    L'Harmonie du Monde d'Hindemith

    Curiosité ensuite que la symphonie l'Harmonie du Monde d'Hindemith, que Furtwängler défend avec une ardeur impressionnante, un engagement de créateur, dans une puissance et un déchaînement élémentaires assez inapprochables. Un témoignage plus précieux que l'atypique Symphonie en trois mouvements de Stravinski.



    9e de Schubert

    Pour terminer un concert copieux, la 9e de Schubert*, oeuvre parmi celles que le chef d'orchestre a le plus marquées. Il faut absolument connaître ce portique cosmique au cor, ces accelerandi complètement fous, cet art des transitions dans un mouvement lent à pleurer, au chant des violoncelles déchirant, et ce Finale fouetté jusqu'au sang dans la plus délirante virtuosité. A envisager comme une vision intermédiaire entre la version berlinoise de studio (DG 1951) – même optique sans la fièvre du concert – et le live berlinois de 1942 (DG dokumente) – un concert dément, bien plus exacerbé et noir que celui-ci, mais plus chichement enregistré.



    * Orfeo, conformément à la numérotation allemande, lui attribue le n° 8 qu'on réserve en France à l'Inachevée.

    Grande Fugue, 7e et 8e de Beethoven

    Enfin, sur la seconde moitié du CD7 et le CD8, la Grande Fugue et les 7e et 8e de Beethoven, issues du dernier concert salzbourgeois mais aussi du dernier concert du chef d'orchestre avec les Wiener Philharmoniker, sont typiques du Furtwängler dernière manière. Descendu de son Olympe, le grand Furt délivre ce 30 août 1954 une vision apollinienne et idéalisée, d'architecture noble, sans l'urgence des versions antérieures, mais avec un sens de la majesté absolument confondant, dans des tempi modérés mais parfaitement habités, et une pâte sonore radieuse. Longtemps seule version disponible, la 8e de l'intégrale EMI captée en Suède avec un orchestre local en 1948 s'évanouit sans peine face à ce témoignage tardif plus abouti et largement mieux enregistré. On pourrait presque en dire autant de la 7e de l'intégrale (Vienne studio 1950), moins exaltante et surtout moins bien enregistrée que les bandes de la radio autrichienne que nous propose Orfeo.




     
    Yannick MILLON


     

  • Le legs symphonique de Furtwängler à Salzbourg
  • Les premiers témoignages
  • Le mythique concert du 19 août 1951
  • La relative déception de la 9e de Beethoven
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